Le PPRD répond à Ruberwa: Les Tutsi mieux représentés que toutes les tribus du Kivu réunies !
Ces statistiques des tusti infiltrés dans les fonctions publiques de la RDC, présentée ici de 2007 sont doublées jusqu'en 2013
"Un danger réel pour la nation: kabila a vendu le pays"
Avec 9 Généraux dans le commandement des FARDC, 19 Colonels, plus de 300
Majors, 2 Sénateurs alors qu'ils n'ont aucun Député provincial issu de
leur ethnie, 1 Député national pour le compte du MLC, des ADG et
Directeurs dans les Entreprises Publiques, les Tutsi sont mieux
représentés que toutes les tribus du Nord et Sud-Kivu réunies. Qui plus
est, l'ex Vipi Ruberwa, qui crie à la discrimination de sa communauté,
avait fait un score au delà de ses espérances sur toute l'étendue du
territoire national au 1er tour de l'élection présidentielle. Au niveau
national, la communauté Tutsi n'est pas rejetée par les autres
Congolais.
Les Sénateurs
ont passé au crible, hier vendredi 19 octobre 2007, le rapport de la
Mission d'information dépêchée dans les deux provinces du Nord et Sud
Kivu. Les débats ont été très passionnés et l'ombre du Général dissident
Laurent Nkunda a plané sur la Chambre haute du Parlement toute la
soirée. La plénière du Sénat est intervenue dans un contexte politique
très agité après les déclarations fracassantes de l'ancien
Vice-président de la République, Me Azarias Ruberwa. Déclarations qui
ont fait l'effet d'une bombe dans la ville haute. Ruberwa, en effet, a
dit tout haut sur les antennes de RFI que les Tutsi congolais sont
victimes de discrimination. «Ils sont au même titre que les noirs en
Afrique du Sud ou les noirs dans le temps aux Etats-Unis. Les
Banyamulenge sont obligés de vivre dans la peur, dans leur propre pays.
Ils vivent dans l'humiliation».
La réaction du PPRD ne s'est pas
faite attendre. Secrétaire générale du PPRD, Marie Madeleine Mienze a lu
et fait publier une déclaration politique dans laquelle on développe
une argumentation qui vide pratiquement les affirmations du Vipi
Ruberwa. Les Tutsi sont largement aux commandes dans les institutions et
services publics de l'Etat congolais et ne soufrent d'aucune
discrimination ou exclusion. On cite en exemple le score réalisé par le
candidat Ruberwa à l'élection présidentielle du 30 juillet 2006. Le vote
exprimé en sa faveur était éparpillé sur toute l'étendue du territoire
national. Mais Ruberwa était arrivé en deuxième position au Nord et Sud
Kivu. On cite aussi Moïse Nyarugabo qui avait réussi à se faire élire
Sénateur pour le compte de la ville-province de Kinshasa. Une
circonscription électorale dans laquelle aucun Tutsi n'était élu Député
provincial. On parle également de Monsieur Edouard Mwanga Chuchu, un
Tutsi qui s'était fait élire avec 13 voix Sénateur sur une liste
indépendante au Nord-Kivu. Autre chose, sur près de 450 tribus
répertoriées en RDC, seules 147 sont effectivement représentées à
l'Assemblée nationale. Tout calcul fait, 203 y sont absentes ou non
représentées.
Toujours hier
vendredi, une liste a circulé dans la ville. Une liste qui prouve à
suffisance que les accusations de Ruberwa sont loin de tenir débout sur
toute la ligne. La minorité Tutsi occupe effectivement des postes de
responsabilité au niveau national. Dans l'armée, on recense pas moins de
9 Généraux Tutsi. Le Général Jean Bivegete est Auditeur Général de
l'armée. C'est lui le Haut magistrat militaire. Le Général Masunzu est
Commandant Adjoint à la 10ème région militaire/Bukavu. Le Général Malick
Kijege a été nommé Inspecteur Général de l'armée (ex G4 –EMG)
FARDC/Kinshasa. Le Général Obed Rwibasira commande la 5ème région
militaire à Kananga au Kasaï Occidental. Il y a aussi le Général
Mustapha Mukiza qui est Commandant de la Base militaire de Kitona au
Bas-Congo. Le Général Charles Bisengimana qui est l'Inspecteur général
adjoint de la police Nationale à Kinshasa. Le Général Jérôme Gagakwavu à
l'EMG des FARDC à Kinshasa. Deux Généraux nommés par décret
présidentiel sont en rébellion. C'est le cas de Laurent Nkunda et de son
Chef d'Etat-major, le Général Bosco Ntaganda. Il y a au moins 19
colonels Tutsi dans le commandement des FARDC.
On tire la
conclusion suivante : le nombre des officiers généraux et supérieurs de
la seule tribu Tutsi dépasse le nombre des Généraux que possèdent toutes
les tribus réunies du Nord et Sud Kivu. Sur cette liste, il faut
ajouter 70 Majors et plus de 300 Capitaines au sein des FARDC.
