jeudi 31 mars 2016

Moïse Katumbi: «Je donnerai bientôt ma position sur ma candidature»

KABILA .. DÉGAGE  ..DÉGAGE ... !!! La solution unique pour libérer la RDC

Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la province du Katanga. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Au lendemain de l’annonce du G7, demandant à Moïse Katumbi de se présenter à la prochaine élection présidentielle en RDC, l’ancien gouverneur du Katanga a fait savoir qu’il donnera « bientôt » sa position sur sa candidature.
Un communiqué publié jeudi 31 mars sur son compte Twitter indique :  
« Je donnerai bientôt ma position sur ma candidature mais la priorité aujourd’hui est de s’entendre sur un candidat commun. »
Moïse Katumbi remercie les membres du G7 de leur choix et en prend acte.
« Je remercie les membres du G7 et prends acte de leur demande de me voir être candidat à l’élection présidentielle de novembre 2016. La confiance du G7 qui représente une force politique et populaire déterminante dans le pays m’honore. J’en mesure toute la responsabilité », note-t-il.
Dans le communiqué, l’ancien gouverneur souligne la nécessité d’un rassemblement « des forces acquises au changement » :
« Ce choix renforce la nécessité de poursuivre le rassemblement des forces acquises au changement. […] Je donne rendez-vous aux membres du G7 dès mon retour au pays, dans les prochains jours, afin de leur faire part des avancées de ce rassemblement et faire émerger une candidature commune pour le bien de notre pays. »
Au terme d’un conclave à Kinshasa, le G7 (plateforme des partis exclus de la majorité et qui ont rejoint l’opposition) a demandé mercredi 30 mars à Moïse Katumbi de se présenter à la prochaine élection présidentielle en RDC. Un appel lancé à neuf mois de la fin du deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila.
Lire aussi sur radiookapi.net: 

RDC: le G7 demande à Moïse Katumbi de se présenter à l’élection présidentielle

Publié le mer, 30/03/2016 - 21:23 | Modifié le jeu, 31/03/2016 - 08:38, ...
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  • Moise Katumbi Nouveau Pdt de la RDC en 2016
    Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la province du Katanga. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
    Au terme d’un conclave organisé à Kinshasa, la plateforme de l’opposition G7 a demandé mercredi 30 mars à l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, de se présenter à la prochaine élection présidentielle en RDC. Cette structure lance cet appel à neuf mois de la fin du deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat Joseph Kabila.
    Le G7 promet à Moïse Katumbi un soutien actif et invite les Congolais à «se joindre à la démarche du G7 et à soutenir la candidature de Moïse Katumbi à la présidence de la République démocratique du Congo ».
    Pour cette plateforme constituée de partis exclus de la Majorité présidentielle et qui a rejoint l’opposition,  M. Katumbi présente le profil idéal pour assurer un leadership et faire aboutir son programme commun de gouvernement.
    Par ce choix, le G7 dit vouloir doter la RDC «d’un leadership démocratique, courageux, visionnaire, dynamique, exemplaire, rassembleur, fort, capable de relever les défis majeurs» que connaît le pays.
    Le G7 est constitué de partis dont les leaders ont été exclus de la Majorité présidentielle, en septembre dernier, après avoir adressé une lettre au chef de l’Etat lui demandant de respecter la constitution pour l’organisation des élections dans le délai.
    Moïse Katumbi est l’ancien gouverneur du Katanga. En septembre 2015, il a annoncé sa démission du PPRD, le parti présidentiel, avant d’annoncer son ralliement à l’opposition.
    Respect des délais constitutionnels
    Dans son discours de clôture du conclave, Charles Mwando Nsimba a fait savoir que la convocation de l’élection du nouveau président de la République doit intervenir le 19 septembre 2016.
    « Au cas où la Ceni [Commission électorale nationale indépendante, ndlr] n’organisait pas cette élection dans les délais, la vacance de la présidence conduira  le pays à une première expérience de président par intérim, conformément aux dispositions 75 et 76 de la constitution », a-t-il prévenu.
    Le G7 demande à la Ceni d’éviter « la navigation à vue comme méthode de travail ».
    Il conseille à la Cour constitutionnelle « de ne pas fabriquer des artifices devant accompagner des actes programmés de violation de la constitution ».
    Lire aussi sur radiookapi.net: 

    mardi 29 mars 2016

    Elections-RDC : le G7 "prêt à tous les sacrifices" pour l'intérêt du peuple congolais

    Population congolaise, 

    soutenons et somme aussi prête au combat pour le changement démocratique et le respect de la constitution... 

    le départ de Kabila est un préalable à tout.

    Conclave des G7
    Enseigne du G7 le 29/03/2016, à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

    Le G7, la plateforme des sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle (MP) se dit: 
    "pret" à tous les sacrifices pour atteindre les "objectifs nobles" qu'il s'est assigné. 
    Le président en exercice de cette structure, Charles Mwando simba l'a affirmé, mardi 29 mars à Kinshasa, dans don discours d'ouverture du conclave de ce regroupement de l'opposition.
    «Nous sommes prêts à tous les sacrifices et à toutes les privations pour atteindre les nobles objectifs que nous nous sommes assignés en quittant la Majorité Présidentielle dans l’intérêt supérieur du peuple congolais » a-t-il soutenu.
    Le conclave du G7 prendra fin mercredi 30 mars. Il va se pencher  sur les défis de l’alternance démocratique en novembre 2016, a précisé Charles Mwando Nsimnba. 
    Il a indiqué que ce forum se tient à un moment particulièrement décisif pour l’avenir du processus de changement démocratique enclenché en 1990 dans le pays.
    Pour Charles Mwando simba, les membres du G7 sont quelque peu victimes des mesures des restrictions des libertés d’actions. Toutefois, il a a soutenu que son organisation est prête à tout subir pour défendre les valeurs pour lesquelles elle a quitté la majorité présidentielle.
    « Quoiqu’il menace, quoiqu’il réprime ou quoiqu’il intimide, le pouvoir finira par céder et la volonté du peuple souverain triomphera ».
    Le conclave du G7 permettra de définir les initiatives et positions à prendre, les stratégies à adopter, les actions à mener ainsi que les alliances et partenariat à conclure en vue de répondre efficacement aux revendications des populations congolaises, a soutenu Charles Mwando Nsimba.
    Ces revendications, selon lui, sont  le respect de la Constitution, l’alternance démocratique au pouvoir et l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles dans les délais constitutionnels, a-t-il fait savoir.​
    Pour sa part, Olivier Kamitatu, l’un des membres du bureau politique du G7 a sur son compte twitter indiqué que ce conclave désignera également le candidat du G7 à l'élection présidentielle.
    Charles Mwando a par ailleurs soutenu  que l’heure n’est plus à l’indifférence ni l’expectative pour le G7 qui, constate-t-il,  se voit placer devant ses responsabilités historiques et  interpellé au regard des valeurs qu’il défend et des objectifs de son combat, au regard des enjeux politiques de l’heure.
    Prennent part à ces assises, les membres du bureau politique du G7 ainsi que les parlementaires et cadres des partis membres de cette plate-forme.

    mardi 22 mars 2016

    RDC: les Etats-Unis insistent sur «une alternance démocratique conforme à la constitution»

