LES
VAINQUEURS DES GUERRES AU CONGO
SAUF
MOBUTU LES VOCI À VOTRE DEMANDE
De gauche à droite
sur la photo :
Lt-Colonel Yeka,
Colonel Loubaris, Gén Singa Boyenge,
Général Mobutu,
Colonel Sasa Mwaka,
Colonel Matumbu
PRÉAMBULE
Cette considération amène à d’autres analyses,
l’implication quasi-totale du Rwanda dans la rébellion zaïroise est une
imposture, une agression somme toute, car depuis le début de ses manifestations
guerrières, Kigali a nié sans cesse d’être de mèche avec ceux qui ont déclenché
le mouvement d’attaque et de tueries des masses dans la collectivité
congolaise. Un peuple qui se bat pour un changement démocratique n’a pas tort
de faire sa Révolution, mais si son éruption au champ de bataille est une
intrigue qui justifie des raisons cachées des commanditaires invisibles, le
combat qu’il mène est un crime. L’actuel morcellement de la République
Démocratique du Congo prouve la thèse d’un complot international anti-congolais
fomenté de très loin. Le mode d’acquisition du territoire congolais par les
Rwandais sous le couvert de la rébellion est pervers, cette invasion ne légitime
pas les droits du Rwanda de s’établir sur le sol d’un pays souverain et d’y
poursuivre les visées annexionnistes. Source : Djamba
Yohé, dans Fw: HISTOIRE DE LA RDC ET DES GRANDS-LACS "LA MÉCANIQUE DU GÉNOCIDE
DES CONGOLAIS" (11)le 2 juillet 2012.
I. LA GUERRE DE 80
JOURS SHABA,
LE RÉGIMENT
MAROCIAN
MONSIEUR M'BUZE
MOMI
VIA L'AGENCE
AL.D.E.
Idi Amin et Mobutu à Kasaji, en
1968
Pour éclairer le texte, je vous envoie un extrait sur ce que j'avais écrit sur
la guerre des 80 jours à Nicolas Sarkozy. Car, les Français du REP s'ils sont
partis avec l'impression d'avoir gagné la guerre, ils l'ont faites sans voir
l'ennemi ni attrapé l'ennemi. Ce fut pareille pour les Marocains vénus une année
plutôt. Il a fallu que "Mobutu" se rende à l'évidence pour en finir, il était
obligé de reconnaître la "République Populaire d'Angola". Le Président Neto est
arrivé au Zaïre, en 1978, c'était pour s'entendre avec Mobutu de telle sorte que
les incursions des "Ex-Gendarmes Katangais" qui n'en étaient plus vraiment
s'arrête, car c'Est sur eux que l'on a fait porter les chapeaux. Les vrais
observateurs ont lu autre chose, car ces Katangais-là se réclamaient de Patrice
Emery Lumumba. C'est vrai, les Katangais l'ont fait, mais ceux de la Guerre de
80 jours, ce sont des soldats angolais et des Cubains qui attaquaient au
Katanga, mais aussi des hommes de Mobutu lui-même pour faire chanter le
Président "Jimmy Carter" qui lui a refusé tout aide au "Pala Mobutu" issu du
Deuxième Congrès Ordinaire du MPR de 1977, à la N'sele.
II. Kolwezi : une affaire de Mobutu et Valéry Giscard d'Estaing
Les Français sur Kolwezi est une affaire de deux hommes politiques, Mobutu et Valéry Giscard d'Estaing. Nul n'est dupe quant à l'origine de cette offensive. En 1977 et 1978, Mobutu était au plus bas de sa côte de popularité, il avait encaissé un gros déficit dans la guerre de l'indépendance de l'Angola, le Zaïre-monnaie avait dévalué tellement au point que les chefs coutumiers de toutes les provinces poussait le chef de l'État à accepter le multipartisme. Devant la crainte de cette revendication, appuyé par Étienne Tshisekedi qui avait quelques années auparavant inauguré le mouvement de l'opposition, le régime n'eut d'autres exutoire pour se dédouaner d'une grosse crise que de susciter un événement sorti de nulle part. Il n'empêche que l'Angola pouvait mordre dans cette opportunité, car Jonas Savimbi avait des bonnes relations avec Kinshasa. Toutefois, au niveau des affaires politiques à cette époque-là :
-
Mobutu manquait horriblement de l'argent pour diriger sereinement le Zaïre, le Congrès extraordinaire du MPR qui eu lieu en 1977 fit appel aux États-Unis et au Fonds Monétaire International pour renflouer les caisses de l'État, mais l'Amérique et le FMI répondirent par un non net. Alors, Mobutu créa de toute pièce le "Plan Mobutu", une sorte de plan Marshal local qui fut un cuisant échec ;
-
Le Président Jimmy Carter ne portait pas Mobutu au cœur, il lui avait exigé de démocratiser le pays par la tenue des élections démocratiques, c'était d'ailleurs cette directive qui était son credo à tout pays du Tiers-Monde pour espérer une aide de Washington. Mobutu se plia, les organisations furent organisées et un Premier ministre fut nommé, c'était le Premier Commissaire d'État Mpinga Kasenda, mais il n'obtint hélas aucune assistance de ce planteur des cacahuètes ;
-
La crainte d'un coup d'État était dans l'air, Mobutu en avait conscience étant donné qu'il avait jaugé l'état de sa position précaire par la faiblesse de ses finances au Congrès du MPR et dans les grèves successives des enseignants. Pour y faire face, il purgea l'armée, en 1977, en chassant tous les Batetela, en faisant revenir au Zaïre le Général Fallu, alors Ambassadeur à Washington. Il en limogea des officiers redoutés comme le Major André Mpika, le Général Utshidi et en condamnant à mort N'Guz Karl I Bond qui ne sera pas finalement exécuté. L'année suivante, soit en 1978, Mobutu va assassiner à la suite d'un procès sommaire, des jeunes officiers et des civils que furent, les Majors Kalume, Panu Bule, l'ex-auditeur militaire Kudia Kubanza et les civils Matanda et autres ;
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Mobutu ne respectait pas Agostino Neto le Président de l'Angola, devant le spectacle renversant de son avenir politique qui ne tenait que sur un fil, ce dernier rencontra le Président angolais et normalisa les relations Kinshasa-Luanda au niveau des Ambassadeurs ;
-
Mobutu était devenu veuf, en 1977, avec la mort de son épouse Mama Mobutu, etc.
