Dans une boutique à Goma, un homme
achète une recharge pour son téléphone portable.
Getty images / Robert J.
Ross
Dans une boutique à Goma, un homme
achète une recharge pour son téléphone portable.
Getty images / Robert J.
Ross
Par RFI
En République démocratique du Congo, les abonnés au téléphone cellulaire ont l'obligation de se faire identifier. Cette mesure, qui vient d'être rappelée dans un communiqué signé par le ministre de l'Intérieur Richard Muyej également en charge de la sécurité et son collègue des PTT, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, date d'environ dix ans. Des considérations sécuritaires semblent avoir rappelé l'urgence de la mettre en œuvre.
Dans le pays, de nombreux abus sont signalés au niveau des communications
téléphoniques : des escroqueries avec imitation des voix de certaines autorités
y compris la voix du président de la République, des menaces et des chantages
contre des tiers et des sources proches du pouvoir ajoutent des conspirations
contre la sécurité de l’Etat. Des choses considérées comme graves et contre
lesquelles le pouvoir entend sévir.
Dans le communiqué qu’ils ont signé conjointement, le ministre de l’Intérieur et son collègue des PTT brandissent une sanction : les utilisateurs de téléphones cellulaires qui refuseront de se faire identifier verront tout simplement leur numéro bloqué.
Mais cette démarche du gouvernement est différemment appréciée. Ceux qui sont contre parlent de l’instauration d’un régime policier qui entend censurer les communications téléphoniques privées. D’autres estiment cependant que la situation actuelle exige que la sécurité de l’Etat soit garantie.
Dans le communiqué qu’ils ont signé conjointement, le ministre de l’Intérieur et son collègue des PTT brandissent une sanction : les utilisateurs de téléphones cellulaires qui refuseront de se faire identifier verront tout simplement leur numéro bloqué.
Mais cette démarche du gouvernement est différemment appréciée. Ceux qui sont contre parlent de l’instauration d’un régime policier qui entend censurer les communications téléphoniques privées. D’autres estiment cependant que la situation actuelle exige que la sécurité de l’Etat soit garantie.
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