jeudi 31 octobre 2013

Kabila a toujours eu peur des occidentaux: voici il repond directement à leur demande. Aux mépris du peuple congolais, ils l'on installé au pouvoir en RDC et le protège avec des éléctions truquées

Joseph Kabila: le succès militaire n’annule pas les efforts politiques et diplomatiques

publié il y a 19 heures, 7 minutes, | Denière mise à jour le 31 octobre, 2013 à 1:00 | sous Actualité, Kinshasa, La Une, Sécurité. Mots clés:

Ouverture des concertations nationales par le Président Kabila le 7/09/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John BompengoOuverture des concertations nationales par le Président Kabila le 7/09/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Au cours d’une adresse à la télévision publique, ce mercredi 30 octobre, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, a déclaré que les récentes victoires des Forces armées de la RDC (FARDC) contre les rebelles du M23 n’avait pas « pour conséquence de rendre caduques les options politiques et diplomatiques pour rétablir une paix durable ». 

Depuis la fin de la semaine passée, l’armée congolaise a fait subir aux rebelles une série de revers, reprenant le contrôle de plusieurs localités occupées par le mouvement rebelle depuis plus d’une année.

VOICI LES PROPOS AMBIGUËS DE Christophe Boisbouvier, un Américain qui soutien la balkanisation de la RDC via Kagamé. Il repond à la RFI, que Kabila arrête la progression des militaires congolais sur terrain. Un ennemis pire du peuple congolais

Russell Feingold, envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs.

Par Christophe Boisbouvier
« Le président Kabila a remporté plusieurs succès militaires ces derniers jours, mais je l'encourage à faire preuve de retenue », déclare sur RFI l'envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs. 

Cette région, Russell Feingold la connaît bien. Pendant ses dix-huit années au Sénat, il a siégé à la sous-commission Afrique de la Chambre haute. Depuis le mois de juillet, cet homme de confiance de Barack Obama multiplie les tête-à-tête avec le Congolais Joseph Kabila et le Rwandais Paul Kagame. De passage à Paris, l'envoyé spécial de Washington répond sans tabou aux questions de RFI et aborde tous les problèmes, y compris celui de la démocratie à Kinshasa.

RFI: Dans l’est du Congo, depuis vendredi, la guerre a repris à l’avantage des forces armées congolaises (FARDC). Pour résoudre le problème des rebelles du M23, la solution militaire ne serait-elle pas finalement la meilleure ?
Russell Feingold: "Non, ce n'est pas ma lecture des choses. La solution militaire ne répond pas aux problèmes posés par le M23 et par les quarante ou quarante-cinq autres groupes de la région. Ce qu’il nous faut, c’est un accord de paix négocié avec le M23. Le processus est en cours, dans le cadre des négociations de Kampala, il faut que ces pourparlers aboutissent bientôt, car cela pourrait mettre un terme aux affrontements, mais il faut y parvenir sans accorder d’amnistie à ceux qui ont commis des crimes graves. Donc selon moi, un effort militaire plus poussé risque de mettre en péril les pourparlers de Kampala, et par là même la possibilité de voir le M23 rendre les armes. Cela risque aussi de mettre en péril les initiatives pour la paix que soutiennent la communauté internationale et l’Union africaine. Donc oui, nous avons vu que les militaires congolais avaient remporté plusieurs succès ces derniers jours, mais nous pensons néanmoins qu’à l’heure actuelle, la retenue permettra de mieux servir le Congo et les peuples de la région."

VOICI LA REPONSE DE KABILA AUX PROPOS AMÉRICAINS ET OCCIDENTAUX


« Les options que dès le début j’avais annoncées comme réponse à la crise dans l’Est de notre pays demeurent d’actualité. Pour mémoire, notre action devait être menée sur les plans politiques, diplomatiques et militaires. C’est ce qui a été fait », a souligné le chef de l’Etat.

Le gouvernement congolais est en pourparlers avec les rebelles du M23 à Kampala depuis le mois de décembre 2012. Ces pourparlers plusieurs sont actuellement  suspendus. Les deux parties ne s’accordent pas sur certains points du document final proposé par la facilitation. Les discussions achopperaient sur la question de l’amnistie et de l’intégration des rebelles dans l’armée congolaise.
Joseph Kabila a rappelé l’action menée par l’armée congolaise ces dernières semaines au Nord-Kivu:

« Après une longue série de harcèlements contre leurs positions et les agglomérations à forte concentration de populations, les FARDC ont reçu l’ordre de réagir. Elles ont ainsi libéré la plupart des entités du Nord-Kivu qui depuis dix-neuf mois se trouvaient sous le contrôle des ennemis de la paix. »
Hommage aux FARDC et aux casques bleus
Le chef de l’Etat a salué l’action des « forces armées qui au péril de leur vie se sont acquittées de leur serment de défendre la patrie ». Il a également rendu hommage aux « forces de défense et de sécurité tombées sur le champ d’honneur depuis le début de cette crise ».
Joseph Kabila a aussi salué l’action des casques bleus de la Monusco qui combattent aux côtés de l’armée congolaise au Nord-Kivu. Il a notamment rendu hommage aux trois soldats tanzaniens de la brigade d’intervention tués ces derniers mois au cours des combats contre les rebelles du M23.

« Par ma voix, la nation congolaise leur exprime sa reconnaissance. Je présente à leurs proches ainsi qu’aux gouvernements contributeurs des troupes de la Monusco les condoléances attristées des tous les Congolais », a indiqué le président congolais.

Le chef de l’Etat a invité les rebelles du M23 à déposer les armes. Faute de quoi, a-t-il prévenu, « nous n’aurons d’autre option que de les y contraindre par la force ».
Il a lancé le même appel à tous les groupes armés nationaux et étrangers actifs dans l’Est de la RDC :

« Le même appel est adressé aux autre groupes armés nationaux. Mettre fin à toutes les activités militaires rendrait les uns et les autres éligibles à la réinsertion à la vie nationale. Quant aux groups armés étrangers, FDLR, ADF/Nalu, LRA et FNL qui continuent de semer la désolation dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, je les mets en demeure de déposer les armes et de mettre fin à toute exaction sur les populations congolaises. Faute de quoi, ils s’exposent à une opération de désarmement forcé aussi vigoureuse que celle en cours. »
Accord d’Addis-Abeba
Par ailleurs, Joseph Kabila a demandé aux pays voisins de la RDC d’appliquer « effectivement » l’accord d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies qui sont, selon lui, la voie royale pour la paix et la stabilité dans la région.
Cet accord a été signé le 24 février dernier dans la capitale éthiopienne par onze pays africains sous l’égide des Nations unies. Il vise la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis plus de deux décennies. Les pays signataires se sont notamment engagés à ne pas soutenir les groupes armés actifs dans cette partie de l’Afrique. Mais la RDC et les Nations unies accusent le Rwanda et l’Ouganda de soutenir la rébellion du M23, active dans la province du Nord-Kivu depuis mai 2012.
S’adressant aux Congolais, le chef de l’Etat leur a demandé de « saisir la situation au Nord-Kivu pour renforcer la cohésion nationale ».

« L’heure n’est pas  à la chasse aux sorcières, a-t-il lancé, mais au rassemblement des Congolais dans toutes leurs diversités autour du seul objectif qui vaille : la grandeur et la dignité du Congo. »
Joseph Kabila a prononcé ce discours quelques heures après la reconquête de Bunagana, dernière grande cité du Nord-Kivu occupée par les rebelles du M23 depuis plus d’une année et reprise par les FARDC ce mercredi. Avant Bunagana, l’armée congolaise avait repris le contrôle de Kibumba, Kiwanja, Rutshuru et Rumangabo.
Vous pouvez aussi suivre la vidéo de l’allocution du chef de l’Etat.
Lire aussi sur radiookapi.net:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire