mardi 5 novembre 2013

Joseph Kabila à Pretoria pour discuter de la question du M23

publié il y a 3 heures, 8 minutes, | Denière mise à jour le 5 novembre, 2013 à 2:01 | sous Actualité, National, Politique. Mots clés: , , , ,

Le président de la RDCongo, Joseph Kabila, lors de la célébration de 50 ans de l'indépendance à Kinshasa le 30 juin 2010.Le président de la RDCongo, Joseph Kabila, lors de la célébration de 50 ans de l'indépendance à Kinshasa le 30 juin 2010.
Le président de la RDC, Joseph Kabila, est arrivé lundi 4 novembre dans la soirée à Pretoria (Afrique du Sud). Il devra participer au sommet de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Cette rencontre réunit des dirigeants de ces deux organisations sous-régionales pour planifier la suite de la mission africaine contre la rébellion dans l’Est de la RDC. Le directeur général de l’Institut de recherche et des politiques publiques africaines de Pretoria, Martin Rupiya, a indiqué que le principal ordre du jour «est d’en finir avec les soutiens au M23».
« Il y a eu des succès militaires sur le terrain et ça semble être maintenant la plus franche occasion pour une résolution du conflit », a affirmé Martin Rupiya, cité par l’AFP.

Après une opération musclée de l’armée loyaliste menée toute la nuit de lundi 4 novembre, les FARDC ont repris tôt mardi 5 novembre les collines de Runyonyi et Chanzu tenues jusque là par les éléments résiduels du M23. Ces deux collines étaient les derniers bastions des rebelles.
Pour sa part, Trevor Maisiri, chercheur de l’ONG International Crisis Group, pense qu’il est prématuré de crier victoire après la défaite du M23 car la région renferme encore d’autres groupes armés susceptibles de nuire à sa stabilité.
Dans son discours à la nation le 30 octobre dernier, Joseph Kabila avait demandé aux pays voisins de la RDC d’appliquer « effectivement » l’accord d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du conseil de sécurité de l’Onu, qui, selon lui, demeurent « la voie royale pour la paix et la stabilité dans la région ».
A ce sujet, l’Afrique du Sud devra abriter un autre sommet à partir de mardi 5 novembre, destiné à faire un premier round des consultations sur la création d’une future force de réaction rapide africaine, dont le principe a té lancé en mai dernier au sommet de l’Union africaine.

L’accord d’Addis-Abeba avait été signé le 24 février dernier dans la capitale éthiopienne par onze pays africains sous l’égide des Nations unies. Il vise la restauration de la paix dans l’Est de la RDC.
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