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A l'issue d'une réunion d'urgence, les Nations Unies ont décidé de soutenir par le biais d'hélicoptères, l'armée gouvernementale de RD Congo en proie à de violents combats avec les rebelles du M23 dans le Nord-Kivu.
Par Dépêche (texte)
Les Nations Unies sont entrées en action samedi dans l'est de la République démocratique du Congo en appuyant l'armée avec des hélicoptères dans ses combats contre la rébellion du M23, qui a pris la ville de Kibumba, dans le Nord-Kivu.
A l'issue d'une réunion d'urgence demandée par la France, le conseil de sécurité de l'ONU a demandé l'arrêt de l'avance de la rébellion vers Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu et que "tout soutien extérieur et toute fourniture d'équipement au M23 cessent immédiatement".
Les rebelles disposent notamment d'équipements de vision nocturne qui leur ont permis de lancer leur offensive sur Kibumba, à 25 km de Goma, selon le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous. Les rebelles ont également récemment acquis des mortiers lourds de 120 mm, a ajouté M. Ladsous.
La France avait demandé "la cessation immédiate des combats" qui pourraient conduire à "un nouveau drame humanitaire".
Elle avait également appelé à "la protection des populations civiles et de tous les acteurs humanitaires" et "demandé à tous les pays de la région de s'abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures de la RDC".
Kinshasa accuse Kigali de soutenir le M23, ce que le Rwanda dément.
Le porte-parole du gouvernement de RDC Lambert Mende a déclaré samedi soir que "4.000 hommes en colonnes motorisées et à pied" sont arrivés "en provenance du territoire rwandais".
"Trois bataillons RDF (l'armée rwandaise) commandés par un officier, le général de brigade rwandais Ruvusha et deux unités spéciales des RDF dont une unité d’artillerie lourde commandées par le général rwandais, Gatama Kashumba" ont soutenu le M23, accuse un compte-rendu d'un conseil des ministres extraordinaire tenu à Kinshasa.
Le conseil a décidé d'envoyer "immédiatement" une mission d'évaluation. Cette délégation devra "évaluer les conséquences créées par la dernière vague d’agitation criminelle de l’armée rwandaise à l’est de la RDC".
Il n'y a "aucun soldat des RDF" en RDC, a assuré à l'AFP le porte-parole de l'armée rwandaise, Joseph Nzabamwita.
Les rebelles du M23 se sont emparés de la ville de Kibumba et se rapprochent de Goma, a indiqué samedi soir un porte-parole de l'ONU.
Le porte-parole a indiqué que Kibumba (25 km au nord de Goma), avait été prise par les rebelles malgré l'intervention d'hélicoptères d'attaque des Nations unies destinée à aider l'armée gouvernementale.
Ce porte-parole de l'ONU a précisé que l'armée gouvernementale et la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) "essaient d'enrayer l'avancée du M23 vers Goma et Kibati". Cette dernière ville est à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma et entre 60.000 et 80.000 personnes sont réfugiées dans un camp tout proche de la ville.
Les combats ont commencé à l'aube dans la zone où des affrontements avaient déjà opposé jeudi les belligérants, poussant plus de 7.000 personnes à regagner le camp de déplacés de Kanyarucinya, à une dizaine de km de Goma.
L'armée et le M23 s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les hostilités.
Les hostilités ont commencé dès vendredi, selon l'armée. "Le M23 nous a attaqués vers 17h00 (15h00 GMT), on les a repoussés, et on avait l'ordre de ne pas les poursuivre", a affirmé samedi matin le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l'armée pour le Nord-Kivu.
"Il y a eu des combats très tôt ce matin (samedi) dans nos positions", a déclaré le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23, à l'AFP. Les FARDC (Forces armées de RDC - armée régulière) sont venues nous attaquer avec des hélicoptères, des chars de combat."
"Le M23, du coup, est passé à l'offensive et il a repoussé l'ennemi. Nous avons pris le siège administratif (du territoire) de Nyiaragongo", a-t-il affirmé.
"Notre objectif c'est de reconquérir Kibumba et avancer sur les positions M23 partout où ils sont", a déclaré samedi soir à l'AFP le lieutenant-colonel Hamuli.
"Demain (dimanche) matin on lance encore une offensive. Nous sommes décidés à aller au bout", a-t-il affirmé.
