jeudi 17 octobre 2013

DES FAUX REFUGIERS AU NORD KIVU, LA BALKANNISATION SE DESSINE

 Incroyable: Une pire fabrication rwandaise des faux réfugiers tusti au Nord kivu.
- Que cherchent réellement Kagamé et Museveni au Kivu ??
CHENGERERO, (AFP) - 
"Qui sont-ils et que viennent-ils faire chez nous?": Les "deux cents familles" installées depuis le 30 septembre à Chengerero suscitent bien des interrogations dans ces montagnes de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), où l'on doute que les nouveaux venus soient Congolais. Alors que la ligne de front entre l'armée régulière et les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) n'a plus bougé depuis fin août et que les deux parties négocient à Kampala une fin à plus de dix-huit mois de conflit, l'arrivée surprise de ces familles en zone rebelle alimente toutes les rumeurs. Les frontières du Rwanda et de l'Ouganda - deux pays régulièrement accusés, malgré leurs démentis, de soutenir le M23 - sont à un jet de pierre, dans un paysage de bananeraies et de collines verdoyantes, au coeur de la province du Nord-Kivu. Le gouvernement congolais, les autorités de la province à Goma (la capitale provinciale en zone sous contrôle de Kinshasa) et la société civile craignent que ces migrants soient en fait des Rwandais venus renforcer la rébellion ou que les nouveaux venus servent de bouclier humains en cas de reprise des combats. "Je ne connais aucun d'entre eux, je ne sais pas d'où ils sont", dit un voisin qui, comme tous les habitants interrogés, demande que son anonymat soit strictement garanti. "Nous n'y comprenons rien, pourquoi sont-ils venus dans la zone de la rébellion plutôt que de passer par celle tenue par le gouvernement?", s'étonne un autre.
"Parce que c'est un havre de paix", assure très sérieusement de son côté Amani Kabasha, chef de la communication du M23.
 
Tutsis rwandophones
 
M. Kabasha a tenu à accompagner deux journalistes de l'AFP venus rencontrer les nouveaux habitants qui s'entassent dans l'école trop petite du village, et sont en train de se faire enregistrer par une équipe du Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).
 
Sur une cinquantaine de personnes interrogées, presque toutes disent avoir fui le Congo entre fin 2012 et début 2013 pour se réfugier au Rwanda. Beaucoup ont une carte d'électeur congolaise à leur nom. Beaucoup disent aussi avoir perdu le précieux document dans leur fuite, ou encore l'incendie du logis familial.
 
Tous parlent le kinyarwanda ou le swahili, deux langues parlées dans cette partie du nord-Kivu, mais également au Rwanda voisin.
 
Leur chef, Elie Rushimwe, explique qu'ils arrivent surtout de camps de réfugiés au Rwanda, mais aussi en Ouganda, et que d'autres continuent à arriver.
 
"La majorité sont des Tutsis", dit-il. Tutsis et Hutus rwandophones -de nationalité congolaise- vivent nombreux dans la région, descendants des vagues de peuplement successives venues du Rwanda depuis la première guerre mondiale quand les colons belges cherchaient des bras pour développer l'agriculture locale.
 
L'Est de la RDC est déstabilisé depuis le génocide anti-Tutsi de 1994 au Rwanda, qui a entraîné des mouvements de population considérables de part et d'autre de la frontière. La faiblesse de l'Etat congolais, l'instrumentalisation d'une multitude de groupes armés locaux par les pays de la région comme Kinshasa, et la richesse du sous-sol congolais, ont nourri deux décennies de guerre et de violences. La nationalité des populations rwandophones locales est l'une des principales problèmatiques du conflit.
 
"De quoi se nourrir"
 
"Personne ne nous a dit de venir ici", affirme M. Rushimwe. Selon M. Kabasha pourtant, les réfugiés ont été "regroupés" un peu plus au sud "il y a trois mois" par le M23 avant d'être amenés à Chengerero.
 
Les nouveaux arrivants disent avoir débarqué de jour, alors que plusieurs autochtones affirment "avoir découvert leur présence au matin" ou les avoir "vu arriver de nuit par convoi militaire".
 
Difficile donc d'y voir clair sur leur véritable identité. Comme beaucoup, Isaac Kumbuye affirme que c'est la faim qui l'a fait quitter le Rwanda et qu'il y avait "beaucoup de décès" à Kigeme.
 
La section rwandaise du HCR indique pour sa part que le taux de mortalité de ce camp "n'est pas jugé alarmant", avec des rations alimentaires normales.
 
