samedi 13 octobre 2012

Lettre ouverte AUX HOMMES POLITICIENS CONGOLAIS



 
CENTRE  D’ETUDES  STRATEGIQUES  SUR  LES PAYS  DES GRANDS-LACS
         Contact: 1B Waterlow Road, London N19  5NJ  unioncongolaise@yahoo.fr  

                                     

                                          AUX HOMMES  POLITICIENS  CONGOLAIS                                                       

                                             EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE

                                                              DU CONGO (TOUS)

 Ref: FCDD/MCB-RM/002/1012                                                          

Objet: Trop, c’est Trop : l'holocauste : Nous voulons enfin la paix

Messieurs,
NOUS FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA ; tenons par la présente vous rappeler votre rôle en tant que homme, mari et père de famille parce que, depuis que notre pays a été envahi par des tueurs-tutsi-rwandais, vous avez abandonné votre rôle de garant et de protecteur des femmes, enfants, hommes congolais, et nous insistons sur le sort des femmes que nous sommes.
A l’heure actuelle, plus de 6.000.000 de congolais et congolaises ont été massacrés à l’est du pays sans que vous, hommes politiques ou hommes tout court ne puissiez les protéger et prendre leur défense ? Où est votre honneur d’homme, avez-vous géré ce drame en bon père de famille ??? Pourquoi n’aviez vous jamais oser demander des indemnisations pour les familles des victimes ?
C’est pourquoi nous tenons instamment à vous rappeler, au cas où vous l’ignoriez que notre pays, la République Démocratique du Congo, est sous occupation politico-militaire étrangère et la conséquence de celle-ci est que le territoire du Kivu est en fait l’objet d’une annexion rampante au profit du Rwanda qui en fait exerce la plénitude de ses prérogatives sur ce territoire et que le gouvernement congolais n’y exerce plus son impérium.
La tentative de la création du territoire de Minembwe par le RDC/Goma est un des plusieurs stratagèmes qu’use le Rwanda pour s’adjuger cette partie de la RDC et au-delà, l’ensemble du pays.
Il s'agit d'une opération effectuée  non en vertu d’un traité, par laquelle la totalité ou une partie d'un territoire d'un Etat passe sous la souveraineté d’un autre Etat, mais suite à plusieurs accords maffieux signés entre le gouvernement et des bandes de mercenaires rwandais, dont le plus significatif est celui signé avec le CNDP. 
Comment aviez-vous laissé faire Raymond Tshibanda, alors ministre de la coopération internationale aller signer un accord engageant notre pays avec un individu sans qualité ni titre du nom de Désire KAMANZI, qui n'est qu'un criminel rwandais prétendument président du CNDP ? Quel déshonneur !
Comment pouvez-vous vous laisser manipuler par une bande de criminels tutsi-rwandais au détriment des intérêts de toute une nation, de tout un peuple?
Comment ne pouviez-vous pas récuser l’envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies, Monsieur Olessegun Obasanjo, dès l’instant où il était apparu que celui-ci n’était plus crédible de par le fait qu’il avait choisi d’embrasser et de danser avec ces criminels qui nous tuent et qui nous massacrent ? Dites-nous maintenant qui est le chef du CNDP ? Et qu’est devenu ce mouvement ? Que des mensonges !
Comment, pour la signature d’un texte d’une nature aliénant la souveraineté du pays et qui requiert la ratification par le vote du Parlement, vous aviez pu laisser un simple ministre aller engager ainsi tout un pays ? Et la conséquence de cette méprise juridique et diplomatique est la pérennisation de l’occupation de notre pays et la mise en danger de mort permanent des femmes et des enfants sans défense.
C’est pourquoi, nous avons jugé important de vous rappeler que cet accord signé le 23 mars 2009 à Goma n’est qu’un contrat sous-seing privé signé entre deux entités incompétentes juridiquement. D’un cote, il s’agit d’un membre d’un gouvernement qui fait allégeance à une puissance étrangère, et de l’autre, un groupe de mercenaires qualifié d’abusivement « rébellion ».
1.-Il comporte dans cet accord des éléments dolosifs qui dès le départ l’avait rendu caduc car en droit international, le dol est tout procédé trompeur employé par un Etat pour obtenir le consentement d'autres Etats qui vont devenir parties à un traité : il doit avoir été déterminant du consentement.
La Communauté internationale, pour tromper l’opinion l'avait intitulé « Accord de paix signé entre la République Démocratique du Congo et le CNDP ». Encore une fois, vous avez été naïfs de croire qu’il s’agissait réellement d’un accord de paix, alors qu’il s’agissait d’une subterfuge pour faire la part belle à des criminels rwandais pour les intégrer au gouvernement, dans l’administration, dans la diplomatie, dans l’armée, dans la police, dans les services de sécurité et dans les entreprises publiques.
Vous avez été également naïfs de prêter foi aux autosatisfactions de ces deux parties à cet accord maffieux lorsqu’elles  vous ont fait croire qu’elles se félicitent de cet accord qui les converge dans la vie politique nationale.
De son côté, la Monuc, par le biais de son chef à l’époque, Mr. Alan DOSS, avait promis d’aider les parties signataires dans la mise en œuvre de cet accord qui ramènerait la paix au Congo alors que ce ne sont que des mensonges !!!
Messieurs, combien de fois ces tueurs tutsi-rwandais doivent vous tromper et vous manipuler alors qu’ils l’avaient déjà fait lors de la signature de « l’accord de paix de Lusaka » de juillet 1999 ?
Ne vous souvenez vous donc de rien ? A cette époque là, les commanditaires de cette félonie avaient prétendu qu’avec la signature de cet accord, les troupes rwandaises allaient quitter notre pays. On les a vues quitter le territoire congolais pour revenir nuitamment en tenue civile transportées par des camions de la Monuc. Vous ne vous en souvenez plus ?
2.- Dès l’instant où le gouvernement actuel à Kinshasa est une sorte de gouvernement de « Vichy », faisant allégeance au pouvoir de Kigali au Rwanda, comme fut le cas en France sous l’occupation de l’Allemagne  nazie, son  consentement s’en trouve vicié et corrompu.
C'est l'un des procédés les plus invoqués en droit international, en matière de vice de consentement. Il doit s'agir d'un acte imputable directement ou indirectement à un Etat ayant participé à la négociation, et qui corrompt le consentement du représentant d'un autre Etat-partie. (Voir l’art. 50 de la Convention de Vienne de 1969). Ceci est valable pour tous les accords signés par ce gouvernement.
3.- La contrainte exercée sur le représentant de l'Etat. (Art. 51) : lors des « négociations » de l’accord de paix de Lusaka, Laurent Désiré Kabila  avait été contraint de signer l’accord par la contrainte.
Cela peut être une contrainte psychologique ou physique, menaçant la vie privée, familiale, ou professionnelle du représentant de l'Etat.  L'exemple le plus connu est la pression physique exercée par Hitler en 1939 sur le président tchécoslovaque pour le forcer à conclure un traité instaurant un protectorat allemand sur le territoire des Sudettes. Ce traité a été dénoncé après la guerre comme invalide, car conclu sous la contrainte.
A ce jour, Joseph Kabila signe par complaisance tout simplement parce que c’est usurpateur du fait qu’il n’est pas Congolais. Il y a donc là erreur sur le plénipotentiaire.  
Par conséquent, tout ce qu’il signe au nom du Congo est nul en droit. Ses rires à gorge déployé avec ses compères criminels Kagamé et Museveni prouvent à suffisance son mépris qu’il a toujours éprouvé contre le peuple congolais. Quel est ce chef d’Etat congolais qui resterait inerte alors que son pays est l’objet d’une agression étrangère ?
Messieurs, saviez-vous que le texte de ce document de l’accord avec le CNDP, était gardé secret par toutes les parties durant les négociations, n’a pas été lu devant l’assistance avant sa signature ?
Vous n’avez pas réagi aux déclarations mensongères du gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, sur radio Okapi qui avait  dit que l’accord prévoyait la fin des hostilités, la transformation des groupes armées en partis politiques, le retour des déplacés et des réfugiés chez eux et, sans être explicite, l’intégration des cadres de tous les groupes armés dans la vie politique nationale. Où en sommes-nous aujourd’hui ? La paix est-elle revenue au Congo ?
C’est pourquoi NOUS FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA tenons à clarifier les choses en vous faisant voir vos erreurs et vos compromissions et en vous mettant devant vos responsabilités.
D’emblée, nous tenons de mettre à nu le rôle de Joseph Kabila et celui de Vital Kamehere qui sont deux personnages clés impliqués dans les malheurs que nous femmes connaissons et subissons tous les jours:
I.-KABILA, UN PRODUIT DE L’INVASION RWANDAISE
Joseph Kabila a réussi l’une des missions lui confiées : Faire du Congo et des Congolais des proies faciles, sans défense ni sécurité, face au Rwanda et de pérenniser l’occupation de l’Est de la RDC et enfin d’assujettir tout le Congo.
Il est le cheval de Troie introduit au Congo.
Joseph Kabila” est parmi les plus grands criminels de l’histoire de l’humanité imposé au peuple congolais par le truchement d’une escroquerie et mascarade électorale avérée.
Sa vraie place est, non à l’air libre et encore moins au Sommet de l’Etat Congolais, mais en prison après avoir été traduit devant le Tribunal Pénal international pour :
 
