février 12, 2013, | Denière mise à jour le 13 février, 2013 à 10:20 |
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d’Etienne Tshisekedi refuse de prendre part aux concertations nationales proposées par le chef de l’Etat Joseph Kabila. Le secrétaire général de ce parti de l’opposition, Bruno Mavungu, a déclaré mardi 12 février, ne pas reconnaître au président actuel la légitimité d’organiser de telles assises.
« L’UDPS n’ira jamais dans un dialogue ou des négociations pour partager le pouvoir parce que le peuple souverain avait déjà fait son choix.
Nous ne pouvons pas répondre déjà sur le principe de la forme. Qui convoque ces concertations ?
C’est Monsieur Kabila, déjà dans cette forme là, nous ne sommes pas d’accord », a affirmé Bruno Mavungu.
Selon lui, certains partenaires politiques « essayent de forcer la main » à l’UDPS pour participer à ce dialogue.
« Nous leur disons que l’UDPS n’est pas partisane », a martelé Bruno Mavungu qui a indiqué qu’Etienne Tshisekedi a même refusé d’aborder ce sujet avec ses pairs de l’opposition.
« Il y a des amis qui se disent de l’opposition qui ont demandé de rencontrer le président de la République élu, Etienne Tshisekedi. Nous avons répondu que le président n’était pas disposé à les recevoir pour parler de ce problème de dialogue », a ajouté Bruno Mavungu.
Joseph Kabila avait promis, au cours de son message de vœux à la nation, l’organisation « dès le début de l’année 2013 d’un cadre pour les échanges entre toutes les forces vives de la nation ».
Selon le chef de l’Etat, ce cadre d’échanges est censé consolider la cohésion nationale et mettre fin à la guerre dans l’Est de la RDC.
De son côté, Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), a remis en cause la légitimité des initiateurs de ces consultations, citant Evariste Boshab et Aubin Minaku.
« Si les consultations que Boshab [le secrétaire général du PPRD] a commencé à faire et qui ont avorté et celles de Minaku [le secrétaire général de la MP] qui constituent déjà un mort-né, c’est ça le contenu de l’initiative du président Kabila, je dis que nous regrettons beaucoup. Ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses », a déclaré Vital Kamerhe.
L’UNC se dit cependant d’accord sur le principe de la tenue de ce dialogue qui, de l’avis de Vital Kamerhe, devra permettre d’aborder tous les problèmes qui se posent en RDC.
« Le pays a des problèmes très sérieux. Dans sa partie Est, il y a la guerre. Et sur le plan national, il y a la faiblesse du leadership, il y a un problème de légitimité », a ajouté le président de l’UNC.
Concertations avant dialogue
Le PPRD, parti présidentiel, avait alors entamé des concertations, jeudi 7 février, avec d’autres partis politiques de l’opposition en vue de définir le cadre de ce dialogue. Evariste Boshab, secrétaire général du PPRD, a reçu quelques partis le même jour.
Rentré de Paris où il a pris part aux travaux préparatoires de la prochaine assemblée générale de l’Association des parlementaires de la francophonie (APF), Aubin Minaku, le président de la chambre basse du parlement a, à son tour, amorcé trois jours plus tard d’autres contacts avec les leaders de certains partis.
Sous sa casquette de secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), il devrait recevoir mardi 12 février l’Union pour la nation (UN), une plate-forme de l’opposition en vue du prochain dialogue national.
Joseph Kabila, seul initiateur
«Le seul initiateur de ces concertations, c’est le président de la République qui leur donnera leur forme définitive. Tout le reste, ce ne sont que des concertations purement informelles», a tenu à préciser le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
Il estime que chaque parti ou association est libre de se regrouper pour chercher la cohésion nationale.
« Le président de la république a annoncé des concertations en vue de rétablir la cohésion face aux menaces qui s’accumulent contre l’intégrité de notre pays. Dans ce sens là, tous les partis politiques et associations de la société civile peuvent se concerter pour préparer leur contribution à cet évènement qui va dans le sens de l’intérêt commun. C’est dans ce contexte que la Majorité présidentielle d’une part, le PPRD et d’autres se concertent donc il n’y a pas à confondre», a insisté Lambert Mende.
