vendredi 20 avril 2012

RDC : le nouveau Premier ministre affiche ses priorités

 


Le nouveau Premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo Mapon, entouré de son cabinet lors d'un point presse au ministère des Finances à Kinshasa, le 19 avril 2012.
Le nouveau Premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo Mapon, entouré de son cabinet lors d'un point presse au ministère des Finances à Kinshasa, le 19 avril 2012.
AFP / JUNIOR D.KANNAH

Par RFI
Le nouveau Premier ministre de la RDC, Augustin Matata Ponyo, est devenu l’homme le plus sollicité du pays. La composition de son gouvernement n’est pas encore annoncée. Matata Ponyo affiche quelques priorités : la paix, la stabilité monétaire, le développement économique. Du côté de l’opposition, on attend prudemment de voir avant de critiquer.

Le nouveau Premier ministre n’a pas encore quitté son bureau du ministère des Finances. Il ne veut rien dire encore de la composition du gouvernement, ni même quand il sera formé. A l’entendre, son credo politique serait la décrispation. Les élections ne se sont pas bien passées, il le concède, mais pour lui, de toute façon Kabila devait les gagner. Avec l’opposition, il veut parler de choses concrètes.
« Qu’on soit dans la mouvance présidentielle ou qu’on soit dans l’opposition, les intérêts supérieurs de la population sont partagés de la même manière : que l’économie soit stable, que les routes et les hôpitaux se construisent, que les écoles se construisent. Je pense que l’on soit de l’opposition ou de la majorité, on doit l’apprécier », déclare Augustin Matata Ponyo.
Dans l’opposition parlementaire, on ne se laisse pas séduire par l’image de jeune technocrate compétent de ce nouveau chef du gouvernement. On préfère juger sur pièces, comme le dit le député José Makila, vice président du groupe parlementaire des libéraux démocrates.
« Pour l’instant, nous n’avons aucun jugement à porter sur la nomination du Premier ministre. Nous prenons acte, mais nous le jugerons quand il va nous amener son programme devant le Parlement », annonce José Makila.
C’est dans le secret de la présidence que se cuisine maintenant l’équipe gouvernementale, avec des ministres qui rêvent de garder leur poste, et d’autres qui rêvent de devenir ministres.

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