Des rebelles du M23 à Kavumu, dans le
Nord-Kivu, le 3 juin 2012.
Photo AFP/ Mélanie
Gouby
L’avancée des troupes du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo se poursuit et inquiète l’ONU. Le Conseil de sécurité s’est saisi de la question et s’apprête à lancer un avertissement aux rebelles congolais et à ceux qui les soutiennent. Mis en cause, le Rwanda et l'Ouganda se défendent. Kampala a répondu ce mardi 31 juillet aux accusations lancées il y a quelques jours par le président Kabila.
Avec notre correspondant à New York, Karim
Lebhour
Selon l’ONU, les rebelles du M23 ont repris leur avancée dans l’est de la RDC et se dirigent maintenant vers Goma avec, semble-t-il, l’intention d’encercler la ville.
Les hélicoptères de l’ONU sont intervenus au moins à deux reprises pour pilonner des groupes rebelles qui menaçaient de s’en prendre à des civils, mais la Monusco, la force de l’ONU, n’est censée intervenir qu’en soutien à l’armée congolaise.
Or les soldats congolais sont en recul. Ils ont abandonné plusieurs positions et le représentant de l’ONU sur place, Roger Meece, a confié au Conseil de sécurité que les FARDC, les troupes de l'armée régulière congolaise, ne sont pas en mesure de résister à l’avancée du M23.
Plutôt que d’intervenir directement, le Conseil de sécurité veut faire pression sur les soutiens présumés des rebelles comme le Rwanda. Un texte doit être adopté d’ici la fin de la semaine.
Des rumeurs accusent aussi l'Ouganda de soutenir les rebelles du M23
Le week-end dernier, le président Joseph Kabila a demandé une explication à l'Ouganda. Mardi 31 juillet, Kampala a démenti ces allégations. Henry Oryem Okello, adjoint au ministre des Affaires étrangères ougandais, les juge fallacieuses :
« Il faut que tout soit très clair: il n'y a absolument aucune troupe ou élément des forces armées ougandaises présentes en République démocratique du Congo. Nous n'avons, aujourd'hui, aucun interêt à participer à un conflit en RDC.
Même s'il existe des menaces sur nos soldats, nous ne voulons pas participer à ce conflit. Bien au contraire, nous nous préparons à accueillir un sommet des chefs d'Etat de la région sous l'égide d'organisations internationales pour aider la RDC à en finir avec cette guerre de manière pacifique. Tous ceux qui véhiculent ces rumeurs sur l'implication de soldats ougandais doivent cesser immédiatement car ils sapent tout. Avec cette réunion à venir, nous souhaitons ramener la paix et l'harmonie dans la région ».
Les 6 et 7 août prochains, Kampala doit en effet accueillir un sommet de la région des Grands Lacs. Il doit y être question du déploiement d'une force militaire internationale dans la région.
Selon l’ONU, les rebelles du M23 ont repris leur avancée dans l’est de la RDC et se dirigent maintenant vers Goma avec, semble-t-il, l’intention d’encercler la ville.
Les hélicoptères de l’ONU sont intervenus au moins à deux reprises pour pilonner des groupes rebelles qui menaçaient de s’en prendre à des civils, mais la Monusco, la force de l’ONU, n’est censée intervenir qu’en soutien à l’armée congolaise.
Or les soldats congolais sont en recul. Ils ont abandonné plusieurs positions et le représentant de l’ONU sur place, Roger Meece, a confié au Conseil de sécurité que les FARDC, les troupes de l'armée régulière congolaise, ne sont pas en mesure de résister à l’avancée du M23.
Plutôt que d’intervenir directement, le Conseil de sécurité veut faire pression sur les soutiens présumés des rebelles comme le Rwanda. Un texte doit être adopté d’ici la fin de la semaine.
Des rumeurs accusent aussi l'Ouganda de soutenir les rebelles du M23
Le week-end dernier, le président Joseph Kabila a demandé une explication à l'Ouganda. Mardi 31 juillet, Kampala a démenti ces allégations. Henry Oryem Okello, adjoint au ministre des Affaires étrangères ougandais, les juge fallacieuses :
« Il faut que tout soit très clair: il n'y a absolument aucune troupe ou élément des forces armées ougandaises présentes en République démocratique du Congo. Nous n'avons, aujourd'hui, aucun interêt à participer à un conflit en RDC.
Même s'il existe des menaces sur nos soldats, nous ne voulons pas participer à ce conflit. Bien au contraire, nous nous préparons à accueillir un sommet des chefs d'Etat de la région sous l'égide d'organisations internationales pour aider la RDC à en finir avec cette guerre de manière pacifique. Tous ceux qui véhiculent ces rumeurs sur l'implication de soldats ougandais doivent cesser immédiatement car ils sapent tout. Avec cette réunion à venir, nous souhaitons ramener la paix et l'harmonie dans la région ».
Les 6 et 7 août prochains, Kampala doit en effet accueillir un sommet de la région des Grands Lacs. Il doit y être question du déploiement d'une force militaire internationale dans la région.
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