Le train de vie de certains surprend un villageois. "Ces réfugiés-là viennent acheter au marché et ont de quoi se nourrir", observe-t-il, affirmant que depuis peu "d'autres réfugiés sont arrivés à Chanzu", non loin de là. Mais c'est une base militaire du M23. L'AFP n'y aura pas accès et M. Kabasha dément vigoureusement les allégations selon lesquelles son mouvement y formerait des réfugiés revenus pour en faire des combattants.
 
Par Marc JOURDIER, Albert KAMBALE

  Lundi 7 octobre 2013 15h24
LES REFUGIES TUTSIS VENUES DE LA TANZANIE ET RWANDA ONT DEJA DEs CARTES D'ELECTEURS, INCROYABLE MAIS VRAI

 
Yalikuwepo pia madai kwamba tunawaonea na kuwatesa watu walioishi nchini miaka mingi. Ati iweje sasa ndiyo waambiwe kuwa siyo raia. Siku zote Serikali ilikuwa wapi? Uraia haupatikani kwa kuishi nchi ya kigeni kwa miaka mingi. Unapatikana kwa kutimiza masharti ya kuomba na kupewa uraia. Kama mtu hakufanya hivyo anabaki kuwa raia wa nchi aliyotoka au walikotoka wazazi wake. Ipo mifano ya watu mashuhuri ambao walilazimika kuachia nyadhifa zao baada ya kugundulika kuwa siyo raia. Hawakuwa wanaonewa, ndiyo matakwa ya Katiba na Sheria za nchi yetu. -Jakaya M. Kikwete - Oktoba 4, 2013:


2013/10/7 François K Mulume <kmulume@hotmail.com>
 

 
1.      (Aperçu)
 
 
En date du 20 juin 1981, des représentants des populations originaires du Rwanda au Zaïre d’alors avaient adressé au Secrétaire Général de l’ONU une lettre pour réclamer la nationalité zaïroise et l’autodétermination de la province du Kivu en tant qu’Etat autonome en leur faveur. Le retour surprise de 200 familles de personnes présentées comme des réfugiés congolais est une des manifestations de la mise en œuvre de ce projet. Et l’ONU, qui est parfaitement au courant du projet, y a participé à travers la passivité active du HCR à partir du Rwanda.
Les Congolais ont été surpris d’apprendre l’entrée, sur le territoire congolais, de 200 familles de personnes présentées comme des réfugiés congolais qui vivaient au Rwanda et en Ouganda. Entrées par le poste frontalier de Bunagana, ces familles ont été installées en zone sous contrôle du M23. Ce mouvement, indiquent des sources de la société civile, l’attèlerait à leur chercher des logis parmi les maisons abandonnées par les déplacés qui avaient fui les combats.
Le Gouvernement congolais a déclaré ne pas être au courant d’un tel retour, car tout mouvement des réfugiés est soumis à une collaboration entre la RDC, le Rwanda et le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) conformément à un accord ad hoc conclu en 2010. Le représentant du HCR au Rwanda a déclaré ne pas être au courant d’une quelconque démarche qui aurait abouti à une décision pour le déplacement de ces familles. En RDC, le responsable de la coordination provinciale de la Commission Nationale pour les Réfugiés (CNR) a également dit ignorer le mécanisme par lequel ces personnes sont retournées en RDC.
Les signes qui confirment le complot international
Normal, alors que Kinshasa aie décidé de demander des explications au Rwanda et au HCR sur cette rocambolesque affaire. En effet, 200 familles ne peuvent pas se déplacer sur plus de 80 Km sans que ce mouvement soit vu par les instances compétentes. Le HCR, particulièrement, ne pouvait pas ignorer un tel mouvement des réfugiés qu’il est censé surveiller. Les autorités rwandaises ne peuvent pas, non plus, ignorer ce mouvement puisque ces personnes sont passées par un poste frontalier où se trouvent tous les services compétents.
Qui a donc laissé partir ces familles et pour quel motif ? Pourquoi le Rwanda a-t-il laissé passer ces familles vers une zone contrôlée, non pas par le Gouvernement mais par un mouvement rebelle qui bénéficie largement de son soutien ? Pourquoi les Nations Unies, à travers le HCR, se sont-elles tues durant toute la période de déplacement de ces familles ?
Autant de question qui méritent des réponses claires lorsque l’on sait que deux des partenaires à l’accord de 2010 ne peuvent dire tout ignorer de cette rocambolesque affaire. Ce qui est sûr, c’est que ce mouvement de « réfugiés » a été voulu quelque part et s’inscrit clairement dans le plan de balkanisation de la RDC pour créer une colonie de peuplement tutsi rwandaise sur le territoire congolais. Kigali a, d’ailleurs, joué des pieds et des mains ces derniers temps pour créer les conditions de l’exécution de ce plan déjà à partir du territoire congolais.
En juin dernier, en effet, le Rwanda avait tenté de mettre en exécution la clause de cessation du statut de réfugié pour sa population déplacée en RDC depuis 1994. Cette démarche allait clairement signifier que ces personnes risquaient de perdre la nationalité rwandaise pour devenir congolais, ce qui, légalement n’est pas possible. Ces réfugiés allaient plutôt devenir des apatrides, mais cela faisait doublement l’affaire de Paul Kagamé : il aurait maintenu une colonie de peuple en territoire rwandais et se serait débarrassé d’une partie de ses compatriotes qu’il ne désire pas voir rentrer au Rwanda pour leurs liens supposés avec les génocidaires.
La suspecte passivité active de l’ONU
Le coup avait foiré grâce à la vigilance du Gouvernement congolais et alors que le HCR gardait un silence suspect. Le gouvernement congolais avait annoncé, vendredi 21 juin à Kigali, que la clause de cessation du statut des réfugiés rwandais en RDC ne sera pas appliquée au 30 juin, comme le demandait le gouvernement rwandais. Cette position sera ensuite adoptée à l’occasion de la troisième réunion tripartite entre la RDC, le Rwanda et le HCR. Il avait, en effet, été convenu d’élaborer un plan de retour de ces réfugiés, notamment à travers un rapatriement volontaire.
Les trois parties ont élaboré un chronogramme qui doit consister en la sensibilisation, l’identification, et l’enregistrement de ces réfugiés. Ensuite, viendra l’étape de l’obtention de leur intention de retour, puis l’application d’un plan de rapatriement. Elles se sont également convenues d’un échange permanant du contenu des messages de sensibilisation par voies diplomatiques, ainsi que du partage progressif des données sur le profil des candidats au rapatriement volontaire.
Il est supposé que cette procédure doit être la même pour ce qui est des réfugiés congolais vivant en territoire rwandais. Mais Kigali et le HCR n’en ont eu cure pour laisser partir 200 familles de supposés réfugiés congolais. Il est donc clair que nous sommes en train d’assister au déploiement du double plan de balkanisation du Congo et d’implantation des tutsis rwandais sur le territoire à dégager.
La facilité avec laquelle ce mouvement s’est produit ne laisse aucun doute sur le fait que cette opération a été planifiée en complicité entre le gouvernement rwandais et les organisations internationales, à commencer par le HCR. La responsabilité de l’ONU est donc pleinement engagée dans cette affaire, surtout lorsque l’on sait que l’Organisation mondiale est au courant, depuis plus de 20, de ce projet sur le territoire congolais.
L’ONU est au courant du plan de Balkanisation de la RDC
En effet, en date du 20 juin 1981, des représentants des populations originaires du Rwanda au Zaïre d’alors avaient adressé au Secrétaire Général de l’ONU une lettre pour réclamer la nationalité zaïroise et l’autodétermination de la province du Kivu en tant qu’Etat autonome en leur faveur. « Nous nous permettons de rappeler à votre haute attention les dispositions universelles des droits de l’homme garanties par les Nations Unies. Nous n’acceptons pas d’être dépouillés de la nationalité zaïroise à laquelle nous avons droit depuis 1972 », écrivaient-ils avant de prononcer leur bombe : « C’est la raison pour laquelle nous vous demandons d’intervenir auprès du gouvernement zaïrois pour que, en accord avec les populations des zones, l’autodétermination soit organisée dans les zones de Goma, Rutshuru, Walikale, Masisi, Kalehe et Idjwi, qui après le referendum sous l’égide des Nations-Unies et de l’Organisation de l’Unité Africaine, constituera un Etat à part qui aura à solliciter sa reconnaissance internationale. »
Les auteurs de cette missive étaient très sérieux dans leur démarche et l’avaient d’ailleurs signifié dans la même lettre en ces termes : « Il ne s’agit pas d’une aventure ou d’une subversion, mais bien d’une mobilisation générale des populations originaires du Rwanda en République du Zaïre qui sensibilisent les autorités internationales sur leur légitime cause, quelles que soient les conséquences qui en découlent…»
Cette démarche n’était pas fortuite. En évoquant l’année 1972, les correspondants du SG de l’ONU savaient certainement que cette année-là, un échange épistolaire entre des autorités coutumières tutsies du Rwanda et du Zaïre. A titre illustratif, voici un extrait de la lettre du 3 novembre 1972 de Kinyoni Nsuabo, Chef de collectivité des Barundi dans la zone d’Uvira adressée au Mwami Ndeze (d’origine rwandaise), Chef de collectivité à Rutshuru. Cette lettre avait pour objet : «Union, Infiltration et Intégration».
«J’ai l’honneur de venir vous demander de faire une forte mobilisation auprès de vos administrés de souche rwandaise et burundaise sans tenir compte d’ethnie tutsi et hutu pour que l’infiltration des autres soit massive et pour que nous constituions la majorité.
Grand Mwami, la fonction que nous occupons facilitera l’inondation de notre population dans toutes les confréries du Sud et du Nord-Kivu en débordant le Kibali Ituri et la Tanganyika. Lors de notre dernière réunion, il a été convenu que notre communauté sache comment déstabiliser leurs chefs autochtones en leurs divisant pour anéantir leurs actions et asservir leurs populations ».
Ces archives existent et sont bien connues aux Nations Unies. Les bonzes de l’Organisation mondiale sont aussi au courant des grandes manœuvres autour de ces visées, ces derniers temps. Par exemple, à la reprise des pourparlers de Kampala, le M23 avait exigé, comme préalable à la reprise des négociations, entre autres le retour des réfugiés congolais vivant au Rwanda et au Burundi. Ce qui arrive aujourd’hui avec les 200 familles supposées congolaises n’est que la manifestation de la mise en œuvre du plan de balkanisation de la RDC.
Ce jeudi4 octobre 2013, une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU effectue une visite en RDC. L’occasion serait donc donnée pour que des explications soient données aux Congolais.
Pascal Debré Mpoko
 