Au Sénat,
si cela vaut la peine d'être rappelé, il y a deux Tutsi : Moïse
Nyarugabo et Edouard Mwanga Chuchu. A l'Assemblée nationale, le MLC
avait fait élire l'Honorable Duna Bakarni Député national.
Aux emplois civils, Déo Rugwiza Magera est promu Administrateur Directeur Général des Douanes (OFIDA) à Kinshasa. Jean-Jacques Ruhara travaille comme Directeur de l'Autorité de Régulation des Télécommunications à Kinshasa.
Albert Semana : Directeur de la Sécurité Matadi au Bas-Congo. Et Léon Muheto : Directeur à la SNEL et Administrateur de la Régideso à Kinshasa.
LP " Ces soient disant tusti banyamurenge de la RDC sont tous des HORS LA LOI, des réfugiés rwandais de 1959 et de 1961, qui ne sont ni intégrés au Congo, et n'ont jamais demandés officiellement leurs naturalisation. Ils doivent absolument le faire. Si non !!!
Aux emplois civils, Déo Rugwiza Magera est promu Administrateur Directeur Général des Douanes (OFIDA) à Kinshasa. Jean-Jacques Ruhara travaille comme Directeur de l'Autorité de Régulation des Télécommunications à Kinshasa.
Albert Semana : Directeur de la Sécurité Matadi au Bas-Congo. Et Léon Muheto : Directeur à la SNEL et Administrateur de la Régideso à Kinshasa.
LP " Ces soient disant tusti banyamurenge de la RDC sont tous des HORS LA LOI, des réfugiés rwandais de 1959 et de 1961, qui ne sont ni intégrés au Congo, et n'ont jamais demandés officiellement leurs naturalisation. Ils doivent absolument le faire. Si non !!!
La loi zaïroise à l'époque a rejetée leur naturalisation massive de tricherie que voulait passer Bisengimana, directeur de cabinet de Mobutu à l'époque. Chaque rwandais vivant en RDC devra demander sa naturalisation personnellement qui sera examiné au cas par cas. Sera la seule solution."
Postes de Responsabilité de la Minorité Tutsi (Banyamurenge) dans le Pouvoir de la RD-Congo
Niveau national
Armée : nommés par Décret du Président Joseph Kabila au sein des FARDC
N°: Noms: Fonctions des tusti en RDC
01 Général Jean BIVEGETE Auditeur Général de l'armée (Haut magistrat militaire)
02 Général MASUNZU Cmd Adjoint 10ème Région militaire/Bukavu
03 Général MALICK KIJEGE Inspecteur Général de l'Armée (ex. G4-EMG) FARDC/KINSHASA
04 Général OBED RWIBASIRA Cmd 5ème Région militaire à Kananga/Kasaï-Occidental
05 Général MUSTAPHA MUKIZA Cmd Base militaire de KITONA (Bas-Congo)
06 Général Charles BISENGIMANA Inspecteur Général Adjoint De La Police Nationale/Kinshasa
07 Général JEROME GAGAKWAVU EMG/FARDC-Kinshasa
08 Général BOSCO NTAGANDA Chef d'Etat Major Général De Laurent NKUNDA
09 Général Laurent NKUNDA En rébellion contre la République dans le Nord-Kivu
10 Colonel BONANE Cmd 4ème Brigade Ituri
11 Colonel MAKENGA SULTANI Cmd BRAVO/Nord-Kivu
12 Colonel KAMANZI François
13 Colonel MUNYARU GERERO Françoise Cmd de la Police de l'enfance/Nord-Kivu
14 Colonel MUHINDO François Cmd de la Brigade Delta à Kichanga/Masisi
15 Colonel François ZERO BRAVO EMG-Armée mixée de NKUNDA, (81ème Brigade FARDC)
16 Colonel MUTEBUTSI Jules En exil au Rwanda après la rébellion de Bukavu, Juin 2004
17 Colonel RORIMBERE Dispo/EMG-FARDC
18 Colonel GISHONDO ELIE Dispo/EMG-FARDC
19 Colonel PADIRI Jonas Cmd Brigade EQUO à Kimoka-Sake/Nord-Kivu
20 Colonel BOLINGO MATANE 10ème Région Militaire/Bukavu
21 Colonel BIRORI Benjamin Conseiller Militaire/Ruberwa (En Formation En Chine)
22 Colonel BOSOGO Venant Dispo/EMG-FARDC (en rébellion au Sud Kivu : G47)
23 Colonel WILSON Cmd adjoint de la brigade ALPHA à NYANZALE-MWESE
24 Lt Colonel MUNYAKAZI EMG-Armée Mixée de NKUNDA (83ème Brigade FARDC)
25 Lt Colonel Claude MUCHO ½ Cmd brigade Charly à Mushaki/Masisi
26 Lt Colonel INNOCENT Ex ½ G4 AFDL/RCD aujourd'hui G4 E.M-Armée mixée de NKUNDA
27 Lt Colonel KABUNDI ½ Cmd brigade EQUO à KIKOMA SAKE/Nord-Kivu
28 Lt Colonel BISAMAZA ½ Cmd brigade BRAVO/RUTSHURU au Nord-Kivu
29 Lt Colonel NIYIBIZI Cmd du Br. de la Brigade EQUO/Nord-Kivu
N.B : le nombre des officiers généraux et Supérieurs de la seule tribu des Tutsi (BANYAMULENGE) dépasse le nombre des Généraux et Colonels que possèdent toutes les tribus réunies du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Sur cette liste, ajouter le nombre de plus ou moins 300 Capitaines dans les FARDC réguliers.
