Militaires français sur l’aéroport de Bamako, au Mali, le 14 janvier 2013.
AFP PHOTO/ISSOUF SANOGO
Les militaires français ont atterri dans la nuit du 29 au 30 janvier sur l'aéroport de Kidal, l'une des villes du nord du Mali, redevenue depuis le départ des salafistes, le fief des rebelles du MNLA. Cette opération militaire de l'armée française, moins « spectaculaire » que celles menées à Gao et Tombouctou s'est déroulée discrètement, après plusieurs vols de reconnaissance dans la journée.
Les militaires français ont atterri hier soir vers 20h30 (heure locale) sur l'aéroport de Kidal. Plusieurs hélicoptères et gros porteurs se sont posés dans la nuit noire, le courant électrique étant à ce moment là coupé dans toute la ville. Des habitants résidant tout près de la piste ont entendu à plusieurs reprises le bruit vrombissant des moteurs d'avions.
L'intervention française s'est déroulée sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré. Alors la question qui se pose : y a t-il eu un accord préalable avec le MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad, dont les combattants étaient revenus la veille en grand nombre dans la ville ? C’est probable.
Pour l'heure, ce sont, en tout cas, les Français qui se déploient à Kidal sans aucune autre force malienne ou africaine de la Misma. Joint par téléphone hier soir à Kidal, un responsable du MNLA affirmait que son mouvement n'accepterait pas de soldats maliens.
Dans ce contexte, le déploiement des militaires français, arrivés les premiers sur le terrain, s'apparente a une sorte de force tampon qui n'aurait pas pour objectif de chasser le MNLA de son grand fief du Nord. Le MNLA, de son côté, ne prenant pas le risque d'affronter les Français. Après cette intervention à Kidal, troisième grande ville du Nord, l'armée française pourra continuer de faire valoir qu'elle poursuit bien la reconquête de l'intégrité du territoire malien.
L'intervention française s'est déroulée sans qu'un seul coup de feu ne soit tiré. Alors la question qui se pose : y a t-il eu un accord préalable avec le MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad, dont les combattants étaient revenus la veille en grand nombre dans la ville ? C’est probable.
Pour l'heure, ce sont, en tout cas, les Français qui se déploient à Kidal sans aucune autre force malienne ou africaine de la Misma. Joint par téléphone hier soir à Kidal, un responsable du MNLA affirmait que son mouvement n'accepterait pas de soldats maliens.
Dans ce contexte, le déploiement des militaires français, arrivés les premiers sur le terrain, s'apparente a une sorte de force tampon qui n'aurait pas pour objectif de chasser le MNLA de son grand fief du Nord. Le MNLA, de son côté, ne prenant pas le risque d'affronter les Français. Après cette intervention à Kidal, troisième grande ville du Nord, l'armée française pourra continuer de faire valoir qu'elle poursuit bien la reconquête de l'intégrité du territoire malien.
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