    Publié le mar, 22/03/2016 - 20:02 | Modifié le mar, 22/03/2016 - 20:16

    Drapeau des USA
    Les Etats-Unis d’Amérique invitent la classe politique congolaise à se mettre autour d’une même table pour décider sur la destinée de la RDC; étant donné que la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) enregistre techniquement un retard pour tenir l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. 
    Le chef de mission adjoint de l'ambassade américaine, David Brown, l’a déclaré mardi 22 mars à Kinshasa. Selon lui, la stabilité du pays dépend principalement d’une alternance politique dans le délai fixé par la constitution congolaise.
    Lors d’une une interview à Radio Okapi, David Brown, a déclaré:
    «Nous souhaiterions voir ici en RDC une alternance démocratique conforme à la constitution. Donc je crois que la clé à la stabilité en RDC, vous a échappé malheureusement au fil de votre histoire, c’est l’alternance démocratique. C’est justement maintenant où vous aurez pour la première fois une opportunité d’avoir une alternance démocratique à travers les urnes.»
    Pour lui, cette position des Etats-Unis ne devrait pas être interprétée comme une ingérence étrangère dans les affaires politiques internes de la RDC, mais plutôt comme un signe d’amitié profonde.
    «Le fait qu’on a, en privé et en public, exprimer nos préoccupations par rapport au délai constitutionnel n’est pas une ingérence. Au contraire, c’est une expression d’une amitié, une amitié profonde qui est aussi ancrée dans les valeurs qui sont chères à nous les Américains», a affirmé David Brown.
    Pour les Américains, les valeurs démocratiques sont universelles et le besoin de respecter la constitution est comme une ancre de stabilité pour n’importe quel pays.
    Vous pouvez écouter M Brown ici :
    Lire aussi sur radiookapi.net: 

    samedi 19 mars 2016

    Election-RDC: «Il n’est nullement question de dépasser la date constitutionnelle», affirme Martin Fayulu

    Publié le sam, 19/03/2016 - 13:57 | Modifié le sam, 19/03/2016 - 13:57: 
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  • L'opposant Martin Fayulu en juillet 2014. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
    « Il n’est nullement question de dépasser la date constitutionnelle », a réagi samedi 19 mars l’opposant Martin Fayulu après les déclarations du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, qui a fait savoir que son institution ne pouvait pas organiser l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel.
    A (re)Lire: Corneille Nangaa: «Des contraintes techniques ne permettent pas d'organiser les élections» dans le délai, c'est du pire complot machiavélique de Kabila avec Nangaa contre la république
    Selon la constitution, le deuxième et dernier mandat de l’actuel chef de l’Etat s’achève au mois de décembre prochain. Dans son calendrier publié l’année passée, la Ceni avait prévu d’organiser l’élection présidentielle le 27 novembre.
    « Je ne vois pas comment est-ce que M. Nangaa peut dire qu’il ne peut pas organiser les élections le 27 novembre 2016 », déclare Martin Fayulu.
    L’opposant accuse le président de la Ceni de tromperie, expliquant que Corneille Nangaa avait affirmé à l’opposition que les élections seraient organisées dans le délai si la Ceni avait les moyens suffisants.   
    « M. Nangaa est en train de tromper les gens. Il nous a dit à nous, la Dynamique de l’opposition, qu’il était possible d’organiser les élections dans le délai constitutionnel à la seule condition qu’il puisse avoir des moyens. Moyens financiers, moyens logistiques, moyens humains », révèle Martin Fayulu.
    Pour l’opposant, l’organisation des élections dans le délai constitutionnel nécessite des moyens et la volonté politique.

    mercredi 16 mars 2016

    Denis Mukwege : «L’alternance démocratique garantit la stabilité»

    Publié le mer, 16/03/2016 - 08:17 | Modifié le mer, 16/03/2016 - 08:17

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  • Docteur Denis Mukwege, responsable de l’hôpital de Panzi à Bukavu dans la province du Sud-Kivu le 15/03/2016 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
    «Le message que nous avons apporté c’est de pouvoir dire qu’en 2016, nous devons faire un effort pour que ça soit une année qui garantit aux femmes la sécurité et la paix, conditions nécessaires pour leur développement», déclare le docteur Denis Mukwege. Le célèbre médecin congolais qui soigne les femmes victimes de viols au Kivu a estimé mardi en conférence de presse à Kinshasa que «l’alternance démocratique garantit la stabilité».
     
    Plusieurs fois décoré au niveau international pour son travail en faveur de la femme, Dr Mukwege prend régulièrement la parole pour interpeller les dirigeants congolais et dénoncé l’impunité dont jouissent des auteurs des violences sexuelles.
     
    A ceux qui pensent qu’il a abandonné le bloc opératoire pour le politique, il rétorque qu’il est un homme libre d’émettre ses opinions. Il considère que les résultats au bloc opératoire ne sont plus suffisants pour arrêter les atrocités qui se commettent sur les femmes et les enfants.
     