- imposture, esclavagisme, dictature, crime de génocide, viols et violences sexuelles, corruption, trafic illicite d’armes, commerce dangereux d’uranium, blanchiment d’argent sale, violations massives et systématiques des libertés des droits fondamentaux de l’homme, tortures, pillage accéléré et inconsidéré des richesses naturelles de la RD Congo, peines réservées aux esclaves (mutilations, peines de fouet), traitements cruels, inhumains et dégradants, massacres à large échelle, création et entretien des conflits armés, alliances avec les génocidaires, crimes de guerre et crimes contre l’humanité -.:

 à exterminer des milliers des soldats ex-FAZ : à Kitona, à Kamina, à Pweto…. ;
 à bloquer la réhabilitation de notre seule armée officielle, nationale et républicaine : des soldats-ex-FAZ disséminés dans le monde alors que les politiciens qui leur donnaient des ordres et des instructions, sous le régime de Mobutu, se trouvent dans les institutions de l’Etat à Kinshasa 
C’est la seule armée capable de protéger les populations, les biens, les institutions démocratiques, les gestionnaires de l’Etat ; de défendre les frontières nationales et l’intégrité de notre territoire, de participer au développement du pays…. ;
 à faire échouer le programme DDR (désarmement des milices congolaises à la solde des seigneurs de guerre, leur démilitarisation, leur internement dans les casernes pour qu’on procède à leur identification individuelle sur base des qualifications individuelles, de l’équilibre régional… ; réinsertion sociale des démobilisés et des retraités volontaires…) ;

 à bloquer le départ ordonné de toutes les troupes et milices étrangers du territoire national : il a même scellé des alliances avec des interahamwe génocidaires rwandais hutus ;
*      à bloquer la réforme des services de sécurité, de sûreté et des renseignements du pays : les services opérations jusqu’à ce jour sont hérités de la dictature et sont sous le contrôle des étrangers : DEMIAP, PIR, ANR… ;

*      à tromper les Congolais avec le bricolage appelé le “brassage” et le “mixage” des milices (mots qui ne se trouvent nulle part dans les résolutions du dialogue inter congolais) : ces milices “brassées” et “mixées” sont les milices périphériques des seigneurs de guerre. Leurs troupes d’élite sont gardées au frais et au vert sur notre territoire national.

*      Il est parmi les planificateurs des « rebellions » du CNDP et du M23

*       à entretenir des procédés de « réconciliations » floues et mensongères aux travers des accords dits, « Umoja wetu », « KimiaI », « KimiaII », »AmaniI », « Amani II », et sur le plan International, « Nairobi I », « Nairobi II »,  les récents accords d’« Addis-Abeba » et de « Kampala I » et très bientôt « Kampala II »
 à créer des milices “brassées” et “mixées” non expérimentées pompeusement appelées “FARDC” des escadrons de la mort, des milices de répression des manifestations populaires pacifiques, des opposants politiques et d’opinion, de toute manifestation de conscience nationale.
Ces milices sont même à dessein placées dans des conditions déplorables qu’elles se découragent ; se livrent, pour survivre, au rançonnement de la population, au pillage des biens, aux viols et violences sexuelles…

Elles sont même placées dans des conditions hygiéniques insalubres pour qu’elles soient décimées par des maladies épidémiques et endémiques (choléra, sida) ; aux viols et violences sexuelles pour transmettre aux victimes des maladies comme le sida… ;
 à perpétuer des conflits armés dans le Pays et dans la région pour déstabiliser notre pays : l’instabilité politique et l’insécurité étant l’une des conditions propices au pillage des richesses nationales, à l’extermination des populations, au blocage du développement de notre pays : est l'homme de main de l'instauration de la politique du chaos voulue par les grandes puissances pour déstructurer notre pays en le mettant à genoux….
 à entretenir toute une Armée composée d’étrangers (GSSP) : ougandais, tanzaniens, rwandais, burundais : qui sont des escadrons de la mort protégeant l’imposteur, protégeant son pouvoir et son le régime. Ils sont prêts à massacrer les Congolais comme des chèvres et des mouches à chaque manifestation, à chaque contestation ;

 Les soi-disant policiers sont en réalité ses militaires, des escadrons de la mort étrangers habillés comme des policiers pour tromper l’opinion ;
 à poursuivre, malgré l’embargo décrété par l’ONU, la circulation et le trafic illicite d’armes au Congo et dans la région ;

Sa complicité avec le M23 se fait voir  au jour le jour aux travers des rencontres diplomatiques infructueuses : Addis-Abeba, Goma, Kampala I, Kampala II. La consécration de cette félonie fut son petit discours  truffés des mensonges et d’incohérence qu’il a prononcé  aux Nations-Unies sans citer le pays agresseur.
II.- VITAL KAMEHERE L’IDEOLOGUE DE JOSEPH KABILA

1.- LES MENSONGES DE KAMEHERE

Il y en a plusieurs, mais nous avons choisi l’un des plus significatifs.
 
C’est en relisant des extraits de son livre « pourquoi j’ai choisi Kabila » que l’on va se rendre compte de la fourberie de cet homme aux origines douteuses qui a fait campagne en 2006 pour KABILA, le bourreau des femmes du Congo.
 
Nous vous laissons lire des extraits de ces mensonges de Kamehere qui ont porté Joseph Kabila au pouvoir parce que vous oubliez vite les faits et événements historiques qui datent pourtant d’hier et sombrez dans l’amnésie jusqu'à le porter au pinacle comme chef de l’opposition !

Lorsque vous auriez lu ses mensonges, vous n’aurez plus de doute sur sa personne. Celui qui a menti, mentira toujours.

