mercredi 19 novembre 2014

RDC: Révision constitutionnelle : «Sauvons la RDC» réchauffe le camp du refus»

publié il y a 3 heures, 35 minutes, | Denière mise à jour le 19 novembre, 2014 à 9:23 | sous Revue de presse. Mots clés:


Martin Fayulu le 31/03/2014 dans la salle Fatima à Kinshasa, lors d’une rencontre des opposants et des membres de la société civile congolaise. Radio Okapi/Ph. John BompengoMartin Fayulu le 31/03/2014 dans la salle Fatima à Kinshasa, lors d’une rencontre des opposants et des membres de la société civile congolaise. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Revue de la presse kinoise du mercredi 19 novembre 2014 Plusieurs sujets sont à la Une des journaux kinois ce mercredi. D’abord Le Phare titre en sa manchette : Révision constitutionnelle : «Sauvons la RDC» réchauffe le camp du refus.
Le journal rapporte qu’après avoir longuement battu campagne, durant le premier semestre de cette année, contre toute modification de la Constitution et fait circuler une pétition contre la présence de l’abbé Apollinaire Malumalu à la présidence du Bureau de la CENI, la plate-forme dénommée «Sauvons la RD Congo» semblait s’être imposée une trêve. Depuis le week-end dernier, celle-ci est visiblement rompue, constate-t-il.

Le quotidien explique que dans un message signé Martin Fayulu, Coordonnateur des Forces Acquises au Changement (FAC) et Christophe Ngoyi, Coordonnateur de la Société Civile, les deux leaders lancent au peuple congolais un appel au réveil face à la volonté affirmée de la Majorité Présidentielle de vouloir modifier la Constitution du pays.

«S’adressant spécialement au Chef de l’Etat, les animateurs de «Sauvons la RDC» l’invitent à clarifier sa position par rapport à l’élection présidentielle de 2016 et à l’article 220 de la Constitution», ajoute le confrère.
De son côté, le journal du groupe L’Avenir annonce : «Pour avoir agressé l’honorable Valentin Senga. L’Assemblée nationale sanctionne six députés fautifs».

Le journal explique que les députés Thuambe Egide (PPRD), Uweka Pierrot (PPRD), Basangu Léon (MSR), Apalata Bienvenu (MSR), Kezamudru Jean-Pierre (MSR) et Masanza Godefroid (ECT) ont écopé mardi 18 novembre 2014 d’une sanction, conformément à l’article 108 du Règlement intérieur de leur chambre législative, pour avoir «transformé en ring de boxe, et où les pugilistes se livrent facilement au combat physique, en lieu et place du combat d’idées ».
Selon le quotidien, ils sont interdits pendant trois mois de prendre part aux séances plénières et sont en même temps privés de leurs émoluments durant cette période.

A en croire le bureau de l’Assemblée nationale, lesdits députés peuvent faire recours quant à la sanction d’exclusion temporaire de l’hémicycle, précise cependant le confrère.
La Prospérité, pour sa part, titre : «Affaire Porte-parole de l’Opposition : Clément Kanku propose un déblocage ! »
Le journal affirme que pour lutter contre la multiplicité d’écueils qui, trois ans après les législatives 2011, gênent encore la désignation du Chef de file et Porte-parole de l’Opposition, le Député Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua propose un projet d’amendement de la loi portant Statut de l’Opposition politique adoptée et promulguée en 2007, particulièrement en ses articles 17, 19 et 29 à supprimer, pour inutilité.

Il s’agirait de «simplifier» le corps électoral en le limitant aux seuls Groupes parlementaires de l’Assemblée Nationale, de réserver le poste de Porte-parole à la formation politique de l’Opposition qui a le plus grand nombre de Députés à l’Assemblée Nationale et de supprimer le rôle prépondérant du Président de l’Assemblée Nationale, comme c’est le cas avec la loi du 4 décembre 2007, en limitant sa tâche à entériner le procès-verbal de désignation du Porte-parole de l’Opposition politique et de sa structure, explique le quotidien.
Enfin, Forum des As titre : «La sentence de la rue est sans appel. Faux procès contre le général Kanyama!»
Si le rapport de Human Rights Watch demande à l’Assemblée nationale de mettre sur pied une commission d’enquête parlementaire indépendante de la commission du Gouvernement, afin d’enquêter sur les allégations d’exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées de «Kulunas» présumés, les Kinois font plutôt une autre lecture de l’opération de la Police, menée entre novembre 2013 et février 2014, explique le journal.

Selon lui, pour avoir bénéficié d’un bon moment de répit après la traque des « Kuluna » qui semaient la terreur dans leur ville, les habitants de la capitale congolaise saluent cette initiative et en redemandent même.

«Car, reconnaissent-ils, à défaut d’éradiquer ce phénomène, l’action de la Police a contribué à le juguler», estime Forum des As.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire