Vue de Kinshasa.
DESIREY MINKOH /
AFP
Vue de Kinshasa.
DESIREY MINKOH /
AFP
Congolais d’origine européenne, mais dont la nationalité est contestée par la justice, l’homme politique et ancien député Pierre-Jacques Chalupa croupit toujours en prison. Huit mois après son arrestation, il attend toujours le verdict de son procès terminé depuis deux mois. A l’approche du sommet de la Francophonie, Pierre-Jacques Chalupa fait partie de ceux qui espèrent des mesures de clémence. Il est soutenu par des diplomates européens.
Pierre-Jacques Chalupa est incarcéré depuis huit mois, accusé d’avoir usurpé
la nationalité congolaise. Son procès s’est terminé le 6 août. Le délibéré était
annoncé pour une semaine plus tard, mais il attend toujours, comme son épouse
Mireille :
« Il est très fatigué, il a même fait un petit malaise dernièrement, dit-elle. Sa santé n’est pas bonne. Et en plus de cela toute la famille attend, les enfants qui demandent : ' Maman, quand est ce que papa va sortir, et qu’est-ce qu’ils disent, les juges ? ' »
Bien que né dans le pays de parents et de grands parents eux-mêmes natifs du Congo, bien qu’élu député en 2006, la nationalité de Pierre-Jacques Chalupa est contestée. L’accusation a réclamé cinq ans de prison, le maximum. Mais ses proches, à commencer par son épouse, espèrent une décision de clémence à l’approche du sommet de la Francophonie :
« J’espère, avec cette Francophonie qui arrive dans le pays... Ils savent bien que dans le dossier de mon mari, il n’y a rien. Que mon mari puisse être libre, et jouir de ses droits de citoyen congolais comme tout le monde. »
La communauté internationale se préoccupe de cette détention : il est question que l’Union européenne adopte d’ici peu une déclaration de soutien en faveur de Chalupa.
« Il est très fatigué, il a même fait un petit malaise dernièrement, dit-elle. Sa santé n’est pas bonne. Et en plus de cela toute la famille attend, les enfants qui demandent : ' Maman, quand est ce que papa va sortir, et qu’est-ce qu’ils disent, les juges ? ' »
Bien que né dans le pays de parents et de grands parents eux-mêmes natifs du Congo, bien qu’élu député en 2006, la nationalité de Pierre-Jacques Chalupa est contestée. L’accusation a réclamé cinq ans de prison, le maximum. Mais ses proches, à commencer par son épouse, espèrent une décision de clémence à l’approche du sommet de la Francophonie :
« J’espère, avec cette Francophonie qui arrive dans le pays... Ils savent bien que dans le dossier de mon mari, il n’y a rien. Que mon mari puisse être libre, et jouir de ses droits de citoyen congolais comme tout le monde. »
La communauté internationale se préoccupe de cette détention : il est question que l’Union européenne adopte d’ici peu une déclaration de soutien en faveur de Chalupa.
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