Pourquoi j'ai choisi Joseph Kabila (Extrait du livre de V.Kamerhe sur la formation de Joseph)
La jeunesse et la formation d'un Chef
Néanmoins, nous savons que Joseph Kabila Kabange est né à Fizi, le 04 juin 1971, de Laurent-Désiré Kabila et de maman Sifa Mahanya. Fils jumeau d'un maquisard recherché, il a une jumelle, Jeannette Kabila. Sa vie fut couverte d'une profonde discrétion pour des raisons que l'on peut comprendre, Mobutu n'épargnant personne lui ayant opposé une lutte armée.
N'empêche il est temps de donner quelques détails, une fois pour toutes, pour mettre fin aux spéculations maladives qui s'évaporent dans le ciel congolais.
S'agissant de son parcours scolaire et académique, le Président Joseph Kabila a commencé ses études primaires dans le maquis de Fizi et va les terminer à l'école française de Dar-es-Salaam. Il a entamé et terminé dans la même ville ses études secondaires où il a obtenu l'équivalent du diplôme d'état congolais.
Sans doute il aurait dû comme tout jeune, immédiatement continuer sa formation universitaire, mais c'était sans compter avec la révolution dont les fondements philosophiques pour l'action future avaient déjà commencé en Tanzanie par une formation militaire.
L'histoire nous apprend d'ailleurs qu'il suivra son père dans le combat contre le régime Mobutu pendant que sa jumelle Jeannette va étudier à l'Université de Makerere, en Ouganda pendant deux ans d'abord et ensuite à l'Université de Windhoek où elle obtient une licence en Communication. Il sied de noter que Joseph Kabila, lui-même, était inscrit à l'Université de Makerere avant d'aller rejoindre M'Zee dans la guerre de libération du Congo.
Ne voulant pas rester en marge du monde et des mutations technologiques actuelles, et ce, après la victoire finale des Forces de l'Alliance sur le régime MPR. Kabila Kabange a parfait sa formation d'officier à l'Université de la Défense Nationale de Pékin.
Soucieux d'offrir le meilleur de lui-même dans l'accomplissement de sa tâche importante, le Président Joseph Kabila s'est inscrit au Washington International University pour des cours par correspondance, cours qu'il a brillamment assumés. Il a reçu le titre de « Bachelor of Arts in International studies and diplomacy »
Pour l'authentification de ce document, deux avenants y sont annexés.
Joseph Kabila a fait tout cela en silence pour qu'il puisse lui-même augmenter sa vision des hommes du monde dans l'humble but de servir. Il refuse le culte du diplôme et pense que l'intelligence d'un homme se mesure par sa capacité d'apporter des solutions aux problèmes multiples qui se posent à sa société et non par l'accumulation de diplômes.
Son action personnelle dans le domaine de la paix et sa perspicacité politique lui ont valu un diplôme d'honneur n° 67 de la Hankuk University of Foreign Studies. Sous la plume de Sung Joon Yoo, PH.d, on peut lire le texte suivant : «  cette personnalité a donné des contributions significatives au processus de paix, il a favorisé le développement social et économique de son pays, il a contribué à l'enrichissement des relations bilatérales entre la République de Corée du Sud et la République Démocratique du Congo en promouvant la réconciliation et la coopération en Corée. En reconnaissance de ce accomplissement et avec l'aval du Comité de l'Institut Supérieur, nous lui décernons un diplôme de Docteur en Sciences Politiques »
C'est exactement le même diplôme qui a été décerné à Son Excellence Sam Nujoma, ancien Président de la Namibie, avec le titre de Docteur qu'il a porté tout au long de son mandat à la tête de la République Namibienne.
Il faut le dire sans ambages : d'une manière générale toute la polémique entretenue par certains esprits malveillants autour de la question de diplôme pour devenir Président de la République, n'a aucun sens.
Je connais de grands hommes d'Etat à travers le monde qui ont été de très bons gestionnaires alors que ce n'était que de brillants autodidactes. Je pense à l'ancien Premier Ministre Français Bérégovoy, à l'ancien Président Polonais Lech Walessa qui de simple ouvrier qualifié aux chantiers navals de Gdansk, est devenu, à la tête du Syndicat Solidarnosc, Président de la République…
J'entends ici et là des gens évoquer des critères de diplôme de licence ou de doctorat pour devenir Président de la République. Tant qu'ils y sont, ils feraient mieux de faire de tous les Docteurs en sciences des Présidents de la République et de tous les Présidents de la République, des Docteurs en sciences. Ce qui est une aberration.
Joseph KABILA : chef militaire
Lors de sa formation militaire de base en Tanzanie, Joseph Kabila se distingue par son aptitude au commandement et par ses qualités morales d'officier et de meneur d'hommes.
C'est ainsi que M'Zee lui confie en 1996 et malgré son jeune âge, la direction des opérations sur l'axe Kisangani.
Les succès qu'il remporte lors de ses premiers commandements notamment à Kisangani et sur l'axe Lubumbashi suscitent l'admiration de ses collègues officiers et surtout celle de son père M'Zee Laurent-Désiré Kabila qui n'hésite plus à lui confier des charges plus lourdes.
Le 16 mai 1997, Joseph Kabila à la tête des troupes de libération de l'Afdl, entre triomphalement dans la Ville de Kinshasa.
Son sens élevé du devoir d'officier, ses qualités d'organisateur et son amour pour la patrie et le travail bien fait, amènent M'Zee à nommer Joseph Kabila Chef d'Etat-Major Général Adjoint des FAC en 1997 puis Chef d'État-major Général, en remplacement du Général Kifwa en 1998.
Soucieux de parfaire ses études militaires, Joseph Kabila est envoyé en Chine pour y suivre, à l'Université de la Défense de Pékin, les cours de hautes stratégies et de commandement des opérations interarmées.
Revenu au pays en pleine guerre, Joseph Kabila est nommé Général-Major et Commandant de la Force Terrestre, fonction qu'il assumera jusqu'au 16 janvier 2001. Pendant la guerre, Joseph Kabila est de tous les fronts : Aéroport de N'djili, Mbandaka et l'Equateur, Mbuji-Mayi, Kabinda et le Kasaï-Oriental, Pweto et le Katanga… sans compter la résistance à l'Est qu'il soutient discrètement mais efficacement.
Il est partout à la fois, Il planifie tout et contrôle tout. Il est aimé par ses collègues Officiers et surtout par la troupe sur laquelle il porte une attention particulière.
Il suit d'une manière minutieuse les aspects militaires de l'accord de Lusaka, ceux des Accords de Pretoria et de Luanda signés respectivement avec le Rwanda et l'Ouganda ainsi que ceux du Dialogue Inter congolais.
Pour ce faire, il fait singulièrement confiance à un brillant Officier, le Général Didier Etumba qui, se confiant un jour à moi, dira : «  Vital, le Chef m'épate chaque jour ; ses schémas pour la résolution des grandes questions militaires de différents processus sont d'une pertinence et d'une inspiration prodigieuses… »
Je me souviens, et avec moi, les Généraux Kalume et Munene, qui à Lusaka, lors de la première réunion de la Commission Militaire Mixte instituée par l'Accord de Lusaka, il avait été demandé au Général Didier Etumba d'esquisser un plan de déploiement de la MONUC en République Démocratique du Congo.
Bien que néophyte dans les matières militaires, je me rappelle encore très bien des observations pertinentes faites par le Général Joseph Kabila, appuyées par le Général Kalume, dans une chambre au 3è étage de l'Hôtel Intercontinental de Lusaka.
Je me souviens enfin que ce plan, présenté concurremment avec ceux des Rwandais et des Ougandais, aux premiers experts de l'ONU (Un Colonel Français, un Colonel Britannique et un Colonel américain), avait été jugé meilleur et retenu quasiment sans modification. La Carte militaire dressée à cet effet par le Général Didier Etumba, avait été demandée par ces trois experts de l'ONU, qui la prirent avec eux 
S/é: Vital Kamerhe
Extrait de son livre : "Pourquoi j'ai choisi Joseph Kabila"
où il parle des études du Président
2.- SON ACTION NEFASTE ENVERS LES FEMMES

Messieurs,

Poursuivant le calendrier caché des tueurs-tutsi rwandais, VITAL KAMEHERE, alors Président de l’Assemblée Nationale, avait, sur injonction de Joseph Kabila, avait fait voter la loi d’amnistie dont le projet avait été présente par le Ministre Mutombo Bakafwa Senda, Ministre de la Justice de l’époque.
Cette loi comme vous pouvez le constater, consacre l’impunité des tueurs-tutsi-rwandais et leur donne le droit de tuer les femmes congolaises au su et au vu de vous, hommes politiques congolais !

Quelle honte !!!
 Ne rejetez pas la responsabilité à la MONUSCO parce qu’elle ne fera rien et vous le savez bien. Son responsable : Roger Meece s’occupe de protéger les intérêts des puissances étrangères, des multinationales et consort. (cf. la lettre ouverture des Femmes de la Diaspora Congolaise adressée au Secrétaire Général de l'ONU) qui organisent le pillage des matières stratégiques de notre pays pour les négocier à Kigali et à Bujumbura. Vous devez et avez l’obligation de chasser les occupants de notre pays, mais vous vous terrez dans un silence coupable et complice.

VOICI LE CONTENU SOMMAIRE DE CETTE LOI D’AMINISTIE
Article 1er
Il est accordé à tous les Congolais résidant sur le territoire de la République Démocratique du Congo ou à l’étranger une amnistie pour faits de guerres et insurrectionnels commis dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Article 2
Aux termes de la présente loi, on entend par: 
• Faits de guerres, les actes inhérents aux opérations militaires autorisées par les lois et coutumes de guerres qui, à l’occasion de la guerre, ont causé un dommage à autrui;
Faits insurrectionnels, les actes de violence collective de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national. 
Article 3

La présente loi d’amnistie ne concerne pas le crime de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité.
Article 4

La présente loi ne porte pas atteinte aux réparations civiles, aux restitutions des biens meubles et immeubles ainsi qu’aux autres droits dus aux victimes des faits infractionnels amnistiés.
Article 5

Les faits amnistiés sont ceux commis pendant la période allant du mois de

Juin 2003 à la date de la promulgation de la présente loi. 

Article 6
Le ministre de la justice est chargé de l’exécution de la présente loi qui

entre en vigueur à la date de sa promulgation.

Fait à Kinshasa le 7 mai 2009

Joseph KABILA KABANGE

A cause de cette loi inique et cynique, voici à quoi nous assistons :
Enfants violés, vieillards violés, femmes violées, enterrées vivantes, femmes mutilées, femmes meurtries, femmes sauvagement tuées et à qui ces criminels enfoncent des sticks de bois, des débris de verre  et du sable dans leurs vagins… tout ceci se passe devant vous, hommes politiques congolais sans que vous puissiez réagir pour mettre fin à ces massacres et carnages et nous protéger, préférant sauvegarder vos intérêts personnels et vos privilèges.
Messieurs,
Au lieu de vous plaindre tout le temps auprès des institutions internationales ou auprès de certaines hautes personnalités, vous devez plutôt vous organiser en résistant afin de bouter dehors tous les tueurs tutsis rwandais de notre pays.
Vous en avez les moyens, mais c’est la peur, la concussion et la compromission qui vous en empêchent. Nous vous invitons à les surmonter et à vous organiser, car trop c’est trop, prenez vos responsabilités.
Le seul qui a osẻ le faire c’est le députe José Makila ; suivez son exemple, poursuivez Joseph Kabila, de haute trahison, d’imposture et de parjure.
Nous ne comprenons pas comment vous supportez de voir des criminels rwandais comme Ruberwa, Nyarugabo, Bizima, Rugwiza, Charles Bisengimana, le General Bivete et tant d’autres responsables des crimes odieux sur les femmes et sur des sœurs religieuses congolaises à Kasika, Mwenga, Makobola,Gatumba Rutshuru, Goma et Bukavu  puissent encore circuler librement dans notre pays et continuer de jouir de la manne de notre pays pendant que  le pasteur Kuthino, Mokia et le député Diomi croupissent en prison, et tant d'autres, en l'occurrence les militaires d'origine de la région de l'Equateur qui croupissent depuis des années à la prison de Makala ?
Comment pouviez accepter que ces hommes politiques congolais : Zahidi Ngoma, Tambwe Mwamba, Lambert Mende, Kin-Kiey Mulumba, Wamba dia Wamba, continuer à occuper des fonctions dans des institutions du pays alors qu’ils ont été tous des porte-paroles des tutsi-rwandaise ?
II.DE LA LEGITIMITE DE LA RESISTANCE CONGOLAISE ET DU DROIT DU PEUPLE CONGOLAIS DE PRENDRE EN MAIN SA PROPRE DESTINE
NOUS FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA  ne reconnaissons pas la légitimité du gouvernement en place en République Démocratique du Congo, lequel ressemble à tous égards au gouvernement de Vichy en France, à l’époque de l’occupation allemande.
En effet, c’est grâce à l’appel du General De Gaulle du 18 juin 1940 que se sont constitués des réseaux de résistance afin de combattre l’occupation allemande. Aujourd’hui, le CDN lance un appel vibrant à tous les Congolais de venir le rejoindre afin de constituer un front commun pour libérer la République Démocratique du Congo de l’emprise étrangère et d’effacer ainsi des humiliations subies durant plusieurs années.
Avant la France, le peuple des Etats-Unis ont résisté devant le colonisateurs anglais et ont abouti a la Déclaration unanime de 13 Etats unis d’Amérique réunis en Congres le 4 juillet 1776 à Philadelphie dont voici les extraits les plus significatifs qui ont marque les esprits des résistants congolais.
« Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l'ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l'opinion de l'humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation… »

 « …Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructeur de ses buts, le peuple a le droit de la changer, de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes en l’organisant en formes qu’il lui paraitront les plus propres a lui donner la sureté et le bonheur ». »