Le Général Eyadema saluant le Colonel
Matumbu
En clair, la première comme la deuxième guerre du Shaba ne
sont pas des événements militaires comparables aux épopées glorieuses ou tristes
de type Normandie, Dien Bien Phu et les autres guerres dans lesquelles on voit
les soldats français engagés pour défendre un idéal cher à leur patriotisme.
Cette face-là, le Colonel Philippe Erulin l'a vu. Au fil des jours passant, il
a commencé à écrire ses mémoires, mais un accident d'auto, si je ne me trompe
pas, arrêta la rédaction des souvenirs de ce vaillant officiers de la Légion
Étrangère.
Sur le terrain, le Colonel Erulin avait vu qu'il y avait dans l'armée
zaïroise des militaires capables de juguler tous les conflits, mais le Président
Mobutu ne voulait pas donner cette importance aux soldats de son armée par
crainte de voir monter leur prestige et leur influence augmenter aux yeux de la
population. En 1977, lors de la première invasion venue d'Angola avec les
hommes de Nathanaël Mbumba, le Colonel Ikuku, alias Serpent de rail, s'est illustré aussi brillamment
que le Colonel Loubaris du Maroc qui
commandait les troupes de Sa Majesté Hassan II dépêchés au
Zaïre pour sauver le régime de Mobutu.
Pour attester de ce que je dis, l'argument
selon lequel la guerre de Kolwezi fut une affaire très privée, voici ce qu'en
ont dit les Européens eux-mêmes :
"Un rien peut déclencher le
massacre de tous ces Blancs, désormais considérés comme otages par les 4 000
Tigres du major Mufu. A Kinshasa, le président Mobutu s'efforce de minimiser les
événements de Kolwezi. Il prépare la
riposte avec son chef d'état-major, le général Ba-Bia, et convoque les
ambassadeurs, dont le plus conscient de la situation est sans nul doute le
représentant de la France, M. André Ross. Le chef d'État zaïrois établit un
contact téléphonique avec le président français, M. Giscard d'Estaing. Même s'il
se fait fort de régler l'affaire seul, M. Mobutu ne peut écarter l'hypothèse
d'une intervention militaire étrangère pour sauver son pouvoir personnel et
l'unité de la nation zaïroise. La menace soviéto-cubaine devient un argument
décisif dans son appel à l'aide occidentale. Sans plus attendre, l'attaché
militaire à Kinshasa, le colonel
Larzul, et le chef de la mission française d'assistance militaire, le colonel Gras, se mettent au travail pour
préparer, « à tout hasard », un plan d'intervention aéroportée sur Kolwezi. Il serait sans doute souhaitable
que d'autres puissances interviennent. Mais toutes se montrent réticentes, y
compris les Belges, dont, pourtant, de nombreux ressortissants se trouvent
menacés à Kolwezi." Source : Eric de Roche, "Kolwezi opération
Bonite". Tribune libre.
Pendant ce temps, dans les coulisses des
Forces Armées Zaïroises, des Officiers généraux comme le Général Mulamba, depuis
le Japon où il était ambassadeur, demanda le commandement des opérations au
Shaba, mais cette demande ne lui fut pas accordée dans la récidive de cette
guerre, Shaba I et Shaba II. Il est
impérieux que l'on exagère pas l'événement dont le souvenir va être commémoré,
les deux guerres du Shaba sont des conflits privés de Mobutu doublé de coup de
main de solidarité inter-présidentielle. Source :
Djamba Yohé, dans Fw: Sarkozy et les cérémonies de l'intervention de l'armée
française en 1978 à Kolwezi, le 21 mai 2008.
Notez pour votre information personnelle que le vainqueur
de cette guerre s'appelle "Le Colonel
Loubaris", il est Marocain. Les soldats zaïrois pouvaient aussi
faire des victoires, mais avec l'absence des hommes comme les Généraux Utshudi,
Massiala, le Major Mpika et le manque de confiance que Mobutu a eu dans les
soldats des autres provinces, principalement, le Kasaï, le Katanga, le
Bas-Zaïre, le Président-Fondateur du MPR a cherché la solution ailleurs. Aussi,
les militaires congolais étaient mal ravitaillés à la guerre. C'est ce que fait
"Joseph Kabila" qui était fait dans
les Forces Armées Zaïroises.
En chassant les "Batetelas
dans l'Armée" le "Général
Lundula" avait fait une prémonition, il a dit à Mobutu que
désormais, lorsque surviendront les guerres futures, le Zaïre ne gagnera pas
parce que vous vous êtes débarassés des stratèges. Le "Général Utshudi" et le "Major Mpika" diront la même chose à Mobutu avant
d'être envoyé pour être exécutés, à la date du 1 septembre 1975, mais c'était
sans compter de voir la réaction des États-Unis contre ces condamnations à mort
fausses.PS :
Monsieur M'BUZE
MOMI via l'Agence
AL.D.E. bonne chance et
débrouillez-vous.
Djamba
Yohé,
Gaston-Marie
F.
Le
Congolais de l'Atlantique
Nord,
Ottawa, le 19 septembre
2012,
Canada.
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