Kabila dégage... C'est la seule moyen de barrer la route à la dictature, l'anarchie et à la balkanisation de la RDC
publié il y a 7 heures, 59 minutes, | Denière mise à jour le 11 janvier, 2015 à 6:49 |
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« On voudrait modifier la loi électorale, ça c’est tuer la démocratie. J’ai demandé à la population kinoise à travers le mouvement de libération du Congo de se prendre en charge parce que nous, leurs délégués au Palais du peuple, sommes maintenant dans l’incapacité de faire comprendre à nos amis de la majorité que il ne faut pas tuer la démocratie », affirme Eve Bazaiba.
Le vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur, Evariste Boshab, a déposé le 5 janvier dernier à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant modification de la loi électorale. Selon lui, ce texte vise à modifier l’organisation des élections présidentielles, législatives, sénatoriales, provinciales, municipales et locales en RDC, dans le souci de corriger certaines imperfections.
Eve Bazaiba dénonce la proposition du recensement contenu dans ce projet comme un préalable avant les élections.
« Le recensement comme préalable pour aller aux élections même les élections législatives, présidentielles ou locales, cela signifie tout simplement qu’on a des agendas pour aller au-delà des échéances 2016 que la population congolaise ne tolérera plus jamais », indique-t-elle.
Eve Bazaiba a imploré la population qui est électrice de tous les députés tant de la majorité que de l’opposition, d’user de ses prérogatives pour préserver la démocratie en RDC.
« Nous demandons à la population qui en a le droit d’aller le dire eux même comme ils l’ont fait dans le bulletin de vote, d’aller réclamer les élections sans modifier la loi électorale. D’appliquer la loi électorale qui existe parce qu’elle ne pose aucun problème », ajoute la secrétaire générale du MLC.
Les députés de l’opposition avaient rejeté ce projet de loi après son dépôt à l’Assemblée nationale. Selon eux, la seule finalité de cette loi déposée par le Gouvernement est de «confisquer le pouvoir» par le prolongement du mandat du chef de l’Etat Joseph Kabila, qui ne devrait plus briguer un troisième mandat en 2016, selon la constitution de la RDC.
Une plate-forme de l’opposition a même projeté d’organiser une marche dimanche 11 janvier pour protester contre la révision de la loi électorale. Cette manifestation a été étouffée par la police.
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