jeudi 22 janvier 2015

Bukavu: les manif continuent et journée ville morte ce jeudi, contre la loi électorale

Courage courage, les étudiants et la sté civile de Bukavu, Goma... défendons notre patrie par tout les moyens, c'est notre devoir.
"On ne libère pas Un peuple mais, un Peuple se libère sois même".

Kabila stop avec ta caricature de loi électorale dictatoriale pour tuer les congolais ??

Kabila dégage dégage!!... Le pire Ebola en RDC, avec plus de 7,5 million des morts c'est asses... Chaos anarchiste dégage !!!

publié il y a 5 heures, 39 minutes, | Denière mise à jour le 22 janvier, 2015 à 11:51 
Une vue aérienne de la ville de Bukavu. Photo PhilKin
Une vue aérienne de la ville de Bukavu. Photo PhilKin

La société civile du Sud-Kivu a décrété, jeudi 22 janvier, une journée ville morte à Bukavu pour protester contre la loi électorale en examen au Sénat. 

Ce texte prévoit que les élections à venir soient subordonnées au recensement général de la population. ​Ce que rejette l’opposition qui accuse la majorité de vouloir “glisser” le calendrier électoral au-delà de 2016.


A Bukavu, cette journée ville morte a été suivie sur toute l’étendue de la ville, où les activités économiques et sociales sont paralysées malgré les appels de l’autorité urbaine qui, à travers les médias locaux, demandait à la population de vaquer librement à ses occupations.
Les activités dans toute la ville de Bukavu tournent au ralenti. Les écoles, les marchés, les banques, les stations d’essence sont demeurées fermés. 

Les quelques élèves qui s’étaient rendus dans leurs écoles respectives tôt le matin, ont vite rebroussé chemin.
L’artère principale de Bukavu, d’habitude bondée de véhicules aux heures matinales, est quasi déserte.

Quelques agents de l’ordre sillonnent les avenues, ou bien sont carrément assis à certains endroits stratégiques de la ville.
Des rares minibus de transport en commun sont visibles sur la chaussée. Seuls les bureaux des services de l’Etat sont ouverts. Mais les fonctionnaires discutent en petits groupes plus qu’ils ne travaillent.
Quelques personnes interrogées sur le bien-fondé de cette journée ville morte ont exprimé leur regret ne pouvoir vendre car vivant au taux du jour.
D’autres saluent cette situation estimant que c’est l’unique façon pour la population de “faire entendre sa voix, et de dénoncer ce qui se passe au plus haut niveau du pays”.

Cette ville morte est consécutive à une journée agitée qui a connu des heurts entre forces de l’ordre et manifestants qui avaient érigé des barricades sur la route nationale numéro 2 non loin de l’ISTM/Bukavu et du Lycée Wima.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire