samedi 13 octobre 2012

"FRANÇOIS HOLLANDE" DIT CE QUE NOUS VOULONS ENTENDRE ATTENTION AUX SLOGANS JUBILATOIRES



Photo-infographie, gracieuseté de l'APARECO via Candide Okeke, Rédactrice éditoriale


"FRANÇOIS HOLLANDE"

DIT CE QUE NOUS VOULONS ENTENDRE

ATTENTION AUX SLOGANS JUBILATOIRES (2)


(Hollande cliquez "Africa Mokili Mobimba" Roch-Sam)

PRÉAMBULE


« Soldats, le décret extraordinaire du Conseil des Anciens m'a remis le commandement de la ville et l'armée. La République est mal gouvernée depuis deux ans. Vous avez espéré que mon retour mettrait un terme à tant de maux, vous l'avez célébré avec une union qui m'impose des obligations que je remplis, vous remplirez les vôtres, et vous seconderez votre général avec l'énergie, la fermeté et la confiance que j'ai toujours eues en vous. La liberté, la victoire et la paix replaceront la République Française au rang qu'elle occupait en Europe, et que l'ineptie ou la trahison a pu seule lui faire perdre. Vive la République! » Source : Napoléon Bonaparte : Proclamation à l'Armée du 18 brumaire an VIII - 9 novembre 1799

I. LE DÉCOR DE LA CONFÉRENCE DE LA FRANCOPHONIE

PLUS FAUX QUE VRAI TOUT A ÉTÉ DÉCIDÉ À PARIS

MES CHERS COMPATRIOTES,

François Hollande n'est pas Bonaparte en Karaté politique

il est simple débutant détenteur de la ceinture blanche ...

Quoi que "François Hollande" ne soit pas "Napoléon Bonaparte", tous les Français ont quelque chose en commun, c'est l'usage savant de la langue pour sensibiliser ceux qui les écoutent. Le préambule ci-dessus montre comment l'Empereur des Français s'adressait à ses soldats pour avoir toujours plus de victoires pour l'honneur et la gloire de la France. Ce discours n'a pas changé, voir vociférer François Hollande contre un quelconque Chef de l'État subsaharien sur tel ou tel sujet ne signifie pas que la France prend un engagement solennel comme "Jésus-Christ" d'aller jusqu'au bout de sa mission au Golgotha, le lieu des crânes. Dans chaque discours, fut-il français, belge, américain, voire britannique et consorts, il y a une double façade, l'une pour l'intérêt général destiné à ceux qui veulent écouter, l'autre l'intérêt particulier que l'orateur se réserve l'intimité du secret. On aura constaté là-dessus que Napoléon exaltait la grandeur de la France dans ses discours publics, mais transformait le résultat du courage de ses soldats en plus-value personnelle.


Il nous suffit là-dessus de lire "Victor Hugo" dans "Expiation" dans le premier vers : "Il neigeait, l'Aigle avait baissé sa tête". Cette phrase là résume tout de "Napoléon Bonaparte", c'est-à-dire de son accession au pouvoir à la dispersion comme un troupeau de la "Grande Armée". En somme, le bloc du film que résume la chute de l'Aigle qui n'est autre que Napoléon, est un condensé de l'essor, l'apogée et la décadence du jeune Corse qui a rêvé fédérer l'Europe. De l'idée d'une France glorieuse comme point de convergence commune du patriotisme français, Napoléon poursuivait un but personnel, celui de se faire empereur de la France et de nommer ensuite ses parents, ses frères et ses sœurs :
  1. Roi de Naples ;
  2. Roi d'Espagne ;
  3. Roi du Portugal ;
  4. Roi de Rome et d'Italie, etc.
Nous découvrons là, peu importe le pronom personnel qui augure cette phrase, une supercherie qui se conjugue avec l'amalgame des aspirations communes pour donner à un seul homme l'entremise de régner sur les destin de tous. On constatera que Napoléon Bonaparte ne mettra ni l'Europe à ses genoux, ni l'Asie à ses pieds, voire le continent noir, car c'est aux guêtrons que l'Afrique, à l'"Ile de Sainte Hélène" que va mourir cet homme qui a cru être "Alexandre le Grand, Jules César", voire un "dieu grec". Cette réalité là de porter la France comme l'oriflamme du monde est toujours présente dans l'âme française d'obédience conquérante. Comme il n'est plus possible pour Paris d'organiser des conquêtes militaires comme à l'époque de la genèse des colonies, jusqu'à leurs décadences dans les années '60, la France n'a pas déposé son envie pour soumettre ceux qui peuvent être amenés à s'agenouiller devant la face de Marianne, c'est-à-dire la France elle-même.

La Conférence de la Francophonie de Kinshasa n'est pas une réunion générale des actionnaires des fonds publics et du développement constructif pour associer des potentiels investisseurs à construire l'Afrique, disons à aider les peuples de race noire à sortir de leurs conditions misérables du genre décrit dans "Les Misérables" de Victor Hugo. Si l'État Major français n'attaque plus l'Afrique, c'est parce que Paris sait qu'à toutes les époques au cours desquelles elle a essayé de soumettre le monde noir, elle a eu en face d'elle la Grande Bretagne et les États-Unis. On peut retracer les grands incidents de ce type dans le face à face de la "Colonne Mangin" et le Général "Lord Kitchener" à "Fachoda", au Soudan, au XIX ième siècle, et l'autre court-circuit d'une France acculée à déserter l'Afrique dans la Région des Grands-Lacs, en RDC. Là ce sont les États-Unis et la Grande Bretagne qui lui ont fait la guerre directe pour empêcher ses préemptions sur le continent noir avec comme uniforme, les armées rebelles de génocide qui ont fait jusqu'à date plus de "6.000.000 de morts" en République Démocratique du Congo.