    «Quand vous opérez une femme pour la deuxième ou la troisième fois, je ne sais pas si vous pouvez être convaincu que vous êtes en train d’appliquer une meilleure stratégie. Quand je pose la question aux femmes à propos de leur souhait, elles souhaitent qu’il y ait paix et justice. Je suis leur porte-voix. En temps de paix, elles sont capables de travailler pour elles-mêmes, mais en temps de guerre, malheureusement, elles sont ciblées. Je crois qu’on ne peut pas continuer à traiter les conséquences, il faut s’attaquer aux causes. Et la cause, ce sont les conflits perpétuels», se justifie le gynécologue de l’hôpital de Panzi à Bukavu (Sud-Kivu).
    Et l’une des solutions , indique Denis Mukwege, c’est le respect de la constitution qui entrainera l’alternance pacifique.
     
    «L’alternance démocratique garantit la stabilité qui, à son tour, permet le développement. Si on n’a pas une alternance politique, chacun viendra avec ses principes et ce sera une perturbation générale, une insécurité générale. Dans ces conditions, il n’y aura pas de développement», conclut le médecin.

     
    Dr Mukwege s’entretient avec Michel Kifinda Ngoy.

    Mr 

    mardi 15 mars 2016

    RDC: Dr Mukwege appelle au respect de la constitution

    | Modifié le mar, 15/03/2016 - 20:52

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  • Docteur Denis Mukwege, responsable de l’hôpital de Panzi à Bukavu dans la province du Sud-Kivu le 15/03/2016 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
    «On ne peut pas parler du développement, si on est dans la confusion et que la constitution n’est pas respectée», a déclaré mardi 15 mars docteur Denis Mukwege au cours d’une conférence, à Kinshasa.
    A l’occasion, le gynécologue de l’hôpital de Panzi à Bukavu (Sud-Kivu) a plaidé pour une justice efficace et une alternance du pouvoir dans le délai constitutionnel afin d’éviter des crises multiformes au pays.
    Il a également invité tout Congolais épris de paix à s’impliquer pour que l’année 2016 soit celle d’espoir et de non de violences.
    «Ça sera un passage qui va être de paix avec une alternance démocratique ou alors malheureusement retourner à un cycle de violences. Ce que nous n’espérons pas. Le sang des Congolais a trop coulé. […] Nous devons tous amener notre pierre pour que cette année soit celle d’espoir pour les Congolais», a indiqué Denis Mukwege.
    L’acteur du film «L’homme qui répare les femmes, colère d’Hippocrate » estime que les Congolais ont beaucoup souffert et il est temps qu’ils parlent du développement:
    «Je crois que nous avons souffert énormément : 20 ans de conflit, 20 ans de souffrance et 20 ans d’atrocités. Nous sommes très inquiets pour l’année 2016, où nous avons deux possibilités [….] Nous avons trop parlé des guerres, viols, destructions, il est temps que nous puissions parler du développement ».
    Le docteur Mukwege a reçu plusieurs prix à travers le monde pour avoir investi dans les soins des femmes violées à l’Hôpital de Panzi, à Bukavu (Sud-Kivu).
    Pour sa part, le directeur de l’Institut français à Kinshasa, Philippe Larrieu, a affirmé n’avoir subi aucune pression pour annuler la conférence de presse de Docteur Mukwege, qui était prévue pour le 14 mars :
    «Je n’ai subi aucune pressions de la part des autorités congolaises pour annuler la conférence de presse prévue le 14 mars. Il se trouve tout simplement que le 14 mars Madame Ségolène Royal, membre éminent du gouvernement français et présidente de la COP21, a effectué une visite de travail à Kinshasa. Et cette visite a mobilisé non seulement l’Ambassade de France en RDC, mais aussi les cadres de l’Institut français. Il n’était donc pas possible de gérer correctement les deux évènements simultanés. Je dirais très sincèrement que l’un aurait de l’ombre à l’autre.»
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