Parlement/Sénat
Moïse Nyarugabo (RCD)
Edouard Mwanga CHUCHU (Indépendant)
Parlement/Assemblée Nationale
DUNIA BAKARNI (MLC)
Autres Services publics de l'Etat
Déo RUGWIZA MAGERA : ADG des Douanes (OFIDA)/Kinshasa ;
Jean-Jacques RUHARA : Directeur de l'Autorité de Régulation des Télécommunications/ Kinshasa ;
Albert SEMANA : Directeur de la Sécurité MATADI/Bas-Congo ;
Léon MUHETO : Directeur à la SNEL et Administrateur de la REGIDESO/Kinshasa.
Ajouter à tout ceci le nombre des voix de vote obtenues par Azarias RUBERWA dans chaque Province sur l'ensemble du territoire National en tant que candidat Président de la République en 2006, montre que le peuple congolais TUTSI n'est pas sûrement rejeté par les autres Congolais.
NB : contrôleur de douanes/OFIDA-Nord-Kivu plus ou moins 15, fondé des pouvoirs à l'OCC plus ou moins 10 ans.
Niveau provincial : à Goma et à Bukavu
Nord-Kivu :
- Chef de division du Travail : RWIYEREKA Pancrace
- Gouvernement provincial, ministre du Budget et Plan : Pierrot KAMBANDA
- Directeur provincial de l'OCC : GATAMBIYE ISSA
- Sous-Directeur OFIDA/Goma : RUSHUKURI
- Chef de Division de Contentieux des Impôts : Damas NDAGIJIMANA
- Directeur provincial des Postes et télécommunications : Alphonse SEBANANIRA
Sud-Kivu :
- Gouvernement provincial : Ministre de l'Agriculture : KIBIBI KAMANZI
- Commandant Adjoint de la 10ème Région militaire : Général MASUNZU
NB : le Parti Politique RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) dirigé par Azarias Ruberwa, ex Vice-Président de la République Démocratique du Congo occupe une place remarquable dans l'espace politique Congolais et dispose de 15 Députés Nationaux, de 8 Sénateurs, de 2 Gouverneurs de Province (KAPUKU NGOY du Kasaï-Occidental et Déo NKUSU du Bas-Congo), de 44 Députés Provinciaux dans toutes les Provinces du pays.
Le PPRD réagit aux propos de Ruberwa
République Démocratique du Congo
Parti du Peuple Pour la Reconstruction et la Démocratie
PPRD
REACTION DU PPRD AUX DECLARATIONS GUERRIERES DE Me Azarias RUBERWA SUR LES ANTENNES DE RADIO France INTERNATIONALE (RFI) EN RAPPORT AVEC LE CAS DU GENERAL DECHU, LAURENT NKUNDA BATWARE.
Chers compatriotes Congolais,
Chers Camarades Militantes et Militants du PPRD,
Chers Camarades de la Majorité Présidentielle,
Chers Compatriotes de l'Opposition Politique,
Chers Camarades Militantes et Militants du PPRD,
Chers Camarades de la Majorité Présidentielle,
Chers Compatriotes de l'Opposition Politique,
Vous avez
tous suivi le matin du 18 octobre 2007, sur les antennes de Radio
France Internationale (RFI), les déclarations outrageusement tapageuses
et guerrière du Président du RCD, ancien Vice-Président de la
République, Me Azarias Ruberwa MANYUWA.
En séjour aux Etats-Unis d'Amérique où il écume les amphithéâtres des universités pour plaider une cause aux contours politiques les plus flous après sa débâcle aux dernières élections présidentielles et législatives, Me Azarias RUBERWA s'étonne du fait qu'il soit refusé aux seuls réfugiés Tutsi le retour en RD Congo. Il s'interroge aussi sur l'opportunité du désarmement forcé des forces fidèles à Laurent NKUNDA disposerait des forces capables de faire douter les Forces Gouvernementales au cas où elles décideraient d'une offensive généralisée. En effet, a-t-il affirmé, « une guerre, on sait quand elle commence, mais on ne sait quand elle se termine et qui la gagne ».
