dimanche 31 mars 2013

Un mort à Kigali dans un attentat

 
"Ces types d'attentats à Kigali sont à prendre avec beaucoup d'attention. Selon des experts du régime Kagame, disent qu'ils organisent souvent  ces types d'attaques au sein de sa propre population pour attirer l'attention de la communauté internationale à sa cause, ou un problème qu'il veut mettre en évidence. Cet attentat de Kigali serait lié à la décision de l'ONU d'envoyer une force combattante au Kivu, cela car les M23 font partie de l'armée rwandaise."
 
 (BBC Afrique 27/03/2013)

Au Rwanda, un attentat a la grenade a été perpétré mardi en début de soirée aux abord d'un marché très fréquenté. Il y a eu un mort et 8 blessés.

C'est vers 18h40, heure locale, que la grenade a explosé, dans le quartier de Kimironko, près d'un marché et d'une gare routière.

Il y avait une grande affluence, en ce début de soirée.

Eric Kayiranga le porte parole de la police rwandaise, a indiqué à la BBC que deux suspects avaient été arrêtés.

Il s'agit de deux personnes de nationalité rwandaise, a-t-il dit.

Il n'a pas précisé s'il s'agissait de rebelles, ou si l'attentat était lié à la situation qui prévaut en République Démocratique du Congo voisine.

L'enquête suit son cours, a-t-il indiqué, et tout est fait pour que ce genre d'incident ne se reproduise plus.

En 2012, un attentat avait fait deux morts.

L'attaque avait été attribuée aux rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), basés dans l'est de la RDC.

Pour l'heure, l'attaque de mardi soir n'a pas été revendiquée.

Dernière mise à jour: 27 mars, 2013 - 02:46 GMT


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Message de paix pour le pape François

Dernière mise à jour: 31 mars, 2013 - 12:32 GMT
Le pape François après la célébration de Pâques.
Le pape François après la célébration de Pâques. 

Quelque 200.000 fidèles étaient massés sur la place et sur la via della Conciliazione, quand le pape argentin est sorti du Vatican pour rejoindre à pied l'autel tout proche, vêtu d'une chasuble blanche et tenant une croix en or.
Le pape François a appelé dimanche lors de son premier message pascal à la ville et au monde ("urbi et orbi") à la "paix".
Il s’est exprimé sur "le sang versé" en Syrie et en Afrique, et fustigé "la traite des personnes : esclavage le plus répandu du 21è siècle" selon lui…tout en se disant convaincu que "la miséricorde" peut vaincre le mal.

Il a dénoncé par ailleurs, les "nombreux otages" aux mains de "groupes terroristes" au Nigeria, se préoccupant particulièrement du sort des "enfants", en faisant référence autre autres à l’enlèvement récent d’une famille française.

Il a aussi évoqué le Mali, pour qu'il retrouve "unité et stabilité", la République démocratique du Congo et la République Centrafricaine "où nombreux sont ceux qui sont contraints de quitter leur maison et de vivre dans la peur".

Il a aussi prié pour la paix en Irak, et cité en toute première de ses intentions "la route de la concorde" que doivent emprunter Palestiniens et Israéliens "pour mettre fin à un conflit qui dure désormais depuis trop de temps".

François avait adressé samedi soir lors de la veillée pascale dans la basilique un appel chaleureux aux incrédules "loin de Dieu".
L'ex-archevêque de Buenos Aires leur avait demandé d'"accepter Jésus ressuscité".
"Si jusqu'à présent tu as été loin de lui, fais un petit pas: il t'accueillera à bras ouverts. Si tu es indifférent, accepte de risquer : tu ne seras pas déçu. S'il te semble difficile de le suivre, n'aie pas peur, fais-lui confiance (...), il t'est proche, il te donnera la paix que tu cherches", avait-il ajouté dans un langage simple et direct.
Auparavant, Jorge Bergoglio, 76 ans, avait salué le rôle d'icône que joue le Saint-Suaire de Turin, dans un message vidéo à l'occasion de son "ostension" exceptionnelle d'une trentaine de minutes retransmis en mondovision.

Le pape émérite Benoît XVI devrait célébrer Pâques dans le silence printanier du palais pontifical de Castel Gandolfo, près de Rome, et s'associer à la prière de son successeur.

Pâques est la fête de plus de 2 milliards de chrétiens. Elle est célébrée dans le monde entier, de la Terre Sainte à l'Irak, du Nigeria jusqu'aux Philippines ou encore en Amérique Latine, parfois dans des conditions difficiles de menaces islamistes et de violences.

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samedi 30 mars 2013

La dette publique française atteint un niveau record

Le ministère des Finances et du Budget à Bercy (Paris).
Le ministère des Finances et du Budget à Bercy (Paris).
AFP / Loic Venance

Par RFI
Le niveau record de la dette publique française constitue une mauvaise nouvelle pour Paris qui voit son déficit agravé. Ce sont les derniers chiffres publiés par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) qui révèlent l'ampleur de la dette. En 2012, le déficit public de la France s'élève à 4,8% du PIB au lieu des 4,5% prévus initialement par le gouvernement. Ce mauvais résultat éloigne encore un peu plus Paris de l'objectif de revenir dans les clous, en réduisant son déficit à 3%.

"Pour combler sa dette et son déficit  public, la France va en   Afrique pour créer des guerres du pétrole, du cacao, du diamant, uranium, de l'or, ..." La Néofrancafrique atroce, Quelle misère pour l'Afrique ?

Les chiffres publiés par l'Insee sont une mauvaise surprise, surtout pour le gouvernement qui s'était engagé à réduire le déficit public de la France à 4,5% , allant même jusqu'à affirmer que le chiffre serait respecté à un dixième près. Seulement voilà, le déficit est finalement de 4,8% et la dette continue d'exploser.
À la fin de l'année 2012, on a même atteint un nouveau record avec un chiffre qui donne le vertige : la dette publique atteint 90,2% du PIB contre 85,8% en 2011.
Alors pourquoi un tel écart ? Bercy l'explique par une hausse imprévue de 0,1% du déficit public en 2011, laissée par le gouvernement précédent, par le budget rectifictaif européen et par la dégradation de la situation économique en Europe et en France. On se souvient à l'automne dernier d'un certain optimisme de la part du gouvernement. Un positivisme qui laissait sceptique les économistes. Le ministère de l'Economie et des Finances annonçait lui une croissance de 0,3% pour 2012. En réalité, elle a été nulle et cela a forcément pesé sur les recettes de l'Etat.
Mais les ministres du Budget et des Finances se veulent rassurants et affirment que « ces dépassements execptionnels et conjoncturels on été en partie compensés par une stricte maitrise de la dépense ». Pas sur que de tels propos soient de nature à rassurer Bruxelles.

UN: Hali ya wananchi wa Jamhuri ya Afrika ya Kati ni mbaya

Wananchi wa Jamhuri ya Afrika ya Kati, kwenye picha ya hivi karibuni wakimuunga mkono rais Bozize
Wananchi wa Jamhuri ya Afrika ya Kati, kwenye picha ya hivi karibuni wakimuunga mkono rais Bozize
Reuters

Na Emmanuel Richard Makundi
Wananchi wa Jamhuri ya Afrika ya Kati wameendelea kupitia katika kipindi kigumu baada ya kuangushwa kwa Serikali ya Rais Francois Bozize kutokana na kukosa huduma nyingi za kijamii ikiwemo matibabu na chakula.

