publié il y a 6 heures, 5 minutes, | Denière mise à jour le 18 octobre, 2012 à 8:11 |
Les députés ont examiné, mercredi 17 octobre, les réquisitoires du procureur général de la république qui demande la levée des immunités des députés Roger Lumbala et Eugène Diomi Ndongala. Le premier est accusé de complicité avec les rebelles du M23 tandis que sur le second pèse des soupçons de viol sur mineures. La justice ne peut les poursuivre que si l’Assemblée nationale accepte de lever leur immunité parlementaire. L’Assemblée nationale leur a demandé de venir s’expliquer devant la plénière.
Après la lecture des réquisitoires du procureur, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a évoqué la nécessité d’entendre les deux députés conformément au règlement intérieur de son institution.
Le bureau de la chambre basse du Parlement a accordé vingt-quatre heures au député Eugène Diomi Ndongala et cinq jours à Roger Lumbala, actuellement en France, pour s’expliquer devant la plénière.
Le président de l’Assemblée nationale a également annoncé la mise en place « dans les prochains jours » d’une commission qui doit statuer sur la question de la levée de l’immunité des deux députés avant une prise de position officielle de la chambre basse du parlement.
Réfugié en France après avoir été interpelé par les services de sécurité burundais, Roger Lumbala, est accusé par le gouvernement congolais d’être de connivence avec la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) qui sévit dans la province du Nord-Kivu depuis le mois de mai.
Selon le porte parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, le député de l’opposition a été mis en résidence surveillée à Bujumbura avant de trouver refuge à l’ambassade d’Afrique du Sud dans la capitale burundaise et de se rendre ensuite à Paris.
Roger Lumbala a toujours rejeté l’accusation de haute trahison. « Je ne suis pas du M23. Je ne suis pas en contact avec les amis du M23 », a-t-il déclaré à Radio Okapi depuis Paris.
Accusé de viol sur mineures, Eugène Diomi Ndongala, a disparu en juin dernier avant de réapparaitre le 11 octobre dernier.
Il accuse les services de sécurité congolais de l’avoir enlevé et détenu dans un lieu secret pour l’interroger au sujet des actions que mènerait le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, pour conquérir le pouvoir.
Mais pour Lambert Mende la disparition puis la réapparition de Diomi Ndongala relève d’une « supercherie ».
« Diomi Ndongala est présumé avoir violé des filles et la meilleure de choses pour lui, c’est de cesser de politiser cela et de se présenter devant ses juges », a-t-il indiqué.
Lire aussi sur radiookapi.net:
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Le bureau de la chambre basse du Parlement a accordé vingt-quatre heures au député Eugène Diomi Ndongala et cinq jours à Roger Lumbala, actuellement en France, pour s’expliquer devant la plénière.
Le président de l’Assemblée nationale a également annoncé la mise en place « dans les prochains jours » d’une commission qui doit statuer sur la question de la levée de l’immunité des deux députés avant une prise de position officielle de la chambre basse du parlement.
Réfugié en France après avoir été interpelé par les services de sécurité burundais, Roger Lumbala, est accusé par le gouvernement congolais d’être de connivence avec la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) qui sévit dans la province du Nord-Kivu depuis le mois de mai.
Selon le porte parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, le député de l’opposition a été mis en résidence surveillée à Bujumbura avant de trouver refuge à l’ambassade d’Afrique du Sud dans la capitale burundaise et de se rendre ensuite à Paris.
Roger Lumbala a toujours rejeté l’accusation de haute trahison. « Je ne suis pas du M23. Je ne suis pas en contact avec les amis du M23 », a-t-il déclaré à Radio Okapi depuis Paris.
Accusé de viol sur mineures, Eugène Diomi Ndongala, a disparu en juin dernier avant de réapparaitre le 11 octobre dernier.
Il accuse les services de sécurité congolais de l’avoir enlevé et détenu dans un lieu secret pour l’interroger au sujet des actions que mènerait le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, pour conquérir le pouvoir.
Mais pour Lambert Mende la disparition puis la réapparition de Diomi Ndongala relève d’une « supercherie ».
« Diomi Ndongala est présumé avoir violé des filles et la meilleure de choses pour lui, c’est de cesser de politiser cela et de se présenter devant ses juges », a-t-il indiqué.
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