En séjour aux Etats-Unis d'Amérique où il écume les amphithéâtres des universités pour plaider une cause aux contours politiques les plus flous après sa débâcle aux dernières élections présidentielles et législatives, Me Azarias RUBERWA s'étonne du fait qu'il soit refusé aux seuls réfugiés Tutsi le retour en RD Congo. Il s'interroge aussi sur l'opportunité du désarmement forcé des forces fidèles à Laurent NKUNDA disposerait des forces capables de faire douter les Forces Gouvernementales au cas où elles décideraient d'une offensive généralisée. En effet, a-t-il affirmé, « une guerre, on sait quand elle commence, mais on ne sait quand elle se termine et qui la gagne ».
Ancien
Vice-Président chargé de la Commission Politique, Défense et Sécurité
pendant la transition, Me Azarias RUBERWA, devenu Président Mondial
d'une Mutualité Tutsi, ne fait aucun cas des nombreux problèmes
politiques et sécuritaires qui assaillent la RD Congo et ne s'intéresse
qu'au seul sort de frères Tutsi que les 450 autres tribus du pays
s'apprêteraient à massacrer.
Dans ses
réponses au journaliste de la RFI, Me Azarias RUBERWA est en parfaite
harmonie avec les thèses de Laurent NKUNDABATWARE qui passe en fait pour
le dernier joker que le RCD, parti dont il est Président National,
avait intentionnellement caché et qu'il est en train d'utiliser
aujourd'hui pour terroriser les paisibles paysans congolais du Nord-Kivu
et, comme toujours, crier fort par après pour rameuter la communauté
nationale et internationale sur le sort des Tutsi qu'on discriminerait
injustement alors qu'il n'ont pas réussi à gagner aux élections
démocratiques et pour cela, il faudrait encore leur trouver un
arrangement politique particulier malgré leur surreprésentation actuelle
dans les institutions de la République ( Cfr tableau en annexe).
Une
analyse lucide de ce tableau ci-haut référé révèle que les compatriotes
qui se font simultanément appeler selon les besoins de la cause Tutsi,
Banyamulege, Rwandophone, … sont largement aux commandes dans les
institutions et services publics de l'Etat Congolais et ne souffrent pas
particulièrement d'une quelconque discrimination ou exclusion.
D'ailleurs, Me Azarias RUBERWA lui-même Tutsi n'a pas été du tout le
dernier sur la liste de 33 candidats aux dernières présidentielles de
2006 ; et plus heureusement encore, il a été voté en deuxième position
sur la liste de présidentiables au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
Que dire de Me Moïse NYARUGABO, un autre Tutsi, élu sénateur dans la tumultueuse ville de Kinshasa, par une Assemblée Provinciale dans laquelle ne siège aucun Député Provincial Tutsi ?
Que dire de Me Moïse NYARUGABO, un autre Tutsi, élu sénateur dans la tumultueuse ville de Kinshasa, par une Assemblée Provinciale dans laquelle ne siège aucun Député Provincial Tutsi ?
Toujours
au Nord-Kivu, le PPRD est tête de liste à l'Assemblée Provinciale avec 9
députés Provinciaux sur 24 sièges. Il se fait que le Compatriote
Edouard MWANGA CHUCHU, Tutsi et Candidat Indépendant, a été élu premier
sénateur avec 13 voix alors qu'il n'y avait que 3 Députés Provinciaux
Indépendants Censés l'élire.
Il est à
noter que sur près de 450 tribus répertoriées en RD Congo, seules 147
sont effectivement représentées à l'Assemblée Nationale, cela veut dire
que 203 en sont absentes ou non représentées. Doivent-elles prendre
aussi des armes pour se faire valoir et protéger en marchant, armes et
munitions en mains, contre l'ordre établi ? Et que deviendra la RD Congo
que tous (Majorité, opposition, Société Civile), veulent unie, prospère
et forte ?
Me Azarias RUBERWA fait état aussi de 4.000 soldats FARDC massés dans le territoire de MINEMBWE où ils s'illustreraient par des actes de violence, tout comme il rappelle les massacres de GATUMBA en territoire Burundais où des Tutsi auraient été massacrés en juillet 2005 tentant, par ce fait, d'incriminer la RD Congo, son pays, sur des faits relevant de la compétence exclusive de la République du Burundi. Curieusement, notre ancien Vice-Présidebt RUBERWA ignore superbement de relever les cérémonies rituelles de remise des lances, machettes et haches à des nombreux Tutsi qu'il avait personnellement présidées en 2004 à MINEMBWE jurant d'arracher et de protéger « leur terre » contre « les envahisseurs congolais », comme si MINEMBWE était en dehors de l'espace national de la RDC.
