(7sur7.cd 27/06/2013 - 16:21)
Vital Kamerhe
Le front contre la révision constitutionnelle s’est levée à l’initiative du professeur André Mbata. Les intellectuels se sont retrouvés autour de Vital Kamerhe pour rejeter la thèse d’Evariste Boshab reprise dans son livre diabolique «Entre la révision constitutionnelle et l’inanition de la Nation».
Plus de 3.000 étudiants ont participé à la conférence, à l’issue de laquelle, Vital Kamerhe a été porté en triomphe aux cris de «2016, 2016». C’est tout dire, si le régime tente un passage en force, il sait déjà à quoi s’attendre.
Il cherchait à tout pris rentrer dans le pré-carré de Joseph Kabila qui, l’a rejeté depuis un certain temps. Mais, ne savait par quel moyen y parvenir.
Décidément, Evariste Boshab s’est rendu compte, qu’il fallait monter un grand coup pour attirer l’attention, voire gagner à nouveau la confiance du chef de l’Etat, en voulant faire de ce dernier «Roi du Congo».
Voilà, il veut préparer l’opinion nationale, à travers son livre diabolique, aux fins de la révision constitutionnelle. Notamment, en son article 220, pour permettre à JKK de briguer un troisième mandat.
Malheureusement, ce livre contient des incohérences d’idées quant aux principes qui régissent l’élaboration et révision constitutionnelle.
Telle est la réaction de grands professeurs de droit constitutionnel, exprimée hier mercredi 26 juin à l’Université de Kinshasa, à l’occasion d’une conférence-débat à laquelle a pris part Vital Kamerhe.
De la première à la dernière page, Evariste Boshab a tout écrit sauf le droit constitutionnel. Il fonde son raisonnement sur les principes sociologiques et non juridiques, édictés par la doctrine constante, en matière de l’élaboration et révision constitutionnelle. Pas de surprise.
Le très controversé SG du PPRD qui, par ailleurs, traine un cadavre dans le placard veut faire croire à Joseph Kabila qu’il est un grand, parmi les professeurs de droit constitutionnel. Alors qu’il n’en est pas.
Ses anciens étudiants peuvent en témoigner. Lorsqu’il entre dans l’auditoire, c’est pour défendre son parti que d’enseigner. Pour justifier ses ambitions machiavéliques, Boshab soutient dans son livre que la constitution de 2006 n’est pas adaptée aux réalités sociologiques r-dcongolaises. Pourtant, c’est le même Boshab qui défendait que cette constitution était démocratique. (Reportage avec tous les détails dans le prochain numéro).
MTN
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