Article publié le : dimanche 14
octobre 2012 - Dernière modification le : dimanche 14 octobre 2012
François Hollande(au centre
à gauche), son ministre de l'Outre-Mer Victorin Lurel (à gauche), en compagnie
d'Etienne Tshisekedi (au centre à gauche) et le porte-parole de l'UDPS, Albert
Moleka.
AFP PHOTO POOL BERTRAND
LANGLOIS
En marge du 14e Sommet de la Francophonie, le président de la République française a conclu sa première journée à Kinshasa par une rencontre avec Etienne Tchisekedi. L'ancien adversaire du président Kabila a été reçu dans l'enceinte de la Maison de France. Toute la journée, François Hollande n'aura eu de cesse de placer les droits de l'homme et la démocratie au cœur de son message
François Hollande avait commencé sa journée kinoise en rencontrant Joseph
Kabila. Il l'a terminée en recevant son adversaire à la présidentielle Etienne
Tchisekedi.
Mais ce dernier ne veut y voir aucun symbole. Ce n'est pas de la France qu'il attend une quelconque légitimité.
« La légitimité au Congo ne peut venir que du peuple congolais, explique-t-il. En France, je ne sais pas si quelqu'un d'autre peut venir d'en dehors pour légitimer qui que ce soit en France. C'est exactement la même chose que chez nous »
Et l'opposant de continuer : « C'est passé, le temps où nous étions encore des mineurs d'âge, où l'on venait de l'extérieur nous imposer n'importe quoi. C'est terminé : le peuple congolais est mûr, maintenant il est capable de se prendre en charge, il n'a pas besoin d'être légitimé par l'extérieur ».
Contrairement aux autres dirigeants de l'opposition que le président français
avait rencontré ensemble dans la matinée, Etienne Tchisekedi a été reçu en tête
à tête à la résidence de France, eu égard à son statut d'ancien candidat à la
présidentielle, explique l'Elysée.
Le chef de l'Etat français, très critique sur l'état de la démocratie au Congo-Kinshasa, devait appuyer son message en rencontrant celui qu'il appelle « l'opposant historique ».
Mais ce dernier ne veut y voir aucun symbole. Ce n'est pas de la France qu'il attend une quelconque légitimité.
« La légitimité au Congo ne peut venir que du peuple congolais, explique-t-il. En France, je ne sais pas si quelqu'un d'autre peut venir d'en dehors pour légitimer qui que ce soit en France. C'est exactement la même chose que chez nous »
Et l'opposant de continuer : « C'est passé, le temps où nous étions encore des mineurs d'âge, où l'on venait de l'extérieur nous imposer n'importe quoi. C'est terminé : le peuple congolais est mûr, maintenant il est capable de se prendre en charge, il n'a pas besoin d'être légitimé par l'extérieur ».
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Le chef de l'Etat français, très critique sur l'état de la démocratie au Congo-Kinshasa, devait appuyer son message en rencontrant celui qu'il appelle « l'opposant historique ».
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