Publié le mer, 16/03/2016 - 08:17 | Modifié le mer, 16/03/2016 - 08:17
Dr Denis Mukwege
alternance démocratique
violences sexuelles
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«Le message que nous avons apporté c’est de pouvoir dire qu’en 2016, nous devons faire un effort pour que ça soit une année qui garantit aux femmes la sécurité et la paix, conditions nécessaires pour leur développement», déclare le docteur Denis Mukwege. Le célèbre médecin congolais qui soigne les femmes victimes de viols au Kivu a estimé mardi en conférence de presse à Kinshasa que «l’alternance démocratique garantit la stabilité».
Plusieurs fois décoré au niveau international pour son travail en faveur de la femme, Dr Mukwege prend régulièrement la parole pour interpeller les dirigeants congolais et dénoncé l’impunité dont jouissent des auteurs des violences sexuelles.
A ceux qui pensent qu’il a abandonné le bloc opératoire pour le politique, il rétorque qu’il est un homme libre d’émettre ses opinions. Il considère que les résultats au bloc opératoire ne sont plus suffisants pour arrêter les atrocités qui se commettent sur les femmes et les enfants.
«Quand vous opérez une femme pour la deuxième ou la troisième fois, je ne sais pas si vous pouvez être convaincu que vous êtes en train d’appliquer une meilleure stratégie. Quand je pose la question aux femmes à propos de leur souhait, elles souhaitent qu’il y ait paix et justice. Je suis leur porte-voix. En temps de paix, elles sont capables de travailler pour elles-mêmes, mais en temps de guerre, malheureusement, elles sont ciblées. Je crois qu’on ne peut pas continuer à traiter les conséquences, il faut s’attaquer aux causes. Et la cause, ce sont les conflits perpétuels», se justifie le gynécologue de l’hôpital de Panzi à Bukavu (Sud-Kivu).
Et l’une des solutions , indique Denis Mukwege, c’est le respect de la constitution qui entrainera l’alternance pacifique.
«L’alternance démocratique garantit la stabilité qui, à son tour, permet le développement. Si on n’a pas une alternance politique, chacun viendra avec ses principes et ce sera une perturbation générale, une insécurité générale. Dans ces conditions, il n’y aura pas de développement», conclut le médecin.
Dr Mukwege s’entretient avec Michel Kifinda Ngoy.
Plusieurs fois décoré au niveau international pour son travail en faveur de la femme, Dr Mukwege prend régulièrement la parole pour interpeller les dirigeants congolais et dénoncé l’impunité dont jouissent des auteurs des violences sexuelles.
A ceux qui pensent qu’il a abandonné le bloc opératoire pour le politique, il rétorque qu’il est un homme libre d’émettre ses opinions. Il considère que les résultats au bloc opératoire ne sont plus suffisants pour arrêter les atrocités qui se commettent sur les femmes et les enfants.
«Quand vous opérez une femme pour la deuxième ou la troisième fois, je ne sais pas si vous pouvez être convaincu que vous êtes en train d’appliquer une meilleure stratégie. Quand je pose la question aux femmes à propos de leur souhait, elles souhaitent qu’il y ait paix et justice. Je suis leur porte-voix. En temps de paix, elles sont capables de travailler pour elles-mêmes, mais en temps de guerre, malheureusement, elles sont ciblées. Je crois qu’on ne peut pas continuer à traiter les conséquences, il faut s’attaquer aux causes. Et la cause, ce sont les conflits perpétuels», se justifie le gynécologue de l’hôpital de Panzi à Bukavu (Sud-Kivu).
Et l’une des solutions , indique Denis Mukwege, c’est le respect de la constitution qui entrainera l’alternance pacifique.
«L’alternance démocratique garantit la stabilité qui, à son tour, permet le développement. Si on n’a pas une alternance politique, chacun viendra avec ses principes et ce sera une perturbation générale, une insécurité générale. Dans ces conditions, il n’y aura pas de développement», conclut le médecin.
Dr Mukwege s’entretient avec Michel Kifinda Ngoy.
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Mwanaco, tu es un Co ou conard, ton commentaire sur Radiookapi n'est que de CONERIES......., la politique concerne tout congolais, elle ne concerne pas seulement TOI ou Joseph Kabila. Aussi on est pas obligé d'adhérer dans un parti politique pour postuler. Kabila a postulé deux fois comme indépendant et a gagné. Arrêter la haine et croire k'on ne pas le seul congolais
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