Toujours des bla-blas, un sommet pour rien ou pour faire du tort àla RDC ?
Dernière mise à jour: 5
janvier, 2013 - 11:13 GMT
Les délégations du gouvernement de la République démocratique
du Congo (RDC) et du mouvement rebelle congolais du M23 ont rencontré séparément
samedi les médiateurs ougandais à Kampala, à la veille de négociations directes
attendues entre les deux parties.
L'Ouganda accueille ces pourparlers en dépit des accusations portées contre les autorités de ce pays et le gouvernement rwandais - d'avoir soutenu les rebelles, ce que les Kampala et Kigali ont vigoureusement démenti ces allégations contenues dans un rapport des Nations unies.
Le Mouvement du 23 mars (M23), estimé à environ 1.000 hommes, est constitué d'anciens rebelles majoritairement tutsi, d'abord intégrés aux Forces armés de la République démocratique du Congo (FARDC) aux termes d'un accord signé le 23 mars 2009 avec les autorités de Kinshasa.
Ils avaient repris le combat au printemps dans le Nord-Kivu, accusant le gouvernement de ne pas avoir respecté l'accord.
Depuis novembre ils contrôlent une grande partie de cette région minière, suscitant des craintes d'une propagation du conflit.
Le M23 a quitté le 1er décembre la ville stratégique de Goma après l'avoir occupée pendant 12 jours.
Il s'était alors engagé à se retirer à 20 kilomètres de la ville mais il a en réalité maintenu ses positions à quelques kilomètres, autour de Goma, selon des témoignages d'habitants.
Deux semaines de négociations
en décembre en Ouganda n'ont pas abouties, les rebelles ajoutant de nouvelles exigences, dont celle d'une réforme politique d'ensemble pour la région.
L'est de la RDC, à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda, a connu des guerres successives de 1996 à 2003 auxquelles les pays voisins ont été mêlés.
Les importantes ressources minières (or, coltan, cassitérite, éléments essentiels dans la fabrication des appareils électroniques) suscitent des convoitises.
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