Hospital nchini Jamhuri ya Afrika ya Kati zimefurika wagonjwa kipindi hiki ambacho kumekuwa na uhaba mkubwa wa chakula katika Taifa hilo hali ambayo imeendele kuzua hofu kwa wananchi.
Serikali mpya inayoongozwa na kiongozi wa Muungano wa Seleka Michel Djotodia inaendelea kuhaha kurejesha hali kama ilivyokuwa awali huku Waziri Mkuu Nicolas Tiangaye akisema watawasaka majambazi wanaotumia jina lao.
Waasi wa Seleka wamelaumiwa na jumuiya ya Kimataifa kwa kusababisha hali ngumu kwa wananchi kutokana na uporaji uliofanywa na askari wake wakati wakiingia kwenye mji wa Bangui baada ya kuwazidi nguvu wanajeshi wa Afrika Kusini.
Kwa siku ya tano mfululizo wananchi kwenye miji mingi wanakosa huduma za maji na umeme kutokana na kuzimwa kwa mitambo inayotumika kuzalisha maji na nishati jambo ambalo linaendelea kuzusha hofu kuhusu hali ya usalama nchini humo.
Tayari rais Djotodia ametangaza kuwa anaunda Serikali mpya itakayokaa madarakani kwa muda wa miaka mitatu na kutengua katiba ya nchi hiyo kwa madai kuwa analenga kuleta utawala wa kidemokrasia hatua ambayo imekosolewa vikali.
Umoja wa Afrika AU tayari imeiondolea uanachama nchi ya Jamhuri ya Afrika ya Kati huku Umoja wa Mataifa ukitarajiwa kuketi kuangalia namna ambavyo inaweza kuwaondoa waasi hao wa Seleka na kuleta utawala wa kiraia.

Madaktari: Afya ya mzee Mandela yaendelea kuimarika

Rais mstaafu wa Afrika Kusini, Mzee Nelson Mandela
Rais mstaafu wa Afrika Kusini, Mzee Nelson Mandela
Reuters

Na Emmanuel Richard Makundi
Hali ya Afya ya Rais wa kwanza Mzalendo nchini Afrika Kusini Nelson Mandela maarufu kama Madiba imeanza kutengamaa ikiwa ni saa zaidi ya ishirini na nne tangu afikishwe Hospitali kwa matibabu ya maradhi ya mapafu yanayomsumbua.

Daktari ambaye anamhudumia Madiba amesema hali yake imeanza kuimarika na kama ataendelea hivyo basi muda si mrefu anaweza akaruhusiwa kurejea nyumbani baada ya matibabu.
Mandela mwenye umri wa miaka tisini na nne kwa sasa anaendelea kupatiwa matibabu ambapo kutetereka kwa afya yake kumewagusa wananchi wengie wa Afrika Kusini ambao wameendelea kutuma salamu za pole kwa kiongozi huyo.
Taarifa iliyotolewa na Ikulu ya rais Jackob Zuma imesema kuwa, anamtakia heri mzee Madiba apone haraka na kusisitiza wananchi wa kumuombea kwa Mungu ili amponye na kurejea kwenye hali yake ya kawaida.
Mbali na rais Zuma kumtakia heri kiongozi huyo, pia rais wa Marekani, Barack Obama ametuma salamu za wananchi wa Marekani kumtakia heri mzee Madiba ambaye amemueleza ni kiongozi aliyekuwa mwanamapinduzi na mpenda maendeleo ya bara la Afrika.
Hii ni mara ya nne kwa Rais huyo wa zamani wa Afrika Kusini anayetambulika kama Baba wa Taifa Nelson Mandela kufikishwa Hospital kwa matibabu kutokana na kusumbuliwa na maradhi ya mapafu.

Baraza la Usalama la Umoja wa Mataifa laidhinisha kupelekwa kwa kikosi maalumu cha kulinda amani nchini DRC

Wanajeshi wa Umoja wa Mataifa wanaolinda amani mjini Katanga, UN imeidhinisha kupelekwa kwa vikosi zaidi
Wanajeshi wa Umoja wa Mataifa wanaolinda amani mjini Katanga, UN imeidhinisha kupelekwa kwa vikosi zaidi
UN Photo/Myriam Asmani

Na Emmanuel Richard Makundi
Baraza la Usalama la Umoja wa Mataifa UNSC kwa mara ya kwanza limeidhinisha Kikosi cha Kulinda Amani kupelekwa nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC ambapo kimepewa mamlaka ya kukabiliana na Makundi ya Waasi tofauti na ilivyokuwa kabla. Azimio hilo ambalo linakipa mamlaka Kikosi hicho chenye wanajeshi elfu tatu kuweka hali ya utulivu sambamba na kuyanyang'anya silaha Makundi yote ambayo yanashikilia zana hizo za kivita na kutela hofu ya usalama.

Kikosi hicho kitakuwa tayari kufanyakazi na Majeshi ya Tanzania, malawi na Afrika Kusini yanayotarajiwa kuelekea Mashariki mwa DRC ambapo Mkuu wa Vikosi vya Kulinda Amani vya Umoja wa Mataifa Herve Ladsous anasema hatua hiyo ni muhimu kwa mustakabali wa wananchi wa DRC.
Vikosi hivyo vinatarajiwa kuweoo mashariki mwa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Kongo kwa muda wa mwaka mmoja lakini kuna uwezekano pia muda huo ukaongezwa kulingana na majukumu ambayo majeshi hayao yatakuwa nayo pamoja na hatua ambazo zitakuwa zimefikiwa kuwakabilia waasi.
Baraza la Usalama pia limeruhusu kutumika kwa ndege maalumu zisizo na rubani katika maeneo ya mpakani mwa nchi hiyo ndege ambazo awali nchi ya Rwanda ilipinga kutumika kwa kile ilichoeleza ni kushindwa kwa ndege hizo kule nchini Pakistan.
Operesheni nchini DRC imedhaminiwa na nchi za Ufaransa, Marekani na Togo ambazo zitahakikisha kikosi hicho mbali na kuwalinda wananchi dhidi ya uasi wa kundi la M23, pia kitakuwa na jukumu la kulinda usalama wa taifa ili kukabiliana a hatari zozote zitakazotishia Serikali halali ya nchi hiyo.
Kwa pamoja wajumbe wa UNSC wamelaani uwepo wa waasi wa M23 kwenye mji wa Goma na maeneo ambayo wanayashikilia wakiwataka waasi hao kuanza kujisalimisba wenyewe kwa wanajeshi wa Serikali kabla ya kukukabiliana na nguvu ya Jumuiya ya Kimataifa.

Watu wawili wafa kufuatia kuanguka kwa jengo la ghorofa jijini Dar es Salaam Tanzania, rais Kikwete atembelea eneo la tukio

Wananchi wa Dar es Salaam wakishuhudia mabaki ya jengo ambalo limeanguka hii leo na kuua watu wawili
Wananchi wa Dar es Salaam wakishuhudia mabaki ya jengo ambalo limeanguka hii leo na kuua watu wawili
Kwa hisani ya Ikulu ya Tanzania

Na Emmanuel Richard Makundi
Rais wa Jamhuri ya Muungano wa Tanzania, Jakaya Mrisho Kikwete ametembelea eneo la tukio ambapo jengo la ghorofa kumi lilianguka leo asubuhi na kuua watu wawili huku wengine kadhaa wakihofiwa kunasa kwenye kifusi.

Kwa mujibu wa vikosi vya uokoaji watu kumi na tano pekee ndio waliofanikiwa kuokolewa wakiwa hai.
Jengo hilo liliangua maajira ya sambili na dakika arobaini na tano ambapo watu wengi walikuwa wakiendelea na shughuli zao za kawaida kabla ya kusikika kishindo kikubwa kilichotokana na kuanguka kwa ghorofa hilo.
Kamanda wa kanda maalumu ya Dar es Salaam, Suleiman Kova amethibitisha kufa kwa watu wawili kwenye ajali hiyo huku akisema ni watu kumi na tano pekee ndio wameokolewa wakiwa hai na kuongeza kuwa huenda kunawengine wamenaswa kwenye kifusi.
Vikosi vya uokoaji vinaendelea na juhudi za kuwaokoa watu wanaoelezwa kunaswa kwenye jengo hilo ingawa hakuna idadi rasmi ya watu ambao wanaelezwa pengine huenda walikuwa kwenye jengo hilo wakati linaanguka.
Mashuhuda wa tukio hilo wamesema kuwa huenda kukawa na watoto ambao wamenaswa kwenye kufusi kwakuwa wakati linaanguka walikuwa wakicheza jirani na jengo hilo.
Mkuu wa mkoa wa Dar es Salaam, Sadick Mecky Sadick amesema kuwa uchunguzi tayari umeanza kubaini chanzo cha kuanguka kwa ghorofa hilo na kwamba watu kadhaa wanahojiwa ambao ni wahusika waliokuwa wakisimamia ujenzi wake.