Le Premier Ministre du Canada Stephen harper avec Obama

Il arrive en RDC informé de biens de situations objectivement

Et, c'est aussi à cause de ces deux Puissances, camouflées en conflits tribaux qui empêchent les ambitions de Paris à régner sur l'Afrique. Irions-nous jusqu'à dire que la France est de bonne foi et les États-Unis et la Grande Bretagne sont de mauvaise foi ? La meilleure réponse à donner est dans l'explication qui met leurs conflits d'intérêt en présence. Ni Paris, ni Washington, ni Londres ne veulent que la guerre des "Grands-Lacs" finisse, car au Congo en particulier il y a des ressources que ces Puissances occidentales veulent s'approprier en accédant aux sites miniers sans pourparler avec les autochtones de la RDC. La guerre des Grands-Lacs pourrait bien prendre fin si le "Président Barack Obama" prend la ferme résolution d'arrêter les massacres qui n'en finissent pas en RDC. "La guerre au Congo est l'œuvre de l'Administration Clinton", il est faux de chercher à le résoudre à Kampala avec un faux paravent des Nations-Unies.

Pour contrôler étroitement ce qui se passe au Congo avec la position d'influencer le cours des événements, les États-Unis et la Grande Bretagne se sont arrangés que les Représentants de l'ONU en RDC depuis les agressions soient des personnalités qui viennent de leur pays et de surcroît par le fait même, des locuteurs de la langue anglaises. En d'autres mots, ce que l'on applique comme solutions aux guerres successives en RDC est conçu et pensée en anglais. Nous n'avons là-dessus qu'à nous souvenir des différentes figures qui sont à la tête de la mission de l'ONU au Congo :
  1. Monsieur Lacy Swing, américain et ancien ambassadeur en RDC, si je ne me trompe pas ;
  2. Monsieur Alan Doss, un Britannique qui a écoué en Sierra Léone et au Libéria dans les missions de l'ONU, lui qui fut aussi délégué des Nations-Unies en Éthiopie, si je ne me trompe ici aussi. Ce qui a fait dire les observateurs des ces nominations comme ayant été des parrainages de Tony Blair en accord avec George Bush junior ;
  3. Monsieur Roger Meece, ancien ambassadeur des États-Unis en RDC, ce qui ne pourrait jamais être accepté si ce même personnage est nommé Représentant à l'ONU dans un pays comme le Pakistan, l'Afghanistan ou le Vietnam si auparavant, ce cadre a été un diplomate des USA, de l'UK ou de la France dans ces territoires, etc.
D'ailleurs, la Charte des Nations-Unies prévoit que les Diplomates américains, britanniques, chinois, Russes, Français ne peuvent pas être des Représentants de l'ONU dans les pays en guerre vu le fait de conflit d'intérêt de leurs pays respectifs au Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Car, toute la politique internationale résulte des accointances et des adversités du Centre Névralgique des décisions de l'ONU au Conseil de Sécurité. Là-dessus, le Président Franklin Roosevelt a été très clair pour ne pas permettre les États-Unis son pays à se frotter avec les pays de l'Assemblée générale de l'ONU, sinon l'URSS se méconduirait davantage dans le corps des États satellite sous sa tutelle.

En clair, la volonté politique de Washington, de Londres et de Paris n'est pas engagée pour que cesse la succession des massacres et d'extermination des populations en "République Démocratique du Congo". Nous n'avons qu'à le voir lorsqu'il est question de faire appliquer le "Chapitre 7" comme on l'a demandé pour la Libye, les États-Unis utilisent leur droit de veto pour s'opposer à l'usage de ce droit qui en conformité avec la mission des "Nations-Unies" quand un conflit perdure et qu'il fait toujours des victimes sans fin. Les "52 Rabbins de Londres" l'ont dit aux Parlementaires britanniques. C'est pourquoi, se mettre en mode jubilatoire quand on entend parler "François Hollande" qu'il va à Kinshasa pour restaurer les "Droits de l'homme" et mettre fin, d'une certaine façon, dans la guerre qui sévit au Kivu, qu'il a d'ailleurs nommément cité, cette déclaration là est fausse, le Président français n'en a pas les moyens. Ce que nous devons comprendre de cette permanence du conflit en RDC, alors que la guerre initiale du Rwanda, en 1994, n'a fait que trois mois, c'est le fait que :
  • Paul Kagamé ;
  • Yoweri Museveni ;
  • Joseph Kabila ;
  • Les rebelles, etc.
Et tout le cortège témoignant des atrocités que vivent les Congolais au quotidien sont entretenu dans les grandes Chancelleries internationales. "Paul Kagamé, Yoweri Museveni, Joseph Kabila" sont soutenus par l'Occident, c'est tout. Car, des meurtres en masses comme en fait Paul Kagamé au Kivu et des dénonciations comme celles sont les Observateurs de l'ONU le chargent, aux États-Unis, le Président rwandais serait déjà passé dans la "Chambre à gaz". On ne badine pas avec la vie aux États-Unis et on ne joue pas au tueur en France et en Grande Bretagne. Ces pays, par ailleurs ont des Accords internes qui ne lésinent pas pour traquer un tueur et l'envoyer dans l'une de leurs prisons à la demande d'un gouvernement comme cela vient d'être accomplis entre la justice américaine et britannique dans l'Extradition d'un Imam accusé d'avoir enlevé les Américains en Afghanistan ou dans l'un de ces pays qui menacent la sécurité des Américains dans le monde.

Dans le fond, ce que la Francophonie viens faire à Kinshasa derrière François Hollande, c'est autre chose. Même les États des pays francophones ne savent pas très bien les dessous des cartes que joue Paris en RDC. En vérité, la France vient inspecter les États de lieu, mais également avec un ordre du jour fantômes plus épais que les propos d'Abdou Diouf, c'est un dossier qui se joue entre la Troïka qui regroupe les États-Unis, la Grande Bretagne et les États-Unis. Et le point saillant de cet ordre du jour caché est contenu dans ce petit résumé discret :

  • Organiser la marge des nouvelles dettes ;
  • Inventorier les zones d'exploitation minière et forestière sans anarchie comme au temps de l'AFDL ;
  • Créer des situations de positionnement un leadership occidental fort pour endiguer les États émergeants qui sont à l'assaut du Continent noir ;
  • Convenir des alliances militaires grâce auxquelles les gouvernements locaux de l'Afrique, surtout la RDC, devront servir de rempart pour la protection des intérêts en présence ;
  • Chercher, pour le cas de la RDC, à mettre fin aux agressions de l'Est avec des conditions d'allégeance s'assurant de la mainmise sur le contrôle des actions du gouvernement, etc.
ous, Congolais, nous ne sommes pas seulement classifiés comme des êtres chers. La Conférence de la Francophonie à Kinshasa cache un autre agenda, c'est celui d'évaluer les fruits des agressions successives dont je ferai exposé plus loin. Le rôle qui nous incombe est celui de rendre humain les commanditaires des guerres en RDC. Car, quand on a comme en face à face les États-Unis, la Grande Bretagne, la France comme armées pour se battre avec alors que l'on est Africain, l'issue de la "Bataille est connue", on perdra. Cette évidence-là est prise en compte dans les États-Majors de ces pays-là, alors, pour ne pas se ridiculiser avec un adversaire faible, comme la RDC, on lui met un "pays pygmée" pour l'humilier, c'est cela qui fait que le Rwanda, l'Ouganda et le M- 23 passent pour des redoutables armées avec des combattants aguerris à la guerre.

Pourtant, ces sous-traitant, en plus de bénéficier du matériel logistique et de combat, ces mercenaires sont informés des mouvements des batailles avec ce que les satellites fournissent comme information de la mobilité de ceux que l'on aime pas sur le terrain. En un mot, "François Hollande" ne vient pas pour aborder la question de la "Démocratie, des Droits de l'Homme et de la paix dans la région des Grands-Lacs", c'est faux cela va irriter Washington, Londres et les acteurs qui se servent de cette ingouvernabilité de la RDC. Dans la Conférence de la Francophonie de Kinshasa, la France connaît les limites de son action et de ses initiatives, le reste des déclarations décapant de François Hollande n'est pas une nouveauté sur laquelle il faille accorder trop d'importance, le Président français dit ce que les Congolais veulent entendre. Le malheur dans tout ça, c'est le fait que lorsque "François Hollande" parle, "Louis-Michel" dit quelques mensonges et "Colette Braeckman" griffonne des commentaires provoquant, ces personnes reçoivent un grand accueil des relayeurs sur le net que quand "Djamba Yohé" envoie des nouvelles plus vraies et proches de ce qui doit être lu et entendu. Le décor de la Francophonie a déjà été planté à Paris, en accord avec Washington et Londres.

II. LA FRANCOPHONIE À KINSHASA N'A PAS D'ORDRE DU JOUR
 Djamba Yohé, le Congolais du Nord

de l'hémisphère de l'Atlantique ...

Les pays dits francophones, parce que plusieurs n'en sont pas dans l'OIF, qui commencent leur conférence en ce jour dans la capitale congolaise sont là sans ordre du jour. Personne ni aucun État, voire un organisme du sein de l'OIF n'est capable de rendre compte à qui veut savoir sur le libellé de l'ordre du jour de la rencontre de Kinshasa. Ceux qui savent décrypter le caractère des rencontres internationales d'État diront la même chose en paraphrasant "Djamba Yohé". Il s'avère qu'il n'existe aucun point saillant qui explique dans les relations de la France, de l'Afrique et de l'espace francophone, si on veut être on ne peut plus complet, les raisons profondes qui ont pu empêché les membres de l'OIF à délocaliser le sommet prévu en RDC dans un autre pays de la Francophonie. Bien sûr, ce sommet fut planifié pour être tenu à Kinshasa, mais est-ce que cette prévision était-elle un dogme faisant obstruction à toute flexibilité de changement dans les rapports des membres de l'Organisation de la Francophonie ?

Malheureusement, force est de constater que ceux qui ont voulu la tenue de ce sommet à Kinshasa n'ont pas souhaité que cette rencontre soit repoussé d'un iota ailleurs. Aussi, avec tout le temps qu'ils se sont donnés, les membres de la Francophonie n'ont pas eu le temps de dresser un "Ordre du jour" conforme aux thèmes liés aux problèmes et les questions de l'ensemble de la collectivité de l'espace francophone planétaire. Au vu de l'opiniâtreté d'"Abdou Diouf", le Recteur de l'OIF, de se rassembler à tout prix à Kinshasa, les analystes de la plate-forme politique diront que la non-délocalisation de la Conférence la Francophonie ne RDC répond d'un agenda français personnalisé. La France est dans une offensive de reconfigurer sa posture tuméfiée depuis près de vingt ans en Afrique noire à la suite de ses échecs hégémoniques consécutifs depuis 1990.

En effet, la France sort d'un Knock out qui l'a longtemps endormi et qui cherche maintenant, par le biais de la sa langue, à se réinstaller avec ses kiosques politiques et culturels dans le paysage de la RDC, point supérieur du salon littéraire français au cœur de l'Afrique. Il n'y a que le Sénégal, élève fidèle de la France qui peut réussir cette mission difficile avec à la clé, son ancien Président de la République qui n'est autre qu'Abdou Diouf que la France a imposé comme elle le fait à toutes les fins de mandats des Dirigeants de cet ensemble regroupant plusieurs pays d'Afrique noire. Le but majeur de la Conférence de Kinshasa a pour objectif de repositionner la France très déstabilisée depuis la fin de l'ancien régime de Kinshasa. Ce n'est pas la "Charte de la Francophonie qui est la cause du maintien du Sommet de Kinshasa, puisqu'on l'a violée, c'est la détermination de la France à retrouver une prépondérance dans les affaires politiques congolaises pour que, désormais, sa voix et ses objections puissent y être entendues.

Le XIV ième Sommet de la Francophonie est une conférence vide. Le premier garde-à-vous pour la parade de Kinshasa se fait à Dakar. En fait, la France esquive de donner un direct ou un crochet aux Dirigeants de la RDC sur le ring de la francophonie, elle préfère faire une bagarre virtuelle loin de de Kinshasa, à Dakar pour donner tous les coups admis et inconnus du noble art dans la capitale sénégalaise. Puisque, de toutes les façons, les méchants de la scène politique de Kinshasa, avec "Mende Omalanga" se sont tous entraînés à être de toutes les ripostes vis-à-vis de "Bwana Hollande François". Ces mercenaires de la parole et des coups bas sont prêts à fourbir leurs hypercuts et leurs crochets pour garder à tout prix le front hors de la portée des pugilistes verboragiques de France qui ne manquent pas des mots pour tout dire et tout raconter en parlant beaucoup sans en faisant peu, sinon rien.

À Kinshasa, la France est en mauvaise posture à la Tribune de l'OIF, car il serait malhabile pour elle de dire n'importe quoi devant l'auditoire du gouvernement congolais qui lui est hostile. Les Francophones de Kabila et ses alliés intraitables sont courroucés et ne veulent pas tout simplement écouter la voix de Paris dont on connaît les ritournelles qui sont toujours et à peu les mêmes depuis "Jacques Foccart". La France se trouve à Kinshasa en position de menteuse devant d'autres menteurs doublés de criminalité éprouvés. Et à cela s'ajoute des Francophones approximatifs, apostats, ennemis-amis, frères musulmans réfractaires à la France laïque et francophiles orthodoxe grecque et romanes, on peut en les classer d'une manière non-exhaustive de cette façon :

  • Le Rwanda qui est franglais donc francophone approximatif ;
  • Le Gabon qui cherche à se démarquer d'une France socialiste qu'Ali Bongo n'aime pas ;
  • La Côte-d'Ivoire qui est un État indépendant retourné de force dans le giron de France par les armes ;
  • L'Égypte que se veut arabe et non francophone au sens de Boutros Boutros Ghali qui est alignement aux politiques de Paris et aux pressions du monde occidental ;
  • Les pays de l'Europe de l'Est qui sont francophiles et moins francophones comme la Roumanie, etc.

Avant de continuer, je signale que ce montage photo est une gracieuseté de l'"APARECO". Cela dit, je reviens à mon sujet. Le "discours de Dakar" que d'aucuns qualifient comme le corrigé littéraire de la dissertation politique de "Nicolas Sarkozy" à propos d'une Afrique non-reconnue dans les annales de l'histoire de l'humanité est une mascarade. Bien entendu, François Hollande va chercher à mettre un baume sur les imprudences brutes de Sarkozy, mais ce sera là un exposé identique avec la permutation des mots et le transfert des idées d'un paragraphe à un autre pour dire la même chose dans une gymnopédie de la stylistique dont seul la langue française est capable. En fait, on en entendra des choses à Kinshasa, mais c'est un grand "Salon littéraire" doublée de "Soirée d'Orphée". Comme, bon nombre des Congolais aiment écouter la sincérité exprimée par les mots plus souvent que par le cœur à cause de leur confiance honnête qui contrarie pas l'hôte, la capitale congolaise au cours de cette Conférence de la Francophonie sera une Agora des esthètes et des sophistes.

La France et les pays francophones ont pourtant eu le temps de préparer la Conférence qui s'ouvre aujourd'hui à Kinshasa, mais au lieu de s'y mettre à fond, Paris qui dicte la marche du Studio de l'auditoire de l'espace francophone et son comportement avait opté de servir d'abord ses priorités et, celles-ci n'étaient pas d'ordre universel, c'est-à-dire celles qui embrassent les attentes mutuelles de tous les Français, mais des projets individuels ponctués par des calculs démagogiques du politique qui savait ce que la France publique avait à entrevoir : les élections présidentielles. Donc, Paris n'a pas fait ses devoirs au cours des deux dernières années pour préparer avec les membres de l'OIF la Conférence de Kinshasa. Qu'il nous souvienne là-dessus, les priorités de leaders de France gouvernement, Parlement et organisme confondus s'étaient investis dans d'autres préoccupations.

