publié il y a 9 heures, 12 minutes, | Denière mise à jour le 14 octobre, 2012 à 2:34 |
Le président de la république française, François Hollande a inauguré, samedi 13 octobre à l’Institut français de Kinshasa, la médiathèque Floribert Chebeya, du nom de l’ancien activiste des droits de l’homme, secrétaire exécutif de la Voix des sans voix (VSV) assassiné le 2 juin 2010. Présent à la cérémonie, l’actuel directeur exécutif de cette ONG, Dolly Ibefu explique que cet acte de la France est une reconnaissance du travail qu’a abattu Floribert Chebeya.
« Pour nous cette inauguration a essuyé nos larmes. Cet acte vient de montrer que Floribert Chebeya était dans un engagement pour des valeurs universelles même si son pays ne l’accepte pas parce que c’est pour ça qu’on a décidé de le tuer mais ailleurs on reconnait son travail », a déclaré Dolly Ibefu.
Pour lui, Floribert chebeya et Fidèle Bazana resterons à jamais graver dans la mémoire des Congolais et des étrangers.
Dolly Ibefo demande que justice soit faite pour que son ONG pardonne l’Etat congolais qu’il considère comme commanditaire de l’assassinat de Chebeya.
« Nous ne demandons que plus de justice. Nous ne pouvons accorder notre pardon que si l’Etat congolais accepte que c’est lui qui a organisé et exécuté l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazama. L’Etat congolais doit aussi nous donner des raisons qui l’ont poussé à le faire et nous garantir que les autres défenseurs de droits de l’homme ne seront pas exécutés comme Floribert Chebeya », a-t-il ajouté.
Floribert Chebeya a été retrouvé mort dans la nuit du 1er au 2 juin dans un quartier périphérique de la ville de Kinshasa. Son chauffeur, Fidèle Bazana, lui aussi déclaré mort, n’a jamais été retrouvé.
Un procès dans l’affaire Chebeya a été ouvert vendredi 12 novembre à la Cour militaire de la Gombe à Kinshasa avec huit prévenus à la barre. Tous des policiers dont le colonel Daniel Mukalay qui sera condamné à mort le 23 juin 2011.
Ce jugement a toujours été contesté par les familles biologique et professionnelle de Chebeya. Avec leurs avocats, ils sont allés en appel demandant notamment la comparution du général John Numbi qu’ils considèrent comme le suspect numéro un de cet assassinat.
Avant de venir à Kinshasa, François Hollande avait promis, jeudi 11 octobre, de s’entretenir avec le président congolais Joseph Kabila au sujet du procès de l’assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya.
« Je sais qu’il y a ce procès qui est attendu parce que c’est un militant des droits de l’homme qui a été assassiné et que sa famille, ses proches, ses amis demandent justice », avait indiqué le président français.
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Pour lui, Floribert chebeya et Fidèle Bazana resterons à jamais graver dans la mémoire des Congolais et des étrangers.
Dolly Ibefo demande que justice soit faite pour que son ONG pardonne l’Etat congolais qu’il considère comme commanditaire de l’assassinat de Chebeya.
« Nous ne demandons que plus de justice. Nous ne pouvons accorder notre pardon que si l’Etat congolais accepte que c’est lui qui a organisé et exécuté l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazama. L’Etat congolais doit aussi nous donner des raisons qui l’ont poussé à le faire et nous garantir que les autres défenseurs de droits de l’homme ne seront pas exécutés comme Floribert Chebeya », a-t-il ajouté.
Floribert Chebeya a été retrouvé mort dans la nuit du 1er au 2 juin dans un quartier périphérique de la ville de Kinshasa. Son chauffeur, Fidèle Bazana, lui aussi déclaré mort, n’a jamais été retrouvé.
Un procès dans l’affaire Chebeya a été ouvert vendredi 12 novembre à la Cour militaire de la Gombe à Kinshasa avec huit prévenus à la barre. Tous des policiers dont le colonel Daniel Mukalay qui sera condamné à mort le 23 juin 2011.
Ce jugement a toujours été contesté par les familles biologique et professionnelle de Chebeya. Avec leurs avocats, ils sont allés en appel demandant notamment la comparution du général John Numbi qu’ils considèrent comme le suspect numéro un de cet assassinat.
Avant de venir à Kinshasa, François Hollande avait promis, jeudi 11 octobre, de s’entretenir avec le président congolais Joseph Kabila au sujet du procès de l’assassinat du défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya.
« Je sais qu’il y a ce procès qui est attendu parce que c’est un militant des droits de l’homme qui a été assassiné et que sa famille, ses proches, ses amis demandent justice », avait indiqué le président français.
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