Me Azarias RUBERWA fait état aussi de 4.000 soldats FARDC massés dans le territoire de MINEMBWE où ils s'illustreraient par des actes de violence, tout comme il rappelle les massacres de GATUMBA en territoire Burundais où des Tutsi auraient été massacrés en juillet 2005 tentant, par ce fait, d'incriminer la RD Congo, son pays, sur des faits relevant de la compétence exclusive de la République du Burundi. Curieusement, notre ancien Vice-Présidebt RUBERWA ignore superbement de relever les cérémonies rituelles de remise des lances, machettes et haches à des nombreux Tutsi qu'il avait personnellement présidées en 2004 à MINEMBWE jurant d'arracher et de protéger « leur terre » contre « les envahisseurs congolais », comme si MINEMBWE était en dehors de l'espace national de la RDC.
Pour
faire bon prince, Me Azarias RUBERWA prodigue quelques sages conseils à
son joker NKUNDABATWARE à qui il recommande la souplesse.
Me Azarias RUBERWA recourt abondamment à la vieille stratégie de victimisation de la Communauté Tutsi tendant à créer un conflit intercommunautaire au Nord-Kivu alors qu'il n'en est rien. Il s'agite, comme toujours, le spectre d'un prétendu génocide des Tutsi au Congo. Cette thèse, pour tout esprit précis, est une fabrication qui n'existe que dans l'imagination fertile de Me Azarias RuBERWA
A la lumière de ce sui précède, le PPRD rend publique sa position officielle ci-après.
1.1. Le PPRD proteste énergiquement contre les déclarations de Me Azarias RUBERWA, lesquelles ne constituent qu'un odieux tissu de mensonges et de grossiers montages politiques dont la finalité, non déclarée, consiste à faire des Tutsi de la RD Congo une classe de privilégiés qui n'ont que des droits et jamais de devoirs. C'est autant dire que la fameuse idéologie de la haine et de la fameuse exclusion de Tutsi n'est qu'une véritable machination de mauvais goût qui vise réellement à distraire l'opinion tant nationale qu'internationale et de détourner la RD Congo vers l'accomplissement de son destin en tant que Peuple, en tant que Nation.
1.2. Le
PPRD soutient et encourage les FARDC dans l'opération de désarmement
forcé de tous les terroristes à l'Est du pays, telle qu'ordonnée à la 8è
Région basée à Goma par le Commandant Suprême des FARDC , Joseph
KABILA.
1.3. Le
PPRD encourage le Gouvernement de la République à protéger, défendre et
sécuriser de manière équitable, toutes les tribus vivant dans l'espace
national.
1.4. Le
PPRD en appelle à la fibre nationale et patriotique de tous les
Congolais de ne jamais perdre de vue que la Mosaïque des peuples que
constitue aujourd'hui la RD Congo est une richesse et une force et
qu'elle ne pourra jamais ouvrir la porte aux divisionnistes, aux
balkanistes et autres aventuriers de tout bord qui font de la
stabilisation de la RD Congo leur fonds de commerce.
1.5. Le
PPRD invite la communauté internationale et tous les peuples du Monde
épris de paix à considérer le général déchu NKUNDABATWARE comme ce qu'il
est en réalité : criminel de guerre et terroriste par excellence dans
la sous région des Grands Lacs et le traiter comme tel. Fait à Kinshasa,
le 18 octobre 2007
Marie-Madeleine Mienze
Secrétaire Générale Adjointe
La Prospérité
20-10-2007 - 09:51:13
Marie-Madeleine Mienze
Secrétaire Générale Adjointe
La Prospérité
20-10-2007 - 09:51:13
© Congo Vision
Azarias Ruberwa préconise une solution à la guerre du Nord-Kivu ! (Rfi)
(La Prospérité 19/10/2007)
Ancien vice-président de la RDC et président actuel de la RCD Azarias Ruberwa, c'est avec lui qu'on va parler de la situation à l'Est du Congo.
Y-a-t-il de solution pour éviter la guerre au Nord-Kivu ?
« Absolument, il y a une solution politique. Il est légitime au gouvernement de mettre de l'ordre. Mais ce n'est pas à chaque fois qu'on veut mettre de l'ordre qu'on fait la guerre. On peut discuter avec un agenda clair.
Le gouvernement n'a pas exprimé de volonté politique pour résoudre le problème des refugies, les refugies tutsis congolais.
Les tutsis congolais sont victimes de discrimination. Ils sont au même titre que les noirs en Afrique du Sud ou les noirs dans le temps aux Etats-Unis. Les banyamulenges sont obligés de vivre dans la peur. Dans son propre pays, ils vivent l'humiliation».
Comme réponse à la question, si Laurent Nkunda ne doit pas être plus souple, Azarias Ruberwa pense que Laurent Nkunda doit être plus souple. Il pense aussi qu'il faut considérer la possibilité d'une solution politique. Il appelle à la conscience du gouvernement.