Et, en clair, le visage de ces préoccupations emballantes des affaires politiques nationales étrangères furent les élections et la quête des fonds pour ce faire dans les États francophones avec à la clé des promesses politiques. Mais la plus caractéristique de toute la politique française en Afrique fut une immixtion dans les affaires nationales avec une force disproportionnée pour renverser des régimes jugés non-avenue par Washington, Londres, l'Union Européenne et les amis de ces derniers, c'est-à-dire les "Banques" et les "Entreprises multinationales" qui fixent dans le monde les pistes de ce que doivent être l'Administration mondialisée de la planète par l'Ouest. C'est en français que ces gens sont tombés de leur piédestal :
  1. Ben Ali dégage ;
  2. Moubarak dégage ;
  3. Kadhafi dégage ;
  4. Bouteflika dégage ;
  5. Gbagbo dégage, etc.
Dans cette foison de remaniement de l'ordre politique du Continent noir dans ses compartiment maghrébin et subsaharien, la France s'est fait assister de l'OTAN qui n'est pas une Organisation militaire à vocation africaine. La Conférence de Kinshasa doit chercher à interpeller la France sur la sincérité de ses politiques avec l'Afrique et les Francophones, car devant une question de conflit d'intérêt "OTAN-Afrique-France", de quel côté Paris va se placer pour agir dans la posture d'une neutralité conforme à ses obligations face à la Charte de l'OIF. En réalité, la conduite de la France en Afrique au cours des deux vingt dernières années, pour nous situer par rapport à la chute du mur de Berlin, est très peu inspirée par l'existence de la Francophonie tant par ce qu'elle était au sein de l'ACCT et dans la Conférence Franco-africaine. Les méthodes de ses politiques en Afrique son brutales, militaires et cow boy.


En fait, ces dégages et ces guerres qui sont à la base du changement forcés des régimes en Afrique sont des calculs savants d'Outre-Francophonie imputable à Mitterrand, à Chirac, mais surtout à "Nicolas Sarkozy" qui est le dernier Président de France que l'Afrique branchée aux multimédias a vu en exercice. Le vrai but de l'activisme de Sarkozy pour changer l'Afrique était motivé par des intentions d'expansion dominatrice de la France, mais également ce comportement chevaleresque était édicté par le besoin d'effrayer les États africains à ne pas orienter leurs politiques nationales comme la conscience publique des peuples afro-francophones l'entendent. Au bout du compte, Paris avait un "Sheriff" à l'Élysée pour obliger ses vassaux à devoir l'aider pour se faire réélire aux élections de mai 2012.

Ce qu'il faut également susciter comme débat, c'est la question de savoir si la France n'est plus maître de son indépendance face à Washington, de Londres et de l'OTAN, car les États-Unis et la Grande Bretagne sont bel et bien souverain dans la communauté de leurs membership, je veux dire l'OTAN et l'OCDE, par exemple. Tout compte fait, "Nicolas Sarkozy" a tout de même échoué dans ses projets de gouverner l'Afrique avec les orientations d'un "Directoire" qui dépasse la taille de la France dans ses politiques étrangères et même la capacité de ses dépenses publiques et de la Défense nationale. La guerre en Libye a mis la France en faillite qu'on ne le laisse entendre. Pour recouvrer ces pertes des deniers du trésor public français, c'est l'Afrique francophone qui paie le prix, mieux, l'Afrique subsaharienne. 
  • La dévaluation du Franc CFA par François Mitterrand;
  • La guerre des Grands-Lacs en RDC en partie due aux maladresse de François Mitterrand ;
  • La guerre Côte d'Ivoire et de La guerre de Libye par Nicolas Sarkozy, etc.
Ces conflits provoqués par Paris sont des dépenses que supporte l'Afrique sous le couvert de plusieurs Accords de coopération qui ne rendent pas compte des principes tablant sur le taux de contrepartie refilés aux États Africains à l'origine des tarifs que la France impose dans ses échanges de Commerce Extérieur dans les maillons de son appareil de contrôle de la Françafrique œuvrant au sud du Sahara. Il est difficile d'expliquer autrement la capacité avec laquelle la France acquitte ses obligations en matière de dette dans l'Union Européenne si le Ministère des Finances de l'Hexagone ne triche pas avec l'Afrique en trompant l'Union Européenne de la source de ses avoirs. C'est grâce à l'Afrique que la France garde le cap dans les mesures de la rigueur inter-européenne en cours par Bruxelles sur le vieux continent actuellement.

En mot, sur cette rubrique, il y a lieu de dire que la Conférence de l'OIF à Kinshasa est une rencontre vide. Il est important que d'aucuns sache que le Sommet de Kinshasa est dépourvu de l'ordre du jour. Les sujets qui seront débattus sont des improvisations des ordres du jour empruntés à l'Assemblée Générale de l'ONU, à l'Union Africaine et aux problèmes internes de l'Europe, en l'occurrence, l'épineuse question de l'immigration africaine et de Est-Européens qui vont tous en France.

III. DANS LES DESSOUS DES CARTES DE L'OIF À KINSHASA
L'Afrique compte 31 pays francophones, l'aide de la France

au Continent noir pendant 50 ans équivaut au budget militaire

de l'Armée Française pendant une année, il faut y réfléchir

La Conférence de la "Francophonie de Kinshasa" se retrouve avec un nouveau Président français à la place de Monsieur Nicolas Sarkozy qui ne lui a pas communiqué ce qu'il entendait faire en RDC. Aussi, François Hollande est comme surpris par un enchantement en devenant chef de l'État. Car, ce n'est pas lui que les sondages pointait pour remplacer Sarkozy s'il y avait un challenger au fauteuil que "De Gaulle avait occupé. C'est "Dominique Strauss Khan" que les médias ont présenté comme celui qui pourrait dans le camp socialiste devenir le locataire de l'Élysée. Mais, contre tout désespérance par l'effet d'un scandale aux conséquences sans contrôle, la Présidence a choisi l'ancien Président du "Parti Socialiste Français" ou disons, l'ex-conjoint de "Ségolène Royal", une autre candidate à la Présidence de la République dans l'Hexagone. La survenance du troisième homme celui dont les sondages ne paraient pas pour plus des milliers de dollars a infusé sa donne, celle que tout le monde ne connait pas, mais qui s'incruste, veux veux pas, dans les politiques étrangères françaises.
 