 En conséquence, nous, les représentants des États-Unis d'Amérique, assemblés en Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du bon peuple de ces Colonies, que ces Colonies unies sont et ont le droit d'être des États libres et indépendants ; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la Grande-Bretagne ; que tout lien politique entre elles et l'État de la Grande-Bretagne est et doit être entièrement dissous ; que, comme les États libres et indépendants, elles ont pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les États indépendants ont droit de faire ; et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré , l'honneur. ».
En conséquence, nous, les représentants des États-Unis d'Amérique, assemblés en Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos intentions, publions et déclarons solennellement au nom et par l'autorité du bon peuple de ces Colonies, que ces Colonies unies sont et ont le droit d'être des États libres et indépendants ; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la Grande-Bretagne ; que tout lien politique entre elles et l'État de la Grande-Bretagne est et doit être entièrement dissous ; que, comme les États libres et indépendants, elles ont pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses que les États indépendants ont droit de faire ; et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette Déclaration, nos vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré , l'honneur. »
___________________________________________________________
(1)Il fallut trois semaines à Thomas Jefferson pour rédiger le premier texte. Même si à l'époque, on voulut faire penser que la Déclaration était une œuvre collective, les recherches des historiens et des juristes ont démontré que Jefferson en était bien le principal rédacteur. Jefferson était un Virginien âgé de 33 ans en 1776. Il était formé au métier d'avocat, comme bien d'autres acteurs de la Révolution américaine. Homme des Lumières, il avait beaucoup lu et restait influencé par la pensée des philosophes John Locke et Henry Home. Jefferson était également un planteur qui possédait des esclaves
Ainsi, tout comme pour la résistance américaine et française, la résistance congolaise tire sa source de légitimité du fait qu’elle mène son combat au nom de la liberté de la patrie, au nom des droits de l’homme ainsi qu’au nom de la dignité humaine contre les occupants et leurs complices.
De ce point de vue, la lutte que vous mènerez  est légale et que les manifestations de celle-ci sont fondées dans la mesure où elles ont pour mission laver l’humiliation actuelle de la R.D.C., en lui donnant une nouvelle légitimité face au pouvoir d’occupation, et de faire valoir le droit du peuple congolais à l’auto-détermination.
C’est pourquoi, se basant sur les dispositions fondamentales de la Charte des Nations-Unies, notamment l’article 1er, alinéa 2 qui stipule : « … le respect du principe de l’égalité de droit des peuples et de leur droit de disposer d’eux-mêmes, et de prendre toutes autres mesures propres a consolider la paix dans le monde. »,
 NOUS FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA  vous invitons de faire du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes le leitmotiv de leur lutte commune, du fait que ce droit est un principe de droit international positif reconnu par l’ensemble de la communauté des Etats, et consacre par les résolutions 1514 (XV) du 14 décembre 1960 et 2625 (XXV) du 24 octobre 1970.
En effet, comme vous le savez, la résolution 1514 (XV), dite « Déclaration sur l’Octroi de l’Indépendance aux pays et aux Peuples coloniaux réaffirme avec vigueur le droit à l’autodétermination ainsi que le principe de l’intégrité territoriale. Ainsi le paragraphe 6 de cette résolution stipule clairement que «  toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité territoriale est incompatible avec les buts et les principes des nations Unies ».
Faisant sienne cette énoncé,  NOUS FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA  luttons pour rétablir l’unité nationale, l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale  qui sont mises à mal en République Démocratique du Congo.
C’est dans  le même esprit qu’une fois encore, l’Assemblée Générale des Nations-Unies avait adopté en date du 24 octobre 1970 la résolution 2625 (XXV) relative aux principes du droit international touchant aux relations amicales et a la coopération entre les Etats. Sur ce point, les Nations-Unies ont réitéré leur condamnation de la sécession en précisant que « (…) une action quelle qu’elle soit, qui démembrerait ou menacerait, totalement ou partiellement l’intégrité nationale ou l’unité politique de tout Etat souverain et indépendant », est contraire aux buts et principes des Nations-Unies. De ce fait, l’énoncé de cette stipulation donne droit à tout peuple, lorsqu’il est victime d’un oppresseur ou d’une agression de quelque nature que ce soit, de se défendre.
Il est notamment défini dans l’article premier du Pacte sur les droits civils et politiques du 16 décembre 1966 ce qui suit : « tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. »
Il sied de vous  rappeler ici que l’agression de la République Démocratieque du Congo par des puissances étrangères persiste toujours. De même qu’il est regrettable de constater que la MONUC, aujourd’hui MONUSCO, après 10 ans de mandat, n’a pas encore réussi à rétablir la paix en RDC, de protéger les populations civiles massacrées sous ses yeux.
