lundi 1 avril 2013

Katanga: une bouchérie et du pire massacre du 23 mars, jamais vu à Lubumbashi

  "Le 23 mars à Lubumbashi, c'était une grande manifestation organisée par des villageois des beau-lieux Lushois, qui ont été massacrés près des locaux de la Monusco.


Ces villageois sont venus s’expliquer, présenter leurs doléances devant les hommes de la MONUSCO. En se confiant à la MONUSCO, croyaient à sa neutralité, et ils pensaient qu'elle était là pour la paix des congolais. La Monusco les ont livrés dans la gueule des loups des tueurs kabistes. Dommage !!! 

http://ts3.mm.bing.net/th?id=V.4737504498548974&pid=15.1
Massacres des femmes et des enfants le 23mars 2013 à Lubumbashi

 Impitoyablement ces villageois en masse composés des femmes et d'enfants étaient réprimés à sang et à mort par les hommes de Kabila. Ensuite, ils les ont surnommés des kata katangais pour couvrir ces massacres. 

Il y avait plus des femmes et des enfants sans armes, massacrés horriblement par les kabilistes. Pourtant ils savent que les kata-katangais sont bien armés, et ils étaient loin de là. Et d'ailleurs les milices katangais ne sont pas composés ni des femmes ni d'enfants. Nul n'ignore que le noyau fort des Katakatangais sont dans l'administration congolaise, sont au parlement et au gouvernement même. 

Donc il est inconcevable que ces enfants et ces femmes soient tués de cette façon-là. Kabila doit demander pardon et indemniser ces familles qui ont perdu les leurs." 

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Lubumbashi : les blessés du 23 mars sont pris en charge par le gouvernement provincial

publié il y a 11 heures, 14 minutes, | Denière mise à jour le 1 avril, 2013 à 2:22 |


Victime de l’explosion du camp militaire le 6/03/2012 à l’Hopital Central des Armées de Brazzaville. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
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Victime de l’explosion du camp militaire le 6/03/2012 à l’Hopital Central des Armées de Brazzaville. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le ministre congolais de la Santé publique, Félix Kabange Numbi, a indiqué dimanche 31 mars que les médecins et les infirmiers de tous les hôpitaux de Lubumbashi (Katanga) sont mobilisés pour apporter les soins nécessaires à toutes les victimes des événements survenus dans cette ville samedi 23 mars dernier. Ce jour là, des miliciens Maï Maï Bakata Katanga étaient entrés dans la ville.


Les accrochages entre eux et les militaires ont fait une vingtaine de morts et de nombreux blessés. Félix Kabange Numbi affirme que le gouvernement provincial a mis à la disposition des blessés de la nourriture et des médicaments. La facture des soins sera payée par le ministère des Affaires sociales.





«Il faut avouer qu’il y a un cas qui a retenu particulièrement mon attention, c’est celui d’une jeune dame qui a reçu une balle au niveau du crâne, et qui malheureusement a perdu son œil, elle est en train d’être stabilisée au niveau de l‘hôpital d’Egado… dans les prochains jours elle pourra être envoyée à l’étranger, les contacts sont déjà pris pour qu’on puisse procéder à la réparation de son globe oculaire ainsi que des os qui ont éclaté et qu’on puisse également faire de la chirurgie pastique», a déclaré le ministre de la Santé.

La ville de Lubumbashi avait connu samedi 23 mars une matinée agitée notamment par des tirs qui retentissaient dans le centre-ville. Les Maï-Maï dénommés Bakata Katanga (Qu’on découpe le Katanga) y avaient fait leur entrée par la commune de la Rwashi. Selon des témoins, des accrochages ont eu lieu entre ces miliciens, qui tentaient de prendre possession de certains édifices publics dont le siège de l’Assemblée provinciale du Katanga, et les FARDC.
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