Patrouille de la Monusco entre Goma et Rutshuru le 12 mai 2012.
AFP PHOTO/ Phil Moore
Strong Flank (« flanc renforcé »), tel est le nom de
code que la Mission des Nations unies pour la stabilisation en
République démocratique du Congo (Monusco) a donné à son opération à
Rutshuru, une ville de 393 000 habitants située dans le Nord-Kivu, zone
frontalière entre la RDC et le Rwanda. Alors que les Forces armées de la
République démocratique du Congo (FARDC) emploient les grands moyens
face aux rebelles du M23, avec de l'artillerie lourde et même des
hélicoptères de combat, les Casques bleus des Nations unies se déploient
tout autour, dans un but unique de protection des civils.
« La Monusco ne prend pas part à la lutte et aux combats que mènent les FARDC contre le M23, explique le commandant Thibaut de Lacoste. L’objet de cette opération Strong Flank n’est ni plus ni moins que de protéger les populations autour de la zone des combats. Les quelques ouvertures de feu qui ont pu se produire n’ont visé que la protection des populations. Elles ne correspondent en aucun cas à une logique offensive à l’encontre de l’une ou l’autre des parties de cet affrontement. »
L’opinion congolaise a parfois du mal à comprendre le rôle exact de la Monusco. C’est une question de mandat, rappelle le porte-parole civil Mamadou Bah : « Il a été bien précisé sur la résolution 1991 que le gouvernement de la RDC est responsable au premier chef de la sécurité dans le pays ».
La mission de la Monusco en RDC sera de nouveau débattue à la mi-mai au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle sera très probablement reconduite dans les mêmes termes.
« La Monusco ne prend pas part à la lutte et aux combats que mènent les FARDC contre le M23, explique le commandant Thibaut de Lacoste. L’objet de cette opération Strong Flank n’est ni plus ni moins que de protéger les populations autour de la zone des combats. Les quelques ouvertures de feu qui ont pu se produire n’ont visé que la protection des populations. Elles ne correspondent en aucun cas à une logique offensive à l’encontre de l’une ou l’autre des parties de cet affrontement. »
L’opinion congolaise a parfois du mal à comprendre le rôle exact de la Monusco. C’est une question de mandat, rappelle le porte-parole civil Mamadou Bah : « Il a été bien précisé sur la résolution 1991 que le gouvernement de la RDC est responsable au premier chef de la sécurité dans le pays ».
La mission de la Monusco en RDC sera de nouveau débattue à la mi-mai au Conseil de sécurité des Nations unies. Elle sera très probablement reconduite dans les mêmes termes.
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