septembre 2, 2011, | Denière mise à jour le 2 septembre, 2011 à 7:41 |
Claude Leroy se dit content de son retour en RDC, mais il avoue que les conditions sont difficiles pour espérer une qualification à la CAN Gabon-Guinée Equatoriale 2012.
«La première place, sauf événement invraisemblables, parait quasiment impossible, quels que soient les résultats de deux derniers matches. La seconde place qualificative, on peut encore rêver», affirme-t-il.Pour y arriver, Claude Leroy martèle qu’il faut faire le résultat samedi à Dakar.
«Le Sénégal a le vent en poupe, même s’il a fait un mauvais match contre le Maroc en amical [0-2]dernièrement…Très honnêtement, j’aurais préféré qu’il gagne très facilement. Ça l’aurait donné peut-être un excès de confiance, alors que là, ils vont se concentrer sur leur équipe et leur efficacité», poursuit le nouveau coach des Léopards.Claude Leroy qui se trouve à Dakar, depuis vendredi 2 septembre, avec la sélection nationale a déclaré que sa présence ne peut en rien modifier les choses, car il n’est pas ‘’magicien’’.
«Il y a des points qui manquent: la défaite de Lubumbashi [2-4 contre le Sénégal en première journée de ces éliminatoires] pèse très lourd dans le bilan comptable du groupe », reconnait Claude Leroy.Et de poursuivre:
«On ne peut pas laisser croire aux gens que d’un seul coup, on arrive. Un coup de baguette magique et on va tout casser. Non… »
40 ans après l’Allemagne…
Selon lui, son objectif prioritaire est de fêter le quarantième anniversaire du Zaïre à l’époque, qualifié en 1974 pour la coupe du monde de football (Allemagne).Claude Leroy souligne:
«40 ans après, il ne faut pas seulement que cela soit un rêve, mais il faut véritablement que cela soit une réalité. La RDC doit être présente à la prochaine coupe du monde-Brésil 2014.»Le technicien de 63 ans n’exclut pas une qualification de la RDC à la CAN 2013, avant la coupe du monde de 2014.
«Je pense que rien n’expliquerait une absence du pays à cette CAN», dit-il.
La place aux meilleurs
Quant à la discussion qui existe actuellement au sein de la sélection entre les joueurs locaux et les professionnels, Claude Leroy déclare que seuls les meilleurs ont leur place au sein de l’équipe.«Ce n’est pas parce que tu es professionnel que tu as un statut de titulaire», renchérit Claude Leroy.Pour lui, la porte de l’équipe nationale est grandement ouverte aux congolais qui ont de la qualité «quelque soit l’endroit où ils habitent.»
Les conditions ont été améliorées
Très réservé, Claude Leroy a par ailleurs fait savoir qu’une légère amélioration des conditions a été apportée entre son ancien contrat et l’actuel.« Je pense que ce n’est pas pour de l’argent que je suis revenu. Si tel était le cas, ce n’est pas la RDC que je choisirais.»Si les résultats ne suivent pas, Claude Leroy promet de partir :
«Je m’en irais si les résultats ne sont pas satisfaisants. Car, la philosophie de vie est de ne pas mourir le plus riche du cimetière.»Leroy a, par ailleurs reconnu qu’il a un grand travail à abattre en RDC. Un travail qui passe par:
- l’organisation des stages
- créer des concours des jeunes footballeurs
- former des cadres locaux au plus haut niveau
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