Les massacres de MUTARULE près d'Uvira et les tuéries qui continuent dans la zone d'Uvira sont selon les témoignages des rescapés fait par les militaires Burundais, les tusti banyamulenge commandité par Masunzu Pacifique
En République démocratique du Congo, l'UCPDHO, l'Union chrétienne pour le progrès et la défense des droits de l'homme, dénonce une situation des droits de l'homme très inquiétante dans les territoires d'Uvira et de Fizi au Sud-Kivu, à la frontière avec le Burundi.
Au Sud-Kivu, les attaques contre les défenseurs des droits de l'homme, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt. Selon l'organisation locale basée à Uvira, c'est bien parce qu'ils cherchent à enquêter sur la recrudescence d'exactions commises qu'ils sont pris pour cibles.
Comme à Mutarule où plusieurs activistes ont été menacés de mort et un autre a été tué dans les jours qui ont suivi un massacre qui a fait une trentaine de morts au mois de juin.
Ou encore à Kiliba Onds, où d'autres membres de la société civile ont été menacés pour avoir dénoncé la présence et les exactions commises par les militaires burundais.
Parmi les premiers responsables de ces exactions : les groupes armés et notamment des rebelles burundais se revendiquant des FNL. « Ils sont sur les hauts plateaux et règnent en maîtres, explique un militant des droits de l'homme.
On ne comprend pas ce que fait l'armée burundaise dans la plaine de la Ruzizi si ce n'est des tracasseries », ajoute-t-il avant de conclure qu'elle n'avait pas fait d'opérations contre les rebelles depuis des mois.
Mise en cause également : l'armée congolaise, la police et l'agence nationale des renseignements. Mais pour L'UCPDHO, il ne faut pas se tromper de cible ;
les défenseurs des droits humains ne travaillent pas contre les forces de l'ordre ou les groupes armés, mais pour le bien de la population. Aucun des membres de cette organisation de la société civile n'a souhaité être interviewé par peur de représailles.
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