(Journal de Bangui 01/02/2013)
Les deux institutions se sont entretenues sur ce sujet le 28
janvier en marge du sommet de l’UA à Addis-Abeba en Ethiopie
Selon un
communiqué de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC),
une rencontre a eu lieu entre le Secrétaire Général de l’institut Nassour
Guelengdouksia Ouaïdou et l’Ambassadeur, Directeur Général de l’Organisation
Internationale des Migrations (OIM), William Lacy Swing le lundi 28 janvier. Au
cœur de cette rencontre, il fallait trouver les différents procédés à mettre sur
pied pour poser les bases d’une coopération durable et fructueuse sur les
mouvements de migrations en Afrique Centrale.
William Lacy Swing a, au
cours de l’entretien suggérer à la CEEAC d’emboiter le pas aux autres
Communautés en mettant sur pied une politique sur les migrations. Ainsi, les
deux parties se sont alors entendues sur l’élaboration d’une plateforme commune
qui va se matérialiser par la signature très prochainement d’un Mémorandum
d’Entente ou par un accord de coopération. Dans le but de discuter plus
amplement des termes du projet de coopération, les dirigeants des deux
institutions devront se retrouver à N’Djamena au Tchad.
Économiquement
prospère, l’Afrique centrale attire un grand nombre de migrants venus de toutes
les parties du monde entier. Nassour Guelengdouksia Ouaïdou s’est dit disposé à
apporter sa contribution afin que le projet aboutisse. Et pour ce faire, il
s’engage à mettre à profit son expérience sur la question. Selon ce spécialiste
de la démographie et des statistiques, les mouvements migratoires en Afrique
centrale s’observent aussi bien sur le plan national que sur le plan
international avec notamment les immigrés, politiques, économiques ou de ceux
fuyant la guerre.
Pour ce qui est des immigrés économiques, le
Secrétaire général de la CEEAC pense que les dirigeants des Etats devraient
associer la diaspora à la mise en place de certains projets de développement de
leur pays. Il conclut en disant que la bonne gestion des flux migratoires dépend
en grande partie de la maîtrise du fichier démographique et statistique, ce qui
malheureusement constitue encore un grand handicap dans presque l’ensemble de
nos Etats.
Par Henrie Lucie Nombi - 01/02/2013
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