Les forces militaires
pro-gouvernementales à Saké, ce 3 décembre 2012.
REUTERS/Goran
Tomasevic
Les forces militaires
pro-gouvernementales à Saké, ce 3 décembre 2012.
REUTERS/Goran
Tomasevic
Par RFI
Dans l’est de la RDC, deux jours après le départ du M23 de Goma, l’Etat se réinstalle peu à peu. Ce lundi, des soldats de l'armée régulière de République démocratique du Congo ont quitté la ville de Sake pour se déployer dans la ville-clé de l'est de la RDC, a constaté une journaliste de l'AFP. Dans le même temps, le gouverneur du Nord-Kivu est revenu dans la capitale provinciale. Pour ce retour, il était accompagné du ministre de l’Intérieur.
Avec notre envoyé spécial,
C’est une opération de reconquête en douceur que semblent avoir lancé les autorités congolaises. Deux semaines après son départ en urgence de Goma, le gouverneur de la province, à peine de retour, a bien indiqué qu’il se gardait de tout triomphalisme et que la population devait éviter tout acte de vengeance.
Pour bien appuyer ce retour de l’Etat, Julien Paluku était accompagné du ministre de l’Intérieur et du patron de l’Agence nationale de renseignement. A l’issue d’une réunion avec les Nations unies, Richard Muyej, le ministre de l’Intérieur, a promis que des discussions avec le M23 commenceraient bientôt mais sans préciser la date exacte.
Pour l’heure, la présence la plus visible de l’Etat à Goma est à chercher au sein des forces de l’ordre. Le patron de la police congolaise est arrivé hier pour encadrer le redéploiement dans la ville.
A ce jour, le nombre exact de policiers opérationnels n’est pas certain. Des dignitaires de la police parlent de 1800 agents recensés alors que des sources onusiennes évoquent un chiffre de 1300. Les forces militaires pro-gouvernementales, elles, sont à Saké. Des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des miliciens Maï Maï ont réinvesti cette localité située à environ 25 kilomètres de Goma.
L’Etat semble donc reprendre le contrôle des zones qu’il avait perdues mais le M23 fait toujours planer la menace d’une reconquête. Goma est encore à portée de canon de la rébellion. Ses avant-postes se trouvent à Munigi, soit à 3500 mètres de l’aéroport et à 6 kilomètres du centre-ville.
C’est une opération de reconquête en douceur que semblent avoir lancé les autorités congolaises. Deux semaines après son départ en urgence de Goma, le gouverneur de la province, à peine de retour, a bien indiqué qu’il se gardait de tout triomphalisme et que la population devait éviter tout acte de vengeance.
Pour bien appuyer ce retour de l’Etat, Julien Paluku était accompagné du ministre de l’Intérieur et du patron de l’Agence nationale de renseignement. A l’issue d’une réunion avec les Nations unies, Richard Muyej, le ministre de l’Intérieur, a promis que des discussions avec le M23 commenceraient bientôt mais sans préciser la date exacte.
Pour l’heure, la présence la plus visible de l’Etat à Goma est à chercher au sein des forces de l’ordre. Le patron de la police congolaise est arrivé hier pour encadrer le redéploiement dans la ville.
A ce jour, le nombre exact de policiers opérationnels n’est pas certain. Des dignitaires de la police parlent de 1800 agents recensés alors que des sources onusiennes évoquent un chiffre de 1300. Les forces militaires pro-gouvernementales, elles, sont à Saké. Des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des miliciens Maï Maï ont réinvesti cette localité située à environ 25 kilomètres de Goma.
L’Etat semble donc reprendre le contrôle des zones qu’il avait perdues mais le M23 fait toujours planer la menace d’une reconquête. Goma est encore à portée de canon de la rébellion. Ses avant-postes se trouvent à Munigi, soit à 3500 mètres de l’aéroport et à 6 kilomètres du centre-ville.
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