mercredi 21 janvier 2015

Kabila arretez de tuer les congolais: Un bilan qui atteint 28 morts à Kinshasa

21 JANVIER 2015

Kabila dégage...Kabila dégage... 
Un criminel sanguinaire qu'à jamais connu la RDC dépuis 1960.. degage !!!

Quand Kabila fait tiré sur les manifestants pacifiques, tuant plus de 48 jeunes et femmes, c'est horrible pour un chef d'Etat...Un petit dictateur qui dépasse le plus vieux Maréchal !!!


RDC: Kinshasa, une 3e journée de violences anti-Kabila



Kinshasa (AFP)
Les violences se sont apaisées mercredi soir à Kinshasa au terme d’une troisième journée d’émeutes contre un éventuel maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, durant lesquelles au moins onze personnes ont été tuées et plus de 300 arrêtées dans la capitale congolaise.
Signe d’un retour au calme, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo s’est rendu dans l’après-midi sur le campus de l’université de Kinshasa, où de nombreux affrontements ont opposé étudiants et forces de l’ordre ces derniers jours.
A travers la mégapole de 10 millions d’habitants, des journalistes de l’AFP ont observé un dispositif militaire et policier allégé par rapport à lundi et mardi.La situation était globalement apaisée en fin d’après-midi dans les différents quartiers, notamment celui de Ndjili, proche de l’aéroport international.
Dans la matinée, un poste mobile de police y avait été détruit par un groupe de jeunes scandant des slogans hostiles au chef de la police de Kinshasa, le général Célestin Kanyama. 
"Onze personnes dont un policier et dix pillards ont été tués (depuis lundi) dans les troubles", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende à l’AFP. Un bilan qui atteint 28 morts, selon une organisation congolaise de défense des droits de l’Homme.
Toute la matinée, des affrontements sporadiques avaient eu lieu dans les environs de l’université de Kinshasa, où les étudiants jouaient, en pleine chaleur, au chat et à la souris avec la police, aux cris de "Kabila dégage", avait constaté une journaliste de l’AFP.
L’église catholique a réagi à cette spirale de violences.L’archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, a appelé les autorités congolaises à ne pas "tuer" leurs concitoyens.
"Nous (...) lançons vivement cet appel : arrêtez de tuer votre peuple", écrit l’archevêque , dans un communiqué reçu mercredi par l’AFP."Certains hommes politiques, avec les forces de l’ordre, sèment la désolation et créent l’insécurité générale", accuse le prélat. 
- RFI inaudible - 
L’archevêque Monsengwo a condamné dans le même communiqué le projet de révision de la loi électorale, point de départ des émeutes."Nous désapprouvons et condamnons toute révision de la loi électorale" qui prolongerait "illégalement les échéances électorales de 2016", a assuré le cardinal congolais.
Les émeutes ont débuté lundi pour protester contre l’examen par le Parlement d’une nouvelle loi électorale controversée, qui pourrait entraîner un report de l’élection présidentielle et permettre ainsi au président Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat en 2016.
Des émeutiers ont incendié mardi une mairie à Kinshasa, et de nombreux pillages ont eu lieu. 
"343 pillards vont être présentés à la justice.Ils ont été arrêtés sur le terrain en flagrant délit", selon le porte-parole du gouvernement.
A Goma, la grande ville de l’est de l’immense pays, la police a dispersé mercredi à coups de gaz lacrymogène une centaine d’étudiants qui avaient dressé une barricade sur la route menant à l’université, a constaté un journaliste de l’AFP.
Internet était toujours coupé mercredi, les services 3G et les SMS indisponibles, et la plupart des écoles de Kinshasa étaient fermées.Il était également impossible de capter la radio française RFI ainsi que la station catholique Elikya.
Immense pays frontalier de neuf autres, la République démocratique du Congo est l’un des plus pauvres du monde.L’ex-Zaïre a été ravagé par deux guerres entre 1996 et 2003 après trois décennies de dictature de Mobutu Sese Seko et de pillage généralisé des richesses nationales.
Joseph Kabila est arrivé à la tête de l’État à la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila, chef rebelle qui a chassé le maréchal Mobutu par les armes en 1996 et a été assassiné en janvier 2001.Il a été élu président en 2006 lors des premières élections libres du pays depuis son indépendance de la Belgique en 1960. 
Il a été réélu en novembre 2011 pour un nouveau mandat de cinq ans à l’issue d’élections contestées par l’opposition et marquées par des irrégularités massives.La Constitution ne lui permet pas de se représenter pour un troisième mandat.
Le gouvernement a dans un premier temps reconnu que le recensement électoral risquait d’entraîner un report de la présidentielle censée avoir lieu fin 2016.
Mais, dans ce qui pourrait être un signe d’apaisement après l’éclatement des troubles, le ministre de l’Intérieur Evariste Boshab a affirmé mardi au Sénat qu’il ne s’agissait que d’"une ébauche".
"Il n’y a pas du tout de +conditionalité+" entre la tenue des élections présidentielle et législatives et la réalisation du recensement, a-t-il assuré.

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