Si Nkunda risque de se faire écraser car il n'a pas la logistique que le gouvernement a, Ruberwa répond :
« On ne sait pas quand on commence la guerre et on ne sait pas quand on la termine. On ne sait pas si on va la gagner ».
LPM
19-10-2007 - 09:48:14
Ancien vice-président de la RDC et président actuel de la RCD Azarias Ruberwa, c'est avec lui qu'on va parler de la situation à l'Est du Congo.
Y-a-t-il de solution pour éviter la guerre au Nord-Kivu ?
« Absolument, il y a une solution politique. Il est légitime au gouvernement de mettre de l'ordre. Mais ce n'est pas à chaque fois qu'on veut mettre de l'ordre qu'on fait la guerre. On peut discuter avec un agenda clair.
Le gouvernement n'a pas exprimé de volonté politique pour résoudre le problème des refugies, les refugies tutsis congolais.
Les tutsis congolais sont victimes de discrimination. Ils sont au même titre que les noirs en Afrique du Sud ou les noirs dans le temps aux Etats-Unis. Les banyamulenges sont obligés de vivre dans la peur. Dans son propre pays, ils vivent l'humiliation».
Comme réponse à la question, si Laurent Nkunda ne doit pas être plus souple, Azarias Ruberwa pense que Laurent Nkunda doit être plus souple. Il pense aussi qu'il faut considérer la possibilité d'une solution politique. Il appelle à la conscience du gouvernement.
Si Nkunda risque de se faire écraser car il n'a pas la logistique que le gouvernement a, Ruberwa répond :
« On ne sait pas quand on commence la guerre et on ne sait pas quand on la termine. On ne sait pas si on va la gagner ».
LPM
19-10-2007 - 09:48:14
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© Congo Vision
A propos de l'interview de Ruberwa
PPRD – RCD : escalade verbale
Par Le Potentiel
Le ton est
monté d'un cran, entre le Parti du peuple pour la reconstruction et la
démocratie, PPRD, et le Rassemblement Congolais pour la Démocratie, RCD.
Pomme de discorde : la dernière interview que le président national du
RCD a accordée à Radio France Internationale. Chaque parti est sorti de
ses gongs pour tirer à boulet rouges sur l'autre. Une véritable escalade
verbale qui rappelle les temps forts de la guerre de 1998 -2003.
Le 18 octobre, Me
Azarias Ruberwa était l'invité de Radio France Internationale. Au cours
de cette tranche d'émission, il s'est prononcé sur la situation qui
prévaut au Kivu, et plus particulièrement sur l'attitude de Nkunda et du
Gouvernement.
Réagissant à cette
interview, le PPRD qualifie de « guerrières » les déclarations de Me
Azarias Ruberwa Manywa. Dans sa réaction, le PRD fait ressortir que dans
ses réponses « aux questions du journalistes de RFI, Me Azarias Ruberwa
est en parfaite harmonie avec les thèses de Laurent Nkundabatware qui
passe en fait pour le dernier joker que le RCD, parti dont il est
président national, avait intentionnellement caché et qu' il est en
train d'utiliser aujourd'hui pour terroriser les paisibles paysans
congolais du Nord - Kivu et, comme toujours, crier fort par après pour
rameuter la communauté nationale et internationale sur le sort des
Tutsis qu'on discrimine injustement alors qu'ils n'ont pas réussi à
gagner aux élections démocratiques et pour cela, il faudrait encore leur
trouver un arrangement politique particulier malgré leur
surreprésentation actuelle dans les institutions de la République. »
Toujours dans
cette même réaction que nous publions en page 17, le PPRD signale «qu'en
séjour aux Etats-Unis d'Amérique où il écume les amphithéâtres des
universités pour plaider une cause aux contours politiques des plus
floues après sa débâcle aux dernières élections présidentielle et
législatives, Me Azarias Ruberwa s'étonne du fait qu'il soit refusé aux
réfugiés Tutsis le retour en RDCongo. Il s'interroge aussi sur
l'opportunité du désarmement forcé des forces fidèles à Laurent
Nkundabatware, un général déchu, et insinue par ailleurs, que Nkunda
disposerait des forces capables de faire douter les Forces
gouvernementales au cas où elles décideraient d'une offensive
généralisée. En effet, a-t-il affirmé, une guerre, on ne sait quand elle
commence, mais on ne sait jamais quand elle se termine et qui la gagne »
Le PPRD termine
ses propos en appelant « à la fierté nationaliste et patriotique de tous
les Congolais de ne jamais perdre de vue que la mosaïque des peuples
qui constitue aujourd'hui la RD Congo est plus une richesse et une force
et qu'elle ne pourra jamais ouvrir la porte aux divisionnistes, aux
balkanistes et autres aventuriers de tout bord qui font de la
déstabilisation de la RD Congo leur fonds de commerce ».