Kenya: la Cour suprême valide la présidentielle du 4 mars

Ce samedi 30 mars, la Cour suprême du Kenya a rendu son verdict et a validé l'élection présidentielle.
Ce samedi 30 mars, la Cour suprême du Kenya a rendu son verdict et a validé l'élection présidentielle.
Capture KTN News

Par RFI
Les six juges de la Cour suprême kényane ont validé ce samedi 30 mars les résultats de la présidentielle du 4 mars, confirmant l'élection de Uhuru Kenyatta à la tête de l'Etat. Ils ont rejeté à l'unanimité les recours déposés par le camp de Raila Odinga, principal rival de  Kenyatta, et qui a immédiatement reconnu la victoire de son adversaire.

À l’annonce du verdict, des groupes ont manifesté dans quelques bidonvilles de Nairobi et des émeutes localisées dans les quartiers pauvres de Kisumu, la ville bastion de Raila Odinga, ont dû être réprimées par la police, qui a tiré des gaz lacrymogènes, mais aussi en l’air à balles réelles.
Selon plusieurs sources, ces accrochages ont fait au moins un mort et plusieurs blessés.
Raila Odinga a pourtant tenu une conférence de presse pour affirmer qu’il respectait cette décision. 

La décision a été unanime sur les quatre points soulevés devant la Cour suprême, les six juges ont donc tous été d’accord sur le fait que l’élection a été transparente et équitable,
Selon la Cour, les votes nuls n’auraient pas dû être intégrés aux résultats des candidats. Le président de la Cour suprême, Willy Mutunga, a déclaré qu'il s'agissait d'un moment historique, mais il a ajouté que les dirigeants du pays devaient assurer que l’unité allait être préservée.
Du côté des plaignants, c’est la déception, comme l'a exprimé Gladwell Otieno, directrice d’Africog, l’organisation de la société civile qui a déposé un recours en même temps que Raila Odinga, pour contester les résultats.
« Je ne pense pas que cette décision soit bonne pour le futur de ce pays, peut-être que la population va célébrer sur le court terme, mais les problèmes de 2008 sont toujours ancrés dans notre société, et ils recommenceront car nous ne les avons pas résolus. Cela dévalue la loi, cela dévalue notre Constitution, cela dévalue nos institutions ».
Selon Ahmed Nasir Abdullahi, avocat de la Commission électorale indépendante, les recours ont échoué car ils n'apportaient pas suffisamment de preuves.

« Vous devez apporter les faits et les bonne références légales pour obtenir une décision et sur la base des preuves apportées, il n’y en avait pas, le recours a échoué. Ils n’ont pas réussi à montrer à la Cour le préjudice qu’ils ont subi lorsque le système électronique a échoué, puisque la Commission électorale s’est repliée sur le décompte manuel. Si vous devez me donner un message, que vous l’envoyiez par téléphone ou que vous me le remettiez de la main à la main, c’est pareil, le message est arrivé ».
La Cour suprême s’est donné deux semaines pour dévoiler les détails justifiant son verdict.

Lors d'un point de presse organisé samedi après-midi dans la foulée de la décision de la Cour, Raila Odinga a souhaité bonne chance à Uhuru Kenyatta. 

Odinga, qui avait été largement devancé dans la course à la présidence d'après les résultats officiels, n'a pas caché sa déception ni son amertume. 

En considérant que la décision de ce jour marquait une nouvelle étape sur la longue route vers la démocratie, Odinga a suggