samedi 2 février 2013

Migration: la CEEAC et l’OIM prévoient un accord pour l’Afrique Centrale

(Journal de Bangui 01/02/2013)
Les deux institutions se sont entretenues sur ce sujet le 28 janvier en marge du sommet de l’UA à Addis-Abeba en Ethiopie

Selon un communiqué de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), une rencontre a eu lieu entre le Secrétaire Général de l’institut Nassour Guelengdouksia Ouaïdou et l’Ambassadeur, Directeur Général de l’Organisation Internationale des Migrations (OIM), William Lacy Swing le lundi 28 janvier. Au cœur de cette rencontre, il fallait trouver les différents procédés à mettre sur pied pour poser les bases d’une coopération durable et fructueuse sur les mouvements de migrations en Afrique Centrale.

William Lacy Swing a, au cours de l’entretien suggérer à la CEEAC d’emboiter le pas aux autres Communautés en mettant sur pied une politique sur les migrations. Ainsi, les deux parties se sont alors entendues sur l’élaboration d’une plateforme commune qui va se matérialiser par la signature très prochainement d’un Mémorandum d’Entente ou par un accord de coopération. Dans le but de discuter plus amplement des termes du projet de coopération, les dirigeants des deux institutions devront se retrouver à N’Djamena au Tchad.

Économiquement prospère, l’Afrique centrale attire un grand nombre de migrants venus de toutes les parties du monde entier. Nassour Guelengdouksia Ouaïdou s’est dit disposé à apporter sa contribution afin que le projet aboutisse. Et pour ce faire, il s’engage à mettre à profit son expérience sur la question. Selon ce spécialiste de la démographie et des statistiques, les mouvements migratoires en Afrique centrale s’observent aussi bien sur le plan national que sur le plan international avec notamment les immigrés, politiques, économiques ou de ceux fuyant la guerre.

Pour ce qui est des immigrés économiques, le Secrétaire général de la CEEAC pense que les dirigeants des Etats devraient associer la diaspora à la mise en place de certains projets de développement de leur pays. Il conclut en disant que la bonne gestion des flux migratoires dépend en grande partie de la maîtrise du fichier démographique et statistique, ce qui malheureusement constitue encore un grand handicap dans presque l’ensemble de nos Etats.


Par Henrie Lucie Nombi - 01/02/2013



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