LA REPLIQUE DU RCD
Déclarations
suffisantes pour que le RCD monte sur ses grands chevaux. Dans sa
réplique contenue dans un communiqué de presse remis à la presse, le
Comité exécutif du Rassemblement congolais pour la démocratie qui
s'était réunie en une séance extraordinaire le samedi 20 octobre 2007,
n' y va pas avec le dos de la cuillère. Il qualifie le ton utilisé par
le PPRD de « outrancièrement et inutile grossier ». Et ce avant
d'accuser le PPRD de monter des mécanismes et stratégies pour « évincer
le RCD et son président afin que le PPRD reste seul maître à abord après
avoir réussi à empêcher l'UDPS à participer aux élections, évincer le
MLC en tenant en exil forcé son président national, le vice-président
honoraire Jean-Pierre Bemba ».
Le RCD insiste sur
la nécessité du dialogue, confirme l'existence des réfugiés au Rwanda
et au Burundi, l'occupation du pays par les FDLR avant de relever que «
le régime en place, d'une part négocie avec Nkunda à Kigali, conclut des
accords, organise des défilés militaires à Mweso le 20 janvier 2007, à
Kitshanga le 22 mars 2007 et à Kimoka le 23 mars 2007, où tous les
officiers Fardc y compris Nkunda et Numbi, avec galons à l'épaule,
co-président les manifestations, ce même gouvernement d'autre part, le
déclare criminel et le colle au Rcd pour diaboliser ce dernier.
Pourtant, au cours de toutes les négociations, le RCD n'a pas été ni
témoin ni partie prenante ».
Dans sa
déclaration que nous publions en page 24, le « RCD réitère sa demande de
mettre fin à la guerre, de trouver des solutions politiques à la crise
de l'Est, de neutraliser les groupes armés étrangers, d'organiser la
réconciliation et la promotion de la coexistence pacifique
intercommunautaire gage d'une paix durable et d'un développement
harmonieux ».
Comme on peut le
constater à travers cette escalade verbale, le ton est monté d'un cran
entre le PPRD et le RCD. Les observateurs espèrent que ces deux partis
ne chercheront pas à prêter le flanc aux tireurs de ficelle au moment où
l'option levée est d'allers vers l'apaisement dans le but de rétablir
la paix et la sécurité sur toute l'étendue du pays. La guerre à l'Est
étant une affaire nationale, il est temps que les institutions de la
République passent en première ligne pour trouver une solution
satisfaisante dans l'immédiat. Car, une fois de plus, une catastrophe
humaine pointe à l'horizon et affectera, non pas seulement la RDC, mais
toute la région des Grands Lacs.
© Congo Vision
Five arrests over SA star's death
Police in South Africa hunting the killers of reggae star Lucky Dube say they have arrested five suspects.
Spokesman Eugene
Opperman told a news agency they also seized two unlicensed guns and
four cars, including one thought to have been used in the crime.
Dube, one of Africa's biggest selling artists, was shot dead on Thursday in a suspected botched car-jacking.
The death of the musician, who sang about his country's crime problem, prompted a torrent of grief among fans.
"I can confirm that five suspects were arrested this morning," Superintendent Opperman told the news agency AFP on Sunday.
"We also
confiscated two unlicensed firearms, and four cars including the blue VW
Polo that is believed to have been used on the night the crime was
committed. The cars are believed to have been stolen," he added.
'Need answers'
Dube, 43, was killed on Thursday night in a Johannesburg suburb as he dropped off his two teenage children at a relative's home.
Over his career he had devoted much of his musical attention to social problems.
His death was lamented by President Thabo Mbeki and by thousands of fans who emailed or texted their tributes to this website.
Senegalese
singer Youssou N'Dour said his murder posed "a big question which South
African authorities must provide answers to", reported AFP.
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RDCongo: accrochages au Nord-Kivu avec les insurgés, des villageois en fuite
GOMA (AFP) - 21/10/2007 21h49
La situation au
Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo) demeurait
volatile dimanche soir après deux séries d'accrochages entre soldats
ralliés à l'ex-général Laurent Nkunda et l'armée congolaise, jetant sur
les routes des milliers de villageois désemparés.
Dimanche
après-midi, des accrochages ont opposé, pour la seconde fois de la
journée, les troupes ralliées au général déchu tutsi congolais à la 9e
brigade intégrée dans les environs de Rugari et Rumangabo, à environ 35
kilomètres de la capitale provinciale Goma, a-t-on appris auprès de la
mission de l'ONU en RDC (Monuc).
"La Monuc a envoyé
sur place une force d'intervention rapide", a indiqué Sylvie van den
Wildenberg, porte-parole de la Monuc au Nord-Kivu, avertissant que les
Casques bleus ne laisseraient pas les insurgés prendre position sur la
route reliant Goma à Rutshuru, plus au nord.
Les soldats
ralliés au général déchu tutsi congolais Nkunda étaient déjà parvenus
dans la nuit de samedi à dimanche à Rugari et avaient coupé brièvement
cet important axe routier avant de se replier vers 07H30 (05H30 GMT)
dans les collines avoisinantes devant l'arrivée d'une force
d'intervention rapide de la Monuc.
"Nous relançons
notre appel à tous les miliciens pour qu'ils déposent les armes et aux
insurgés pour qu'ils saisissent le délai qui leur a été accordé par le
gouvernement pour rendre les armes", a ajouté la porte-parole de la
Monuc.
Aucun bilan fiable n'était pour le moment disponible sur les accrochages de dimanche qui se poursuivaient à la nuit tombée.
"Nous sommes en
plein combats. Il y a des tirs à l'artillerie lourde", a déclaré à l'AFP
le commandant des Forces armées de RDC au Nord-Kivu, le général
Vainqueur Mayala vers 20H00 (18H00 GMT), faisant état de "deux morts
dans nos rangs", tandis que le camp Nkunda affirme avoir tué des
dizaines de FARDC.
Les affrontements
de la nuit de samedi à dimanche ont jeté sur la route de Goma plusieurs
milliers de villageois, tandis que des soldats des FARDC lourdement
armés faisaient route depuis Goma en direction de Rugari, a rapporté un
journaliste de l'AFP.
Les circonstances
de l'arrivée des insurgés à Rugari, tôt dimanche matin, restent floues,
le général Mayala expliquant à l'AFP qu'ils s'étaient "infiltrés par des
sentiers".
A Rugari, un
photographe de l'AFP a vu un camion de transport de troupes des FARDC
criblé de balles, tombé dans une embuscade des insurgés, selon le
porte-parole militaire de la Monuc au Nord-Kivu.
Des premiers
combats avaient éclaté plus au nord-est dans la nuit de vendredi à
samedi entre miliciens locaux Maï Maï et troupes de Laurent Nkunda dans
la zone de Jomba et de Bunagana, non loin de la frontière avec
l'Ouganda.
Le général Mayala a
indiqué qu'un ultimatum avait été adressé au chef d'une milice locale
Maï Maï, Kibamba Kacereka, lui enjoignant de déposer les armes d'ici
lundi.
Toutes les parties
en présence revendiquaient dimanche après-midi le contrôle de Bunagana
mais selon le porte-parole militaire de la Monuc Prem Kumar Tiwari, les
hommes de Nkunda tenaient la localité samedi en fin d'après-midi.
Ces combats
avaient provoqué l'afflux de milliers de déplacés dans le centre-ville
de Rutshuru (environ 50 km au nord de Goma) dont les camps de déplacés
sont déjà saturés.
Foyer de
rébellions qui ont déjà plongé le pays dans la guerre à deux reprises
(1996-1997 et 1998-2003), le Nord-Kivu est depuis fin août le théâtre
d'affrontements entre FARDC et soldats dissidents ralliés à Nkunda.
Nkunda se pose
depuis des années en défenseur de sa minorité, tutsie, contre les
rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda
(FDLR). Certains de ces rebelles ont participé au génocide rwandais de
1994, essentiellement dirigé contre les Tutsis.
© 2007 AFP
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NORD-KIVU: INFORMATIONS CONTRASTANTES AUTOUR D'UNE OPÉRATION CONTRE NKUNDA
Des nouvelles
encore confuses et contrastantes arrivent du territoire de Masisi, dans
le Nord-Kivu, où il semblerait qu'une opération lancée par les Forces
armées congolaises (Fardc) aujourd'hui pour capturer le général
dissident tutsi congolais Laurent Nkunda ait échoué. Selon une source de
la société civile de la MISNA, dont l'anonymat sera préservé pour
raisons de sécurité, Nkunda, se sachant traqué par les Fardc, se serait
réfugié dans une église à Nyakariba, où il aurait été attaqué par les
militaires. Les affrontements auraient fait quatre morts, dont peut-être
trois civils, selon uns source proche de la sphère militaire contactée
par la MISNA à Goma. Laurent Nkunda aurait réussi à prendre la fuite
avec un petit groupe de personnes. La Mission de l'Onu dans le pays
(Monuc) contactée par notre agence à Kinshasa, n'a pas confirmé
l'information. Ce qui semble certain, c'est que de plus en plus de
soldats qui étaient restés fidèles à Nkunda dans la dissidence ont
décidé de se rendre et d'aller au brassage avec les Fardc. Quelque 24
000 militaires des Fardc sont déployés dans le Nord-Kivu pour tenter de
mettre fin à la rébellion déclenchée par Nkunda le 26 août dernier. Ils
bénéficient du soutien logistique de la Monuc. Les hommes de Nkunda
étaient estimés à environ 4000.
MISNA
19/10/2007
MISNA
19/10/2007
© Congo Vision
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