mardi 17 mars 2015

RDC: “Il faut savoir accepter la démocratie et partir” dit Moïse Katumbi -France24

publié il y a 4 heures, 41 minutes, | Denière mise à jour le 17 mars, 2015 à 2:59 | sous . Mots clés:
Moïse Katumbi, membre du parti présidentiel et gouverneur du Katanga, a accordé une interview exclusive à RFI et France 24. L’homme d’affaires se livre sur son avenir politique, sur le redécoupage territorial en RDC et sur Joseph Kabila.

Moïse Katumbi ne s’était plus exprimé publiquement depuis des mois. Président du club de foot du Tout Puissant Mazembe – le “Paris-Saint Germain congolais”-, et membre du parti présidentiel, il est souvent présenté comme le principal rival de Joseph Kabila pour la présidentielle congolaise en 2016. 

Surtout depuis ses déclarations en décembre 2014, lorsqu’il avait utilisé la métaphore du “troisième pénalty” pour exclure l’idée d’une révision constitutionnelle qui aurait permis à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat en 2016.
Sur un troisième mandat de Kabila : “Le président ne s’est jamais déclaré comme candidat”

Pourtant, Katumbi affirme qu’il veut “prendre du repos, faire le tour du Congo” et botte en touche concernant ses ambitions politiques : “le président a un mandat, nous ne devons pas l’envier. Nous devons voir comment soutenir le président pour qu’il termine son mandat”.
Pour Katumbi, pas de doute, “le président ne s’est jamais déclaré comme candidat”. Il affirme par ailleurs “croire au PPRD (le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie de Joseph Kabila) et n’avoir aucune intention de le quitter.

Sur le redécoupage des provinces : une pique à Joseph Kabila ?
La République démocratique du Congo a procédé à un redécoupage de ses provinces, passant de onze à vingt-six début janvier. 

Le Katanga, la province de Moïse Katumbi, a été divisée en quatre, provoquant une opposition de la société civile qui estime que les sensibilités sociales et politiques de la région ne sont pas prises en compte. “J’étais contre le découpage de la province du Katanga en quatre, affirme pour sa part Katumbi. Mais la loi a été promulguée. 

C’est la démocratie, j’ai dû l’accepter” avoue-t-il, estimant cependant que cette décision pourrait être difficile à financer car elle “n’était pas prévue dans le budget 2015″.
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