Par ailleurs, NOUS FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA  nous nous interrogeons  toujours sur la signification à donner aux pas de danse du General Obasandjo, l’envoyé spécial des Nations Unies dans les pays des grands lacs et le mercenaire et criminel tueur-tutsi-rwandais Nkundabatware.
IV.-DU DROIT DE LA RESISTANCE CONGOLAISE A LA LEGITIME DEFENSE
Devant cette inertie et le manque de volonté politique du gouvernement congolais de venir à bout de l’agression et de mettre fin a l’occupation ainsi que devant l’amnésie de l’ensemble de la communauté internationale de ne pas appliquer, pour le cas de la République Démocratique du Congo, contre ses agresseurs, les mesures coercitives prévues par les articles 41, 42 et suivant de la Charte en ce qu’il donne mandat aux Nations Unies, de recourir à l’usage de la force pour mettre fin à une agression qui menace la paix et la sécurité internationale, vous vous  trouvez  fondés en droit d’user de votre droit légitime à la légitime défense. 
Ce droit légitime à la légitime défense vous donne l’autorisation légale de lutter militairement afin de faire cesser l’agression. Ainsi, l’article 51 de la Charte des Nations Unies,  vous en donnent complètement et  le droit et tous les moyens appropriés  pour chasser les envahisseurs du territoire de la R.D.C.
Il faut que nous vous  rappelions également ici que les agresseurs, composés essentiellement des troupes des armées régulières rwandaises, ougandaises et burundaises devront être considérés désormais comme des forces négatives. comme le sont : FDLR, LRA, interhamwe, les Mai-mai et consort.
Ces agressions caractérisées et systématiques menées contre le Congo ont eu d’innombrables conséquences : crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes de génocide,  massacres des populations civiles congolaises et mouvements forces de celle-ci, 8.000.000 de morts, femmes sauvagement assassinées, pillages des ressources minières, destruction de l’écosystème, aggravation de la situation épidémiologique (plusieurs cas de contamination par le HIV/SIDA, instabilité politique, violations massves des droits de l’homme et du droit international humanitaire.
Pour mettre fin a cette humiliation, NOUS FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA  vous invitons de faire recours a l’article 51 de la Charte qui dispose : « Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuel ou collective… ». C’est pourquoi, la résistance étant naturellement légitime, a le droit de recourir à la force armée pour chasser les occupants afin que la R.D.C. puisse recouvrer sa souveraineté, l’intégrité de l’ensemble de son territoire, son indépendance politique et de mettre fin a l’humiliation.
Nous vous invitons également de recourir à la jurisprudence de la Cour Internationale de Justice qui vous en donne  l’opportunité  d’entreprendre   tous les moyens appropriés pour défendre la RDC.
Saviez vous que des actions en justice avaient été menées par le gouvernement de Laurent-Désiré Kabila contre le Rwanda et l’Ouganda devant la Cour Internationale de Justice et que l’Ouganda avait été condamné à indemniser notre pays et que le Rwanda avait échappé à cette condamnation du fait qu’il ne reconnaissait pas la compétence de cette Cour?
En effet, la Cour Internationale de Justice de la Haye, dans son arrêt du 26 juin 1986 concernant « Activités militaires et paramilitaires au Nicaragua », la Cour précise que : « …l’envoi par un Etat ou en son nom des bandes et des groupes armées (…) contre un autre Etat d’une gravite telle qu’il équivaut une véritable agression accompli par des forces régulières ».
Comme il est connu par toute la communauté internationale, la R.D.C. est l’objet constant et répété d’agression des bandes armées envoyées par les gouvernements réguliers du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi ainsi que d’autres venant d’autres pays limitrophes.
La  R.D.C. n’a pas d’armée pour défendre son territoire national puisque celle-ci a été démantelé et celle que l’on a bricolé  fait allégeance à des puissances tierces.
Toutes les opérations de mixage, brassage, et autres conciliabules n’étaient en effet que des perfidies pour faire rentrer l’armée rwandaise et autres à occuper le Congo, à faire main basse sur ses richesses et in fine, concrétiser la balkanisation du Congo. D’autre part, les populations congolaises subissent tous les jours des massacres, assassinats exactions  et des humiliations de toute sorte, sans une assistance de nulle part.
Compte tenu de ce qui précède,  NOUS FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA nous nous sentons  fondées dans notre conviction de la nécessité d’agir pour recouvrer l’intégrité territoire et la souveraineté de la RDC.
Dans le même contexte, nous voulons partager avec vous son interrogation sur l’attitude du Conseil de Sécurité qui lève l’embargo sur les armes sur le Rwanda, pays agresseur, et le maintiennent pour le Congo, pays agressé.
En effet dans sa résolution 1823 qu’il avait adoptée à ce sujet le 10 juillet 2008, le Conseil de Sécurité, « se félicitant de l’entrée en vigueur du Pacte sur le sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs… 1. Décide de mettre fin aux interdictions imposées aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1011(1995) (1), 2. Décide également de dissoudre le comite  du conseil de sécurité crée par la résolution 918 (1995) concernant le Rwanda. (2) _____________________________________________________________