Lire aussi sur radiookapi.net:
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Nous ne pouvons pas répondre déjà sur le principe de la forme. Qui convoque ces concertations ?
C’est Monsieur Kabila, déjà dans cette forme là, nous ne sommes pas d’accord », a affirmé Bruno Mavungu.
Selon lui, certains partenaires politiques « essayent de forcer la main » à l’UDPS pour participer à ce dialogue.
« Nous leur disons que l’UDPS n’est pas partisane », a martelé Bruno Mavungu qui a indiqué qu’Etienne Tshisekedi a même refusé d’aborder ce sujet avec ses pairs de l’opposition.
« Il y a des amis qui se disent de l’opposition qui ont demandé de rencontrer le président de la République élu, Etienne Tshisekedi. Nous avons répondu que le président n’était pas disposé à les recevoir pour parler de ce problème de dialogue », a ajouté Bruno Mavungu.
Joseph Kabila avait promis, au cours de son message de vœux à la nation, l’organisation « dès le début de l’année 2013 d’un cadre pour les échanges entre toutes les forces vives de la nation ».
Selon le chef de l’Etat, ce cadre d’échanges est censé consolider la cohésion nationale et mettre fin à la guerre dans l’Est de la RDC.
De son côté, Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), a remis en cause la légitimité des initiateurs de ces consultations, citant Evariste Boshab et Aubin Minaku.
« Si les consultations que Boshab [le secrétaire général du PPRD] a commencé à faire et qui ont avorté et celles de Minaku [le secrétaire général de la MP] qui constituent déjà un mort-né, c’est ça le contenu de l’initiative du président Kabila, je dis que nous regrettons beaucoup. Ce n’est pas comme ça qu’il faut voir les choses », a déclaré Vital Kamerhe.
L’UNC se dit cependant d’accord sur le principe de la tenue de ce dialogue qui, de l’avis de Vital Kamerhe, devra permettre d’aborder tous les problèmes qui se posent en RDC.
« Le pays a des problèmes très sérieux. Dans sa partie Est, il y a la guerre. Et sur le plan national, il y a la faiblesse du leadership, il y a un problème de légitimité », a ajouté le président de l’UNC.
Concertations avant dialogue
Le PPRD, parti présidentiel, avait alors entamé des concertations, jeudi 7 février, avec d’autres partis politiques de l’opposition en vue de définir le cadre de ce dialogue. Evariste Boshab, secrétaire général du PPRD, a reçu quelques partis le même jour.
Rentré de Paris où il a pris part aux travaux préparatoires de la prochaine assemblée générale de l’Association des parlementaires de la francophonie (APF), Aubin Minaku, le président de la chambre basse du parlement a, à son tour, amorcé trois jours plus tard d’autres contacts avec les leaders de certains partis.
Sous sa casquette de secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP), il devrait recevoir mardi 12 février l’Union pour la nation (UN), une plate-forme de l’opposition en vue du prochain dialogue national.
Joseph Kabila, seul initiateur
«Le seul initiateur de ces concertations, c’est le président de la République qui leur donnera leur forme définitive. Tout le reste, ce ne sont que des concertations purement informelles», a tenu à préciser le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
Il estime que chaque parti ou association est libre de se regrouper pour chercher la cohésion nationale.
« Le président de la république a annoncé des concertations en vue de rétablir la cohésion face aux menaces qui s’accumulent contre l’intégrité de notre pays. Dans ce sens là, tous les partis politiques et associations de la société civile peuvent se concerter pour préparer leur contribution à cet évènement qui va dans le sens de l’intérêt commun. C’est dans ce contexte que la Majorité présidentielle d’une part, le PPRD et d’autres se concertent donc il n’y a pas à confondre», a insisté Lambert Mende.
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