Le M23 est surtout formé d'anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu. Le Rwanda et l'Ouganda, sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent.
AFP
A l'issue d'une réunion d'urgence demandée par la France, le conseil de sécurité de l'ONU a demandé l'arrêt de l'avance de la rébellion vers Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu et que "tout soutien extérieur et toute fourniture d'équipement au M23 cessent immédiatement".
Les rebelles disposent notamment d'équipements de vision nocturne qui leur ont permis de lancer leur offensive sur Kibumba, à 25 km de Goma, selon le patron des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous. Les rebelles ont également récemment acquis des mortiers lourds de 120 mm, a ajouté M. Ladsous.
La France avait demandé "la cessation immédiate des combats" qui pourraient conduire à "un nouveau drame humanitaire".
Elle avait également appelé à "la protection des populations civiles et de tous les acteurs humanitaires" et "demandé à tous les pays de la région de s'abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures de la RDC".
Kinshasa accuse Kigali de soutenir le M23, ce que le Rwanda dément.
Le porte-parole du gouvernement de RDC Lambert Mende a déclaré samedi soir que "4.000 hommes en colonnes motorisées et à pied" sont arrivés "en provenance du territoire rwandais".
"Trois bataillons RDF (l'armée rwandaise) commandés par un officier, le général de brigade rwandais Ruvusha et deux unités spéciales des RDF dont une unité d’artillerie lourde commandées par le général rwandais, Gatama Kashumba" ont soutenu le M23, accuse un compte-rendu d'un conseil des ministres extraordinaire tenu à Kinshasa.
Le conseil a décidé d'envoyer "immédiatement" une mission d'évaluation. Cette délégation devra "évaluer les conséquences créées par la dernière vague d’agitation criminelle de l’armée rwandaise à l’est de la RDC".
Il n'y a "aucun soldat des RDF" en RDC, a assuré à l'AFP le porte-parole de l'armée rwandaise, Joseph Nzabamwita.
Les rebelles du M23 se sont emparés de la ville de Kibumba et se rapprochent de Goma, a indiqué samedi soir un porte-parole de l'ONU.
Le porte-parole a indiqué que Kibumba (25 km au nord de Goma), avait été prise par les rebelles malgré l'intervention d'hélicoptères d'attaque des Nations unies destinée à aider l'armée gouvernementale.
Ce porte-parole de l'ONU a précisé que l'armée gouvernementale et la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco) "essaient d'enrayer l'avancée du M23 vers Goma et Kibati". Cette dernière ville est à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma et entre 60.000 et 80.000 personnes sont réfugiées dans un camp tout proche de la ville.
Les combats ont commencé à l'aube dans la zone où des affrontements avaient déjà opposé jeudi les belligérants, poussant plus de 7.000 personnes à regagner le camp de déplacés de Kanyarucinya, à une dizaine de km de Goma.
L'armée et le M23 s'accusent mutuellement d'avoir déclenché les hostilités.
Les hostilités ont commencé dès vendredi, selon l'armée. "Le M23 nous a attaqués vers 17h00 (15h00 GMT), on les a repoussés, et on avait l'ordre de ne pas les poursuivre", a affirmé samedi matin le lieutenant-colonel Olivier Hamuli, porte-parole de l'armée pour le Nord-Kivu.
"Il y a eu des combats très tôt ce matin (samedi) dans nos positions", a déclaré le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23, à l'AFP. Les FARDC (Forces armées de RDC - armée régulière) sont venues nous attaquer avec des hélicoptères, des chars de combat."
"Le M23, du coup, est passé à l'offensive et il a repoussé l'ennemi. Nous avons pris le siège administratif (du territoire) de Nyiaragongo", a-t-il affirmé.
"Notre objectif c'est de reconquérir Kibumba et avancer sur les positions M23 partout où ils sont", a déclaré samedi soir à l'AFP le lieutenant-colonel Hamuli.
"Demain (dimanche) matin on lance encore une offensive. Nous sommes décidés à aller au bout", a-t-il affirmé.
Le M23 est surtout formé d'anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l'armée régulière dans la région du Kivu. Le Rwanda et l'Ouganda, sont accusés par l'ONU de soutenir les rebelles, ce qu'ils démentent.
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