(1)Le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 918 (1994) du 17 mai 1994 concernant le Rwanda était chargé de superviser l'application de l'embargo sur les armes et d'entreprendre les tâches énoncées par le Conseil au paragraphe 14 de cette résolution. L'embargo complet sur les armes imposé à l'encontre du Rwanda par la résolution 918(1994) résolution a pris fin le 1er septembre 1996, conformément au paragraphe 8 de la résolution 1011 (1995). Ce Comité a été dissous par la résolution 1823 (2008) du 10 juillet 2008.

(2) le paragraphe 9 de la résolution 1011 citée plus haut interdit toute vente d’armes au Rwanda et le paragraphe 10 interdit au Rwanda de revente d’armes qui lui sont livrées. 
Il a ensuite institué un comité de sanctions pour surveiller la RDC.

A cette fin en 2004 (résolution 1533). Quant à la résolution 1807 du 31 mars 2008 qui devait lever cet embargo contre la RDC, celle-ci s’était contentée d’évoquer d’autres questions qui n’ont aucun rapport avec le sujet. D’ailleurs à l’heure qu’il est cet embargo a été prolongé jusqu’en fin novembre 2010

De même, le droit des Congolais à la  légitime défense est également reconnu expressément par la Constitution notamment par l’article 64 qui est ainsi libelle : « Tout Congolais à le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure. Un service militaire obligatoire peut être instauré dans les conditions fixées par la loi. Toute autorité nationale, provinciale, locale et coutumière à le devoir de sauvegarder l’unité de la République et l’intégrité de son territoire, sous peine de haute trahison ».
 
En conclusion, La République Démocratique du Congo est sous occupation, c’est-à-dire, dans une situation dans laquelle elle est placée sous domination politique et militaire étrangère.
Pour toutes ces raisons, NOUS FEMMES CONGOLAISES DE LA DIASPORA  nous vous encourageons de prendre la ferme résolution d’user des moyens possibles en votre  possession pour mettre fin à l’occupation en République Démocratique du Congo.

Comme le General De Gaulle fit pour la France, libérez Kinshasa !! et libérez toute la République. Il y va de votre honneur.

Vive la République Démocratique du Congo libéré

Vive le Peuple Congolais, enfin Libre !!!

Et que vive Le Congo Libre (LCL

                                                            Fait à Londres, le 10 octobre 201

                                                               Marie-Christine BALANGA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire