RD Congo -
Article publié le : mercredi 13 octobre 2010 -
Dernière modification le : mercredi 13 octobre 2010
Des ex-rebelles CNDP passent un check
point à Goma, le 20 janvier 2009
AFP PHOTO / LIONEL
HEALING
Le gouvernement de Kinshasa est formel : il n’est pas question de renoncer au brassage des troupes dans l’est de la RDC. Il oppose une fin de non recevoir à la demande des ex-rebelles CNDP désormais intégrés dans l’armée nationale. Ils demandent à rester dans leur région. Le gouvernement refuse, mais il n’a pas encore effectué de mutation sur le terrain.
Le mois dernier, un groupe d’officiers avait rendu publique une lettre au
président Kabila des ex-CNDP intégrés dans l’armée régulière lui demandant de
renoncer au projet de muter leurs troupes ailleurs que dans le Kivu. La raison
invoquée : « nous connaissons bien ce terrain et nous sommes les meilleurs
pour lutter contre les rebelles FDLR ».
L a réponse officielle leur est donnée par la voix du ministre porte-parole Lambert Mende : « tout officier tout soldat qui refuse une mutation aura à subir les rigueurs de la loi. Le gouvernement congolais n’acceptera plus jamais que la discipline militaire souffre de pesanteurs politico-ethniques qui n’ont pas leur place au sein de forces armées dignes de ce nom. A bon entendeur, salut !».
La réponse est cinglante mais dans les faits rien n’a changé sur le terrain. Ce sont les mêmes ex-rebelles qui constituent la troupe chargée de ramener l’ordre notamment dans la région minière de WaliKale où ils sont accusés d’exploiter les mines pour leur propre compte. Cette accusation est en revanche fermement démentie par le gouvernement.
L a réponse officielle leur est donnée par la voix du ministre porte-parole Lambert Mende : « tout officier tout soldat qui refuse une mutation aura à subir les rigueurs de la loi. Le gouvernement congolais n’acceptera plus jamais que la discipline militaire souffre de pesanteurs politico-ethniques qui n’ont pas leur place au sein de forces armées dignes de ce nom. A bon entendeur, salut !».
La réponse est cinglante mais dans les faits rien n’a changé sur le terrain. Ce sont les mêmes ex-rebelles qui constituent la troupe chargée de ramener l’ordre notamment dans la région minière de WaliKale où ils sont accusés d’exploiter les mines pour leur propre compte. Cette accusation est en revanche fermement démentie par le gouvernement.
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