Sur cette observation toute simple par la revue de la montée du numéro un français de la République, ira-t-on dire jusqu'à dire que "François Hollande" avait-il préparé de siéger comme Président de la République à la Conférence de la Francophonie de Kinshasa ? Des doutes sont pléthores. Au demeurant, le nouveau président français a-t-il connaissance des raisons vraies qui ont poussé le "Président Nicolas Sarkozy" à renouer avec l'OTAN en y réintégrant la France ? À ces questions qui demeurent sans réponses précises, il y a au moins un point de convergence qui rapproche "Hollande" de "Sarkozy". Tout ce qui a entraîné la France à s'offrir comme une fille en mal d'amour à l'OTAN, à l'Allemagne de "Engela Merkel", à faire la guerre en "Côte d'Ivoire" et en "Libye", c'est le fait que la France est aussi pauvre aujourd'hui que le Portugal, la Grèce et l'Espagne. Pour qui sait voir entre les filigranes, cette réalité est visible à l'œil nu.

En effet, si ce paupérisme n'est pas vu, c'est le rôle clé de la France sur le vieux continent, car la déclarer inapte à l'économie et candidate à la faillite, ce sont tous les systèmes bancaires et les circuits de circulation de personnes et des biens du monde occidental qui vont s'écrouler. L'Afrique est encore un atout que la France peut transiger avec à Washington, à Londres, au FMI et à la Banque Mondiale sans parler de l'Union Européenne dans laquelle elle est cofondatrice avec les ancienne Europe des six de la CEE.

Repartons de plus belle dans les labyrinthes du dossier de l'OIF à Kinshasa. Loin d'être un sommet de la Francophonie idéal de la Charte signée à Bamako, la rencontre des États membres de cette Organisation dans la Capitale congolaise se retrouvent dans une impasse qui ne dit pas son mot. La véritable physionomie de l'OIF en RDC est un tout autre échafaudage. La Capitale congolaise, par ces jours de grande effervescence, est une foire d'espions occidentaux venus prendre part sur la plate-forme des discussions apparemment bien organisées par les pays de l'Espace francophone. En vérité, la vérité est ailleurs. Ceux-ci ne sont pas nécessairement français et ressortissants des pays francophones, mais des locuteurs parfaits du Français que la France connaît et coopère avec eux. C'est une autre façade de la guerre froide qui est en plein essor avec les mêmes méthodes sans référence aux épithètes en usage à l'époque entre Washington et Moscou. C'est toujours sous le couvert d'une amitié avec l'Afrique que l'URSS et les USA se sont affrontés en Afrique avec comme boucliers humains, les Africains noirs entre-eux.

Visiblement, eu égard à ce constat, une offensive de l'Europe occidentale et de l'Amérique du Nord, USA-Canada est en train de se faire sur le continent noir, la victime de ces batailles invisibles se joue au Congo, l'arrogance du Rwanda contre la RDC trouve son origine dans cette réalité contenu par l'indifférence de tous les États puissant à avoir une volonté commune unanime pour arrêter les massacres en "République Démocratique du Congo". Car, même si Paul Kagamé est critiqué pour son appui au M- 23 au Nord-Kivu, les États-Unis s'opposent à toutes les mesures qui mènent à mettre fin à la guerre larvée et de temps en temps de front en RDC. Ce qui signifie que Paul Kagamé est bel et bien soutenu pour être cet agitateur qui fait sentir à l'Afrique la nécessité de s'aligner sans trop privilégier son indépendance et sa souveraineté nationales. En d'autres mots, la Francophonie à Kinshasa, par ses allures de foire n'en est pas une, elle offre, dans les cénacles des initiés une couverture :
  • À la CIA, l'Africom qui sont très présents activement dans toutes les Délégations françaises. C'est un choix que la France a fait pour permettre à ses alliés de l'Atlantique Nord pour étudier de près, d'une manière clandestine, ce qui se passe en Afrique par rapport aux nouvelles puissances affirmées et émergeantes :

    1. Chine ;
    2. Inde ;
    3. Iran ;
    4. Émirats arabes, etc.


  • Au M- 16 de Grande Bretagne dont la mission est conjointe avec la France pour contrer l'expansion chinoise qui s'impose comme l'alternative pour les Africains dans la coopération de l'avenir. Dans le même regard, l'Iran et l'Inde sont aussi perçu comme des États qui marquent des points dans l'occupation du terrain des échanges économiques répondant aux Petites et Moyennes Entreprises, sinon de Micro-Crédit ;
  • À l'OTAN et ses ramifications européennes et sud-africaines, dans les gouvernements singuliers des États subsahariens et au cœur de l'Union Africaine pour scruter, analyser et comprendre les assises de la coopération qui s'érigent en se passant des pistes traditionnelles autrefois dominées par l'Europe et l'Amérique du Nord ;
  • Au DGSE de France, par elle-même, qui repère dans l'Assemblée de l'Organisation de la Francophonie les futurs Dirigeants de l'Afrique francophone, principalement, ceux qui émergent au Congo-Kinshasa et au Congo-Brazzaville à cause de la situation géographique particulière et des richesses immenses qui sont dans le sous-sol de la superficie de la RDC, du Congo-Brazzaville et de l'Angola, c'est-à-dire pétrole compris. Le but est de trouver l'antidote à la Chine, à l'Inde et à l'Iran ...

