Le général Faustin Benoît Munene est un militaire et homme politique kino-congolais. Il a été vice-ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Salut Public du président Laurent-Désiré Kabila, de 1997 à 1998. Il a dirigé la chancellerie des ordres nationaux.
Faustin Benoît Munene est né dans le Bandundu et est le neveu de Pierre Mulele. Il vit plusieurs années en en Angola où il est militaire et infirmier, et épouse une Angolaise. En 1997, il retourne dans la République du Zaïre redevenu République démocratique du Congo après la prise du pouvoir par Laurent Désiré Kabila. Munene tient le poste de vice-ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Salut Public du président Kabila, de 1997 à 1998. Par la suite, il s’occupe de la Fondation Pierre Mulele[1].
Il dirige la chancellerie des ordres nationaux quelques années et, en 2006, Munene quitte les FARDC[2].
En octobre 2009, sa résidence de Bandalungwa est attaquée la nuit par des hommes en uniforme, qui battent en retraite après quelques heures. Le 27 septembre 2010, sa résidence de la Gombe est attaquée par des militaires appartenant aux bataillon PM, selon la famille. Il est alors suspecté de vouloir préparer un coup d'État pour renverser le président Joseph Kabila[1],[2
].
Le 18 janvier 2010, Munene est arrêté au Congo-Brazzaville et emprisonné à Brazzaville. Le 4 mars 2011, Munene est condamné par défaut, par le tribunal militaire de garnison de Matadi, à perpétuité et au payement de 5 milliards de dollars USD sur des accusations selon lesquelles il a organisé un mouvement insurrectionnel dénommé Armée de résistance populaire (ARP) après avoir quitté les FARDC en 2006[2].
En mars 2010, le président congolais (Congo-Brazzaville), explique le refus de l'extradition de Faustin Munene dans un interview le magazine Jeune Afrique, en citant le cas de Pierre Mulele qui avait été extradé du Congo-Brazzaville en 1968, pour ensuite être exécuté au Congo-Kinshasa[3].
Biographie
Faustin Benoît Munene est né dans le Bandundu et est le neveu de Pierre Mulele. Il vit plusieurs années en en Angola où il est militaire et infirmier, et épouse une Angolaise. En 1997, il retourne dans la République du Zaïre redevenu République démocratique du Congo après la prise du pouvoir par Laurent Désiré Kabila. Munene tient le poste de vice-ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Salut Public du président Kabila, de 1997 à 1998. Par la suite, il s’occupe de la Fondation Pierre Mulele[1].
Il dirige la chancellerie des ordres nationaux quelques années et, en 2006, Munene quitte les FARDC[2].
En octobre 2009, sa résidence de Bandalungwa est attaquée la nuit par des hommes en uniforme, qui battent en retraite après quelques heures. Le 27 septembre 2010, sa résidence de la Gombe est attaquée par des militaires appartenant aux bataillon PM, selon la famille. Il est alors suspecté de vouloir préparer un coup d'État pour renverser le président Joseph Kabila[1],[2
].
Le 18 janvier 2010, Munene est arrêté au Congo-Brazzaville et emprisonné à Brazzaville. Le 4 mars 2011, Munene est condamné par défaut, par le tribunal militaire de garnison de Matadi, à perpétuité et au payement de 5 milliards de dollars USD sur des accusations selon lesquelles il a organisé un mouvement insurrectionnel dénommé Armée de résistance populaire (ARP) après avoir quitté les FARDC en 2006[2].
En mars 2010, le président congolais (Congo-Brazzaville), explique le refus de l'extradition de Faustin Munene dans un interview le magazine Jeune Afrique, en citant le cas de Pierre Mulele qui avait été extradé du Congo-Brazzaville en 1968, pour ensuite être exécuté au Congo-Kinshasa[3].
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