mercredi 26 novembre 2014

Bukavu: Martin Kobler rend hommage au docteur Denis Mukwege

Le patron de la Monusco, Martin Kobler en compagnie de travailleurs de l'Hôpital de Panzi, à Bukavi (Sud-Kivu), le mercredi 26 novembre 2014/Ph. Monusco.
Le patron de la Monusco, Martin Kobler en compagnie de travailleurs de l'Hôpital de Panzi, à Bukavi (Sud-Kivu), le mercredi 26 novembre 2014/Ph. Monusco.
Le chef de la Monusco, Martin Kobler a visité, mercredi 26 novembre, l’hôpital de Panzi, à Bukavu (Sud-Kivu), où il a rendu hommage au docteur Denis Mukwege, lauréat du prix Sakharov. Le Parlement européen a récompensé ce gynécologue congolais pour son travail auprès des femmes victimes de viols et de violences sexuelles lors de conflits armés en RDC.

La visite de M. Kobler s’inscrit également dans le cadre de la campagne dénommée «16 jours d’activisme contre les violences sexuelles », lancée mardi dernier dans le monde entier.

A l’occasion, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu a également visité des femmes victimes des violences sexuelles, admises aux soins à l’hôpital de Panzi:

«J’ai vu de petites enfants qui ont été violées. C’est quelque chose qui n’est pas acceptable. On a l’hôpital mais il faut aussi combattre les causes profondes et lutter contre l’impunité».

Pour Martin Kobler, l’hôpital de Panzi constitue une des actions concrètes de lutte contre ce fléau et donc le prix «Sakharov» constitue une reconnaissance de la communauté internationale sur la lutte menée dans l’Est de la RDC par les acteurs engagés.

«Le prix Sakharov est un honneur et l’appréciation de son travail ici. Ça démontre le soutien de la communauté internationale, pas seulement en Europe mais dans le monde entier », a-t-il indiqué.

Après Bukavu où il est arrivé hier, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu est attendu ce soir à Kalemie dans le Nord-Katanga.
Plusieurs fois pressenti pour le Nobel de la paix, le docteur Mukwege se voit décerné le prix Sakharov qui récompense les personnes ou organisations qui consacrent leur existence à la défense des droits de l’homme et des libertés.



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