  • En effet, c'est dans cette prospective-là d'espionnage et de marquage des territoires des marchés que s'articule la "Conférence de la Francophonie" à Kinshasa. Bien avant, ce n'était pas alléchant pour un "Premier Ministre du Canada" de se rendre dans les pays d'Afrique même si ceux-ci affichaient une santé économique stable et un indice de développement appréciable. Le Congo-Belge comme le Congo de la première moitié de la décennie '70 était un pays qui offraient toutes les garanties pour déplacer un homme d'État canadien et américain de premier ordre sur son territoire, mais cette mode là était inexistante. Si une autorité des États-Unis, de France et de Belgique arrive au Congo, c'est pour soit, faire la chasse à l'éléphant, au lion, au léopard ou pour une visite d'inspection comme celle du "Roi Baudouin 1er" en 1955.

    En 1910, le Président américain "Théodore Roosevelt" à la fin de son premier mandat est venu faire la chasse au Congo, le "Gustave" de Suède dans les années '50 est arrivé à Léopoldville pour renforcer l'implantation de l'"Armée du Salut" et le Roi de Belges en 1955 était un Administrateur de l'Empire belge qui est venu au Congo pour inspecter les assises de la Belgique dans sa colonie, le Congo-Belge. Ce faisant, il est faux de croire béatement que la France arrive à Kinshasa comme un "Prophète" avec des antidotes à toutes les difficultés que vivent les Congolais et qu'au lendemain de la "Conférence de la Francophonie" lorsque les lampions de cette rencontre se seront éteintes, la démocratie et la paix s'imposeront de soi comme par baguette magique. Que celui qui a une telle foi l'expurge de sa crédulité offerte comme caution aux démagogies des mensonges de la Francophonie.

    La France a assumé l'Afrique subsaharienne francophone presque seule pendant cinquante ans. Le montant global de son aide à l'Afrique pendant cinq décennies s'élève à une année de Budget militaire de son armée pour un continent qui compte 31 États francophones. Ce n'est pas normal. L'insignifiance de cette aide que l'on rembourse à des taux élevés est une des questions que les Africains devaient poser comme question d'interpellation à Paris. Celui qui doute de cette équivalence des dépenses que la France met à l'intention de l'Afrique n'a qu'à aller faire les calculs avec les chiffres des budgets cumulés de l'"Armée de France" et de ceux des montants alloués à la coopération en Afrique. Ceci revient à dire que la Conférence de "Kinshasa" ne va accoucher que de très peu de résultats, ceux allant dans le sens des dépenses publicitaires organisant des petits espace d'exposition de la peinture locale ou des salles de rencontres au "Centre Culturel Français" pour faire des récitals de la chanson et la poésie locale. 

    Et encore-là, on risque de trouver un "Recteur français" très condescendant sur les Congolais, c'est-à-dire quelqu'un qui gueule un noir par complaisance au moindre faux pas. Des "Place Tien An Men", il n'y en a pas qu'en Chine, mais aussi dans tous les endroits à échelle réduite qui offre un espace à celui passe pour un encadré par la coopération. Dès lors, il ne faut pas croire que le tête à tête de François Hollande avec Joseph Kabila ou son coup de colère contre le régime de Kinshasa vont changer quelque chose au quotidien des Congolais. Malgré la libération de l'"Honorable Eugène Diomi", abandonné comme quelqu'un que l'on punit pour avoir fraudé dans un bus, ce n'est pas là un signe évident de progrès démocratique et des droits de l'homme, le régime de Kinshasa demeure toujours très dangereux dans la jouissance des libertés fondamentales et citoyennes.

    À vrai dire, il y a des détenus dont la Francophonie ne saura jamais résoudre comme pousser Joseph Kabila à libérer le Député "Jacques Chalupa", le "Pasteur Kouthino". Pourtant, le Général De Gaulle dans les mêmes circonstances a su faire libérer les prisonniers détenus politiques au Cambodge à l'issue de sa visite chez le "Prince Norodom Sihanouk", en 1966. Son hôte a compris la nécessité de céder au bon sens lui édicté par le chef de l'État français qui a eu un moment de conversation avec les reclus anti-monarchistes d'alors, à Phnom Penh. Cela se sent dans les propos du Président "François Hollande" qui a atténué sa virulence en donnant un bénéfice de doute à des réalités dont il n'a pas la preuve, il a dit au cours de l'interview accordé à "Delos" de TV- 5 qu'il y a déjà des changements dans la "Commission électorale" et dans celle des "Droits de l'homme". Cette déclaration-là est tout simplement un recul, le Président français a ménagé les choux et les chèvres. En d'autres mots, Joseph Kabila restera non respectueux des droits de l'homme.
    Voici Madame Pauline Marois

    Première Ministre du Québec

    En clair, cette Conférence de la Francophonie n'est qu'une location des transactions. Entre-nous, comprenons-là comme une mission à plusieurs paramètres de positionnement dans une RDC qui a énormément besoin de flatter une obédience d'attention afin de résoudre les difficultés de ses déboires surtout militaires dans le Nord-Kivu sans la volonté politique du gouvernement congolais. Dans cette configuration des missions, la France a l'obligation de résultat qui satisfasse ses partenaires de première ligne que sont les États-Unis, la Grande Bretagne de sa façon de ramener les Africains, en particulier à ne pas regarder ailleurs en matière de coopération et d'alignement stratégique. Il ne faut pas que l'opinion publique oublie que la France a été battue sérieusement à plate-couture par le tandem Anglo-Américain derrière le paravent des agresseurs de la RDC, depuis 1997. La France, si elle veut retrouver progressivement son influence au "Sud du Sahara", doit méticuleusement exécuter les plans qu'on lui donne d'accomplir par ses pairs des deux rives de l'Atlantique, soit Londres et Washington. Paris n'a pas les mains libres.

