RDC : le
En RDC, après deux semaines de combats, le Rwanda a proposé sa médiation ce week-end pour tenter d'obtenir un règlement à l'amiable du conflit au Nord-Kivu.
RFI
En République démocratique du Congo, après deux semaines de combats, le Rwanda a proposé sa médiation ce week-end pour tenter d'obtenir un règlement à l'amiable du conflit au Nord-Kivu. Les ministres rwandais et congolais de la Défense se sont rencontrés côté congolais sur la rive nord du lac Kivu. Kigali propose d'aider à trouver une issue pacifique sans l'utilisation de la force militaire.
C’est une solution politique négociée que Kigali propose à Kinshasa pour régler la situation actuelle dans le Nord-Kivu. Le ministre rwandais de la Défense, le général James Kabarebe, l’a dit clairement à son homologue congolais Alexandre Luba Ntambo, dimanche, dans la préfecture rwandaise de Gisenyi.
C’est donc désormais clair : Kigali offre sa médiation entre le pouvoir congolais et la nouvelle rébellion du M23 dirigée par le colonel Makenga ex-CNDP (ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple). Des bons offices qui devraient aussi être profitables au général fugitif Bosco Ntaganda recherché par la CPI (Cour pénale internationale) et accusé par Kinshasa d’être à la base des nouveaux affrontements dans le Kivu.
Quelle pourrait alors être la réponse du gouvernement congolais qui, de l’autre côté, subit des pressions internationales pour arrêter le général Bosco Ntaganda et le livrer à la justice internationale pour des crimes de guerre commis en Ituri ? On attend de voir si, au nom de la paix à l’est, Kinshasa, qui dit avoir le dessus sur les insurgés, acceptera de négocier et de ce fait aussi d’abandonner la traque contre Bosco Ntaganda
C’est donc désormais clair : Kigali offre sa médiation entre le pouvoir congolais et la nouvelle rébellion du M23 dirigée par le colonel Makenga ex-CNDP (ancienne rébellion du Congrès national pour la défense du peuple). Des bons offices qui devraient aussi être profitables au général fugitif Bosco Ntaganda recherché par la CPI (Cour pénale internationale) et accusé par Kinshasa d’être à la base des nouveaux affrontements dans le Kivu.
Quelle pourrait alors être la réponse du gouvernement congolais qui, de l’autre côté, subit des pressions internationales pour arrêter le général Bosco Ntaganda et le livrer à la justice internationale pour des crimes de guerre commis en Ituri ? On attend de voir si, au nom de la paix à l’est, Kinshasa, qui dit avoir le dessus sur les insurgés, acceptera de négocier et de ce fait aussi d’abandonner la traque contre Bosco Ntaganda
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