publié il y a 2 heures, 43 minutes, | Denière mise à jour le 30 octobre, 2012 à 7:35 |
Au cours de cette rencontre du groupe de travail technique des experts ouverte mardi 30 octobre à Kinshasa, La représentante régionale adjointe du HCR, Germaine Bationo, a expliqué que quarante-neuf mille réfugiés devraient être rapatriés pendant cette période.
« Comme vous le savez, on a commencé le rapatriement le 5 mai et nous avions convenu de nous arrêter trois mois après, c’est-à-dire en juillet, pour évaluer l’état d’avancement des travaux. On a pas pu le faire pour plusieurs raisons » a souligné
Pour elle, cette une réunion technique qui concerne plus les gouvernements congolais de Kinshasa et de Brazzaville vise à identifier les difficultés de l’opération de rapatriement.
Selon les experts, les défis à relever pour la suite du rapatriement sont d’ordre logistique, notamment le manque de certaines infrastructures comme les écoles, les centres de santé ainsi que les points d’eau potable et les routes.
« Nous devons savoir comment est-ce qu’on peut poursuivre l’opération de manière à ce que l’objectif qu’on s’est fixé de rapatrier les 49 000 réfugiés soit atteint. Et si on ne peut pas l’atteindre ensemble, qu’on puisse apprécier et connaître les raisons pour lesquelles on ne peut les tenir », a ajouté Germaine Bationo.
Les réfugiés avaient fui les affrontements meurtriers entre la police et les jeunes gens armés du clan enyele le 30 octobre 2009. De nombreuses personnes civiles et policières avaient perdu la vie au cours de ces affrontements. Une vingtaine des milliers d’habitants de Dongo avaient trouvé refuge au Congo Brazzaville voisin. La gestion des étangs poissonneux entre différentes tribus était à la base de ce drame, selon des sources concordantes.
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