samedi 27 octobre 2012

Kasaï-Oriental : 13 personnes tuées dans un accident de circulation près de Luputa

publié il y a 11 heures, 28 minutes, | Denière mise à jour le 27 octobre, 2012 à 1:09 | 

Camion accidenté sur la nationale n°1, 30 décembre 2010.Camion accidenté sur la nationale n°1, 30 décembre 2010.
Camion accidenté sur la nationale n°1, 30 décembre 2010.
Un camion de marque Mercédès en provenance de Mwene-Ditu (Kasaï-Oriental) pour le Katanga s’est renversé sur la route nationale numéro un, à environ 6 km de la cité de Luputa. Treize personnes sont mortes et cinq blessées. Les rescapés ne s’accordent pas sur les raisons de l’accident. Certains évoquent l’excès de vitesse, d’autres parlent du délabrement de la route.
Mais pour les responsables policiers locaux, le conducteur n’aurait pas dû rouler aussitôt après une forte pluie. La chaussée mouillée faciliterait les dérapages dans les rivages.
« Le chauffeur ne devrait pas conduire moins d’une heure après une forte pluie », affirme le commandant de la police de Luputa.
Mais d’autres conducteurs assurent que leur collègue roulait de nuit pour échapper aux contrôles des services de l’Etat comme la Direction générale de migration (DGM).
Le commandant de la police de Luputa précise que le camion transportait des sacs de cuivre produits dans le territoire de Miabi. A l’en croire, ce sont ces sacs qui ont écrasé les passagers. Le chauffeur et le propriétaire du véhicule se sont enfuis après l’accident.
En août dernier, quatorze personnes, dont neuf enfants, sont mortes dans deux accidents de circulation dans le territoire de Tshikapa au Kasaï-Occidental. Plus d’une dizaine de blessés graves ont également été enregistrés, selon des témoins.
Certains rescapés ont déploré le mauvais état de l’axe routier Tshikapa-Kananga et la surcharge des véhicules.
Au mois de juillet, six personnes étaient mortes dans deux autres accidents de circulation sur la route nationale numéro 1 entre Mbuji-Mayi et Mwene-Ditu. Les témoins ont évoqué le mauvais état de la route et l’excès de vitesse.
Interrogé par Radio Okapi, le ministre provincial des Travaux publics et Infrastructures avait reconnu la dégradation de ce tronçon routier.
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