Familles rwandophones à Rutshuru: la RDC demande des explications au HCR et à Kigali
octobre 2, 2013, | Denière mise à jour le 3 octobre, 2013 à 8:39

 


Le gouvernement congolais demande au Haut-commissariat de l’Onu pour les réfugiés (HCR) et au Rwanda des explications sur l’arrivée récente dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) de deux cents familles rwandophones en provenance du Rwanda. Kinshasa n’a pas été informé de ce mouvement, conformément à l’accord tripartite conclu en 2010 entre la RDC, le Rwanda et le HCR relatif au rapatriement des réfugiés, a affirmé à la presse mercredi 2 octobre le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende.
«Nous demandons au Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés de nous éclairer sur cet événement parce que nous n’avons pas été informés. Il n’est pas concevable qu’un mouvement de retour [des réfugiés] s’opère, sans qu’aucun [des signataires de l’Accord tripartire RDC-Rwanda-UNHCR] ne soit au courant. Or, le gouvernement congolais n’a pas été tenu au courant», a déclaré Lambert Mende.
Kinshasa dit attendre «dans les heures qui viennent » les explications du HCR pour savoir si cette agence onusienne en avait été prévenue et pourquoi elle n’a pas informé à son tour les autorités congolaises.
Les services du HCR au Rwanda ont déjà fait savoir que le retour de ces personnes ne s’inscrivait pas dans le cadre de la tripartite RDC-Rwanda-HCR, chargée du rapatriement des réfugiés rwandais et congolais dans leurs pays respectifs.
Lambert Mende indique que Kinshasa a aussi demandé des comptes à Kigali:
«Nous avons également demandé des explications à nos voisins rwandais de nous expliquer comment ils ont pu laisser partir, parce que ces gens là sont sortis du Rwanda, [...] vers la RDC sans nous prévenir et comment ils ont accepté qu’ils partent vers une zone que le gouvernement qui a signé l’accord tripartite avec eux, ne contrôle pas ?».
Si le gouvernement congolais avait été informé, a poursuivi la même source, « il aurait orienté d’éventuels réfugiés candidats au retour vers une zone moins perturbée que cette partie du territoire de Rutshuru où sévissent de nombreuses forces négatives, y compris celles du M23
Entre cent cinquante et deux cents familles rwandophones sont arrivées le lundi 30 septembre dernier dans le groupement de Jomba contrôlé par la rébellion du M23 à Rutshuru.
Selon le chef de ce groupement, ces personnes sont des Congolais qui s’étaient réfugiés dans des camps au Rwanda et en Ouganda. Mais le responsable de la coordination provinciale de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) dit ignorer le mécanisme par lequel ces personnes sont retournées en RDC par le poste frontalier de Bunagana, une zone sous occupation rebelle.
 

 
 
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