Une Congolaise participant à la Marche
internationale des femmes à Bukavu en RDC, le 17 octobre 2010.
AFP/GWENN
DUBOURTHOUMIEU
Une Congolaise participant à la Marche
internationale des femmes à Bukavu en RDC, le 17 octobre 2010.
AFP/GWENN
DUBOURTHOUMIEU
En RD Congo, des milliers de femmes ont défilé dimanche 17 octobre 2010 dans les rues de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu. Une grande manifestation qui a mis un point final à cinq jours de rencontres rassemblant des associations de tout le pays et des déléguées venues des cinq continents.
Cette marche a connu un grand succès à Bukavu. Des milliers de femmes - 20
000 selon les organisatrices - ont défilé dans la ville, en chantant et dansant.
Elles ont manifesté sous les bannières d’une multitude d’associations et de
partis politiques. Des femmes venues de toutes les régions du pays, et une forte
présence internationale.
La Marche Mondiale des Femmes – un mouvement féministe altermondialiste né au Canada il y a dix ans- a relevé le défi d’organiser une telle manifestation dans la capitale du Sud-Kivu, la région du monde sans-doute la plus touchée par les violences sexuelles perpétrées quasi quotidiennement par des groupes armés.
Pour la première fois, les associations du Kivu ont vraiment le sentiment que le monde s’intéresse enfin à ce drame. Les organisatrices ont remis un mémorandum à la Première dame du pays, Olive Lembe Kabila, laquelle a promis qu’elle le remettrait en main propre au président. Il y est question de la lutte contre l’impunité : les viols se comptent par dizaines de milliers dans l’Est congolais, mais il y a très peu de poursuites et encore moins de condamnations.
La Marche Mondiale des Femmes – un mouvement féministe altermondialiste né au Canada il y a dix ans- a relevé le défi d’organiser une telle manifestation dans la capitale du Sud-Kivu, la région du monde sans-doute la plus touchée par les violences sexuelles perpétrées quasi quotidiennement par des groupes armés.
Pour la première fois, les associations du Kivu ont vraiment le sentiment que le monde s’intéresse enfin à ce drame. Les organisatrices ont remis un mémorandum à la Première dame du pays, Olive Lembe Kabila, laquelle a promis qu’elle le remettrait en main propre au président. Il y est question de la lutte contre l’impunité : les viols se comptent par dizaines de milliers dans l’Est congolais, mais il y a très peu de poursuites et encore moins de condamnations.
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