Les quotidiens et journaux de la presse
kinoise.
Revue de presse de mercredi 15 août 2012.
L’Observateur
se base sur un document de la société civile du Nord-Kivu et titre : « De
nouvelles incursions rwando-ougandaises renforcent le M23 ». Le quotidien
affirme que certains civils ont été pris de force par les mutins du M23 qui les
ont obligés à transporter des minutions et autres matériels de guerres (emballés
en colis) jusqu’à Rugari et sur d’autres lignes de front.Pour ces civils, les
troupes du M23 sont entassées dans une école adventiste entre Rugari et Kibumba,
surplombant sur une petite colline.
Pendant ce temps, soulignent des sources concordantes citées par le journal,
le M23 aurait pris le soin de dégarnir ses positions de Bunagana, Ntamughenga,
Biruma, Kalengera, Rubare, Rutshuru-centre, Kiwanja et Mabenga pour renforcer
leurs positions autour de Goma. Les rebelles du M23 ont été vus avec de
nouvelles Jeeps pimpant neuves, de nouveaux matériels de guerre, des motorola et
autres nouveaux outils de communication.Les rebelles du M23, poursuit L’Observateur, seraient en train de s’ouvrir un passage dans le parc national des Virunga pour contourner les ceintures des FARDC et sortir par Mugunga-Kibwe, pour l’aéroport en passant par Kabutembo (Camp-Butembo), un quartier autour de l’aéroport de Goma, indique le quotidien.
Objectif : récupérer la capitale du Nord Kivu dans moins de 4 jours, croit savoir L’Avenir qui signe dans sa manchette : « Goma sous menace : De nouvelles incursions rwando-ougandaises en renfort au M23, l’objectif est de récupérer la capitale du Nord Kivu dans moins de 4 jours ».
“Entre-temps, que fait le Gouvernement ?”, s’interroge le journal.
L’Avenir
tire la réponse du point de presse du porte-parole du gouvernement. Selon
Lambert Mende, le président de la République, a eu à circonscrire la réponse du
gouvernement à la guerre d’agression imposée au peuple congolais à travers un
tableau triptyque : “des actions politiques et diplomatiques se déployant autour
d’une riposte militaire qui n’a à aucun moment été abandonnée, comme tentent de
le faire croire certaines rumeurs”.
Pour le quotidien, sur le plan diplomatique, des percées significatives ont
été observées et ponctuées par des succès dont le plus significatif est la
reconnaissance par la communauté internationale de la responsabilité directe des
autorités civiles et militaires du Rwanda dans l’hécatombe du Kivu. On ne peut
en outre considérer comme quantité négligeable le fait que le Président Joseph
Kabila ait fait valoir à Kampala l’option d’une force d’interposition
internationale neutre en lieu et place de la force régionale voulue pour des
raisons évidentes par le Rwanda.La Prospérité évoque le même point de vue dans sa une : « sommet de la cirgl à Kampala, joseph Kabila déjoue le complot ! » Le président Kabila, rejetant l’idée d’une force régionale et déjouant ainsi le piège tendu par l’axe Museveni-Kagame, a réussi à faire admettre à ses pairs la nécessité de respecter les engagements pris à Addis-Abeba en faveur d’une force internationale neutre. La leçon à tirer du Sommet de Kampala est évidente : la CIRGL n’a jamais été un instrument fiable de prévention et de gestion des conflits dans la région des Grands-Lacs et le Pacte de Nairobi de 2006 doit être dénoncé par la RDC, le Protocole sur la non-agression et la défense mutuelle de ce pacte ayant été violé par le Rwanda, indique le journal.
Et La
Prospérité de poursuivre : Il est désormais impossible de
travailler pour la paix et le développement dans les Grands-Lacs avec pour
voisinage des dictatures dont le seul intérêt est la prédation des ressources de
la RDC au mépris du droit international. Quitter la CIRGL, le Sommet de Kampala
vient de relancer le débat sur l’utilité de la participation de la RDC à la
Conférence Internationale sur la Région des Grands-Lacs. L’opinion congolaise ne
supporte plus l’incapacité de la CIRGL à trouver des solutions aux problèmes
posés par ses propres membres à la RDC
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