    La Conférence de la Francophonie qui s'ouvre à Kinshasa, c'est du donnant donnant dans les cercles fermées de la Haute-Finance Internationale. Ce que l'on va traiter à Kinshasa est loin d'être ce que l'on répète avec imprécision, à savoir :
    1. Parler contre l'occupation des frontières de l'Est de la RDC à voix basse ;
    2. À supputer sur la Démocratie et le droit de l'homme ;
    3. À engager une nouvelle relation avec l'Afrique ;
    4. À nouer des rapports fondés sur l'identité linguistique de l'usage du français, etc.
    À Kinshasa, la France doit s'aviser objectivement sur les enjeux réels qu'elle ne connaît pas. Les Congolais et les Africains veulent être maîtres chez-eux avec l'initiative d'influencer leur quotidien sans avoir à faire face aux tireurs des ficelles camouflées dans les brouillards des chancelleries d'ailleurs. Cela signifie que la véritable avancé de la "Francophonie avec l'Afrique" n'est pas tant à remplir la rencontre avec des Délégations des figures qui font manchettes dans les journaux internationaux, mais de se rendre compte des erreurs idéologiques qui prévalent dans la succession des hommes d'État au pouvoir.

    En somme, Paris doit se tenir loin des élections inter-africaines et s'efforcer à accepter les "Dirigeants" que l'Afrique se donne sans son entremise. L'imposition des chefs à la tête des États africains est ce qui dessert la France, les États-Unis, la Grande Bretagne, la Belgique, l'Union Européenne, car très souvent, ce sont des illettrés, sinon des incapables que l'on patronne pour Diriger des structures et des Institutions qui dépassent leur science. La "République Démocratique du Congo" souffre de cette maladie-là. Par ailleurs, pour que cette Conférence serve à la France sans maux de tête, celle-ci doit saisir les insuffisances actuelles de sa mauvaise performance.

    La faiblesse de la France dans le monde occidental et en Afrique, c'est l'hécatombe de la RDC dont elle est partie prenante. C'est le fait de s'être éloigné honteusement de l'Afrique centrale, disons de Kinshasa dans les bonnes grâces, que devenue pauvre, elle est allé postuler son retour dans l'OTAN, car là-bas, ce come back va lui éviter de tomber plus bas. Les États-Unis ne lâchent pas leurs amis traditionnels des zones de leurs origines d'émigration première, aussi c'est la France qui a rendu la Révolution américaine possible. En un mot, la France est bien plus en faillite à cause du fait qu'elle n'a pas aidé sincèrement l'Afrique pendant cinquante ans, elle a été égoïste et n'a pensé qu'à elle-même. Cette faillite qui est sienne aujourd'hui est comparable, sinon plus grave, à certains détails, que celle de la Grèce, du Portugal et de l'Espagne. Si rien ne lui arrive, c'est parce qu'elle joue dans la "Ligue Majeure" des États du Conseil de Sécurité de l'ONU dans le giron de l'obédience à Washington.

    En vérité, la France vit sous perfusion économique et culturelle. Ce qui va vraiment se régler à Kinshasa, c'est la mise en place d'un plan d'offensive pour le "Mali". En ce qui concerne le Rwanda, tout le monde a écouté TV- 5, la Conférence des Ministres évite de faire des commentaires contre le "Rwanda" parce que dit-on, c'est un pays francophone. Or, ce ne fut pas pareil antre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso à l'époque de Laurent Gbagbo. Paris intervenait dans toutes les discussions entre Ouagadougou et Abidjan, il n'était nullement question de ne pas froisser les deux pays francophones. Les Conférences de l'OIF continuait leur chemin. Et là encore, le mouton noir c'était "Laurent Gbagbo". Voilà là véritablement les dessous des cartes en dehors des plans internes des projets d'endettements de la RDC au motif qu'on va l'aider à se sortir de la guerre.

    Le Congo n'est pas à l'aube d'un nouveau matin, il n'appartient qu'à nous tous "Rdéciens" de bien savoir ce que nous voulons et de bien mettre en place les voies et moyens pour sortir de l'impasse qui freine notre développment constructif depuis plus de cinquante ans. Pour la démocratie, n'en rêvons pas comme d'un phénomène automatique. Bill Clinton avait chassé Mobutu Sese Seko avec le but de restaurer la "démocratie au Zaïre", cela n'est pas arrivé jusqu'à ce jour. Ce même Président a hissé Paul Kagamé au Rwanda à la tête du pays, mais le Rwanda n'est pas une république démocratique. Tout n'est que mensonge, il faut savoir tirer son épingle des jeux, c'est tout. Comment, c'est notre seule science politique qui va l'édicter. "François Hollande" dit ce que nous voulons entendre, attention aux slogans jubilatoires. Je n'en dirai pas plus.

    Djamba Yohé,

    Gaston-Marie F.

    Le Congolais de l'Atlantique Nord,

    Ottawa, le 11 octobre 2012,

    Canada.


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