publié il y a 4 heures, 9 minutes, | Denière mise à jour le 19 octobre, 2012 à 9:44 |
"En RDC, pour avoir un poste au gouvernement ou pour la garder indéfinement, il ne suffit par d'être compétent mais plutôt savoir faire des gloires à Kabila, le chef de l'Etat, le tout puissant, le décideur de tout. Lui même incompétant, il garde au tour de lui des ministres sans aucune vision politique pour le pays"
Malgré que les députés de la majorité aient décidé de maintenir le ministre de la Défense à son poste, il apparaît au vu des résultats du vote que certains élus du camp présidentiel ont voté pour la motion parce que le nombre d’opposants dans la salle n’avoisinaient pas les 150, selon des députés de l’opposition.
Cette dernière a déploré le choix de la majorité le qualifiant de complaisant. La majorité quant à elle a salué ce vote qu’elle qualifie de « judicieux et démocratique », estimant qu’il représente une victoire.
La motion de défiance contre le ministre Luba Ntambo avait été introduite à l’Assemblée nationale à la mi-juillet après que les rebelles du M23 avaient conquis plusieurs localités dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Le ministre n’avait pas été entendu à l’époque parce qu’il était en déplacement à l’étranger.
Le ministre Luba Ntambo avait déjà été entendu à huis clos à l’Assemblée nationale début juin sur la mutinerie des officiers de l’armée au Nord-Kivu. Les conclusions de cette interpellation n’avaient pas été rendues publiques.
En séjour au Nord-Kivu le même mois, le Premier ministre qu’accompagnaient plusieurs membres du gouvernement dont le vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Alexandre Luba Ntambo, avait promis à la population de Rutshuru de combattre la rébellion du M23. Matata Ponyo avait exclu toute idée de négociation et avait promis de donner tous les moyens nécessaires à l’armée pour finir militairement cette guerre.
Fin juillet, le président Kabila avait dit envisager les options militaires, politiques et diplomatiques ou la combinaison de trois pour mettre un terme à la guerre au Nord-Kivu.
Au cours d’une réunion de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) tenu en marge d’un sommet de l’Union africaine à Addis Abeba, les chefs d’Etat de la CIRGL ont résolu de déployer une force internationale neutre le long de la frontière entre le Rwanda et la RDC pour combattre les groupes armés dont le M23 et les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). La RDC accuse le Rwanda de soutenir le M23. Des accusations que le Rwanda, récemment élu comme membre non permanent du conseil de sécurité de l’ONU, a toujours niées.
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