Les militaires exécutés étaient
suspectés de vouloir faire défection pour rejoindre les rebelles du M23.
REUTERS/James
Akena
En République démocratique du Congo (RDC), la communauté du Sud-Kivu, les Banyamulenge, réclame la restitution des corps de quatre de ses membres tués dans des circonstances floues. Il s'agit des militaires suspectés de connivence avec le M23. L'armée refuse. Les familles parlent d'exécutions sommaires.
Les quatre combattants avaient intégré l’armée régulière en 2009. Il y a
quelques jours, ils avaient été arrêtés dans la contrée de Walungu en tenue de
cantonniers. Suspectés de vouloir faire défection afin de rejoindre le mouvement
rebelle de l'est congolais, le M23, dans le Nord-Kivu, ces militaires devaient
être conduits à Bukavu pour y être présentés devant la justice militaire et
c’est en cours de route que l’irréparable s’est produit.
« Exécutions sommaires », affirment les parents des victimes qui réclament la restitution des corps pour les enterrer dans des cimetières familiaux et peut-être aussi, pour demander une autopsie afin de vérifier les allégations de l’armée.
Selon le colonel Delphin Kahimbi, commandant des opérations dans le Sud-Kivu, alors qu'ils tentaient de fuir, les quatre militaires ont été abattus à dix kilomètres de l’endroit où ils ont été arrêtés. Le colonel Delphin Kahimbi se dit également prêt à conduire les familles sur place. Mais, en ce qui concerne l’exhumation des corps, l’officier précise que ce n’est pas de la compétence de l’armée et que cela relève de la justice.
« Exécutions sommaires », affirment les parents des victimes qui réclament la restitution des corps pour les enterrer dans des cimetières familiaux et peut-être aussi, pour demander une autopsie afin de vérifier les allégations de l’armée.
Selon le colonel Delphin Kahimbi, commandant des opérations dans le Sud-Kivu, alors qu'ils tentaient de fuir, les quatre militaires ont été abattus à dix kilomètres de l’endroit où ils ont été arrêtés. Le colonel Delphin Kahimbi se dit également prêt à conduire les familles sur place. Mais, en ce qui concerne l’exhumation des corps, l’officier précise que ce n’est pas de la compétence de l’armée et que cela relève de la justice.
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