publié il y a 1 heure, 36 minutes, | Denière mise à jour le 18 octobre, 2012 à 12:36 |
« Il faut absolument que le gouvernement mette fin à cette trêve et attaque le M23 pour les déloger », a déclaré jeudi 18 octobre le président national de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), Jean-Claude Katende. Selon lui, si l’armée n’anéantit pas les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), ils vont continuer à s’organiser militairement.
« A l’Est, l’armée n’attaque pas les militaires du M23 pour les déloger des territoires qu’ils occupent. Ces gens là sont en train de percevoir des taxes et de impôts. Ils s’enrichissent pour s’armer d’avantage », a regretté Jean-Claude Katende.
Le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, a indiqué mercredi 26 septembre dernier que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le M23 observaient une trêve pour permettre aux différents acteurs de tenter de trouver une solution à la crise au Nord-Kivu.
Pour le président national de l’Asadho, le gouvernement doit aussi rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda accusé de soutenir la rébellion dans l’Est de la RDC.
« Cela va être un signal fort que le gouvernement désapprouve l’agression que le Rwanda dirige vers notre pays », a-t-il dit.
Revenant sur le sommet de la Francophonie à Kinshasa, Jean-Claude Katende a fustigé la déclaration finale des chefs d’Etats et des gouvernements qui n’ont pris aucune sanction sur le Rwanda.
« Au XIVe sommet de la francophonie, nous avons constaté que les chefs d’Etat et de gouvernement de la francophonie ont condamné l’agression de la RDC dans leurs discours, mais dans la déclaration finale, ils ont demandé seulement au Conseil de sécurité de prendre des sanctions contre les différents groupés armés dont le M23, en ne faisant aucune allusion au Rwanda », a affirmé Jean-Claude Katende.
Selon lui, cette « omission délibérée ne fait pas justice au peuple congolais, et particulièrement aux populations de l’Est, victimes des exactions commises par le M23 ».
Le M23 contrôle depuis le mois de mai plusieurs localités du territoire de Rutshuru dont Bunagana, et des villages compris entre l’axe Ishasa et Kiwanja. Le mouvement du 23 mars est né des cendres du Congrès national pour la défense du peuple de l’ancien général Bosco Ntaganda poursuivi par la Cour pénale international (CPI).
Le M23 revendique l’application des accords signés le 23 mars entre le gouvernement congolais et le CNDP. Cet accord prévoyait notamment la reconnaissance des grades et l’attribution des postes politiques aux cadres de ce mouvement.
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Le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, a indiqué mercredi 26 septembre dernier que les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et le M23 observaient une trêve pour permettre aux différents acteurs de tenter de trouver une solution à la crise au Nord-Kivu.
Pour le président national de l’Asadho, le gouvernement doit aussi rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda accusé de soutenir la rébellion dans l’Est de la RDC.
« Cela va être un signal fort que le gouvernement désapprouve l’agression que le Rwanda dirige vers notre pays », a-t-il dit.
Revenant sur le sommet de la Francophonie à Kinshasa, Jean-Claude Katende a fustigé la déclaration finale des chefs d’Etats et des gouvernements qui n’ont pris aucune sanction sur le Rwanda.
« Au XIVe sommet de la francophonie, nous avons constaté que les chefs d’Etat et de gouvernement de la francophonie ont condamné l’agression de la RDC dans leurs discours, mais dans la déclaration finale, ils ont demandé seulement au Conseil de sécurité de prendre des sanctions contre les différents groupés armés dont le M23, en ne faisant aucune allusion au Rwanda », a affirmé Jean-Claude Katende.
Selon lui, cette « omission délibérée ne fait pas justice au peuple congolais, et particulièrement aux populations de l’Est, victimes des exactions commises par le M23 ».
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