jeudi 26 juillet 2012

Affaire Francophonie à Kinshasa: Benguigui arrive, l’Udps se dévoile !

(La Prospérité 26/07/2012)
Une pétition de l’Udps a été déposée, ce mercredi 25 juillet 2012, à l’Ambassade de France à Kinshasa, réclamant la délocalisation du 14ème Sommet de la Francophonie prévu dans la Capitale RD- Congolaise pour le mois d’octobre prochain. Sur les banderoles que brandissaient les combattants de cette formation politique chère à Etienne Tshisekedi au devant de la représentation française en RD-Congo, l’on pouvait lire : ‘‘non à la francophonie, non à la balkanisation du pays…’’.

Cette action menée par l’Udps n’est pas casuelle, estiment des observateurs. En effet, profitant de l’arrivée à Kinshasa de l’envoyée de François Hollande, en la personne de Mme Yamina Benguigui, Ministre Française Déléguée à la Francophonie, l’Udps entend envoyer un signal fort au Président Français. Cependant, pour Paris, a fait savoir Mme Benguigui qui, dit-elle, arrive à Kinshasa avec ‘‘beaucoup de largesse d’esprit’’, ce Sommet doit se tenir. ‘‘Nous avons demandé des gestes importants au niveau des droits de l’homme, nous ne ferons pas d’ingérence. C’est à la RDC de trouver ces gestes’’, a-t-elle ajouté.

Toutefois, quant à la venue du Président Français à Kinshasa, aucune décision, affirme-t-on à l’Elysée, n’a été prise. Pour une certaine opinion congolaise, le 14ème Sommet de la Francophonie se tenant dans un contexte particulier où la RDC est agressée, il est tout à fait indiqué que l’OIF saisisse la balle au bond, pour témoigner de sa solidarité à l’endroit de l’un de ses plus grands membres. Une délégation de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps, a déposé, ce mercredi 25 juillet 2012, à l’Ambassade de France à Kinshasa, une pétition réclamant la délocalisation du 14ème Sommet de la Francophonie, prévu à Kinshasa du 12 au 14 octobre prochain.

Cette pétition, a-t-on appris, aurait déjà recueilli plus de vingt cinq mille signatures. Sur les banderoles que brandissaient les combattants de cette formation politique chère à Etienne Tshisekedi au devant de la représentation française en RD-Congo, l’on pouvait lire : ‘‘non à la francophonie, non à la balkanisation du pays et oui à la vérité des urnes. François Hollande, respectes tes engagements électoraux…’’. Cette action menée par l’Udps n’est pas casuelle, estime des observateurs. Profitant de l’arrivée, à Kinshasa, de l’envoyée de François Hollande, en la personne de Mme Yamina Benguigui, Ministre Française Déléguée à la Francophonie, l’Udps entend envoyer un signal fort au Chef de l’Etat Français. D’ailleurs, son Secrétaire Général l’a si bien dit hier aux journalistes : ‘‘la Ministre vient pour demander les avis des Congolais sur la tenue du Sommet de la Francophonie à Kinshasa.

L’Udps dit que sa tenue doit être délocalisée’’. Jusqu’au-boutiste, l’Udps n’est pas prête à abandonner en si bon chemin. Elle propose même de saisir directement François Hollande, le Président Français dont l’arrivée fait débat dans les microcosmes politiques congolais. Outre François Hollande, plusieurs autres Chefs d’Etat et de Gouvernement membres de l’Organisation internationale de la Francophonie sont attendus. A l’occasion, les échanges seront principalement axés sur : ‘‘Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale’’. Le son contraire de la France Arrivée hier à Kinshasa, en provenance de Durban où elle a participé au Congrès International sur les professeurs de Français, Yamina Benguigui a déclaré qu’elle est venue en RD-Congo avec ‘‘beaucoup de largesse d’esprit’’.

Pour elle donc, ce Sommet doit se tenir. ‘‘Nous avons demandé des gestes importants au niveau des droits de l’homme, nous ne ferons pas d’ingérence. C’est à la RDC de trouver ces gestes’’, a-t-elle ajouté. Venue à Kinshasa à la demande expresse du Président Français, Mme Benguigui, indiquent des sources diplomatiques, devra jauger l’état d’avancement des préparatifs du Sommet. Elle pourra, à cet effet, avoir un dialogue approfondi avec tout le monde, à commencer par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, mais également, des représentants de l’opposition et de la société civile. Toutefois, quant à la venue du Président Français à Kinshasa, aucune décision, affirme-t-on à l’Elysée, n’a été prise. Un moment de solidarité Pour une certaine opinion, le 14ème Sommet de la Francophonie se tenant dans un contexte particulier où la RDC est agressée, il est tout à fait indiqué que l’Organisation Internationale de la Francophonie saisisse la balle au bond, pour témoigner de sa solidarité à l’endroit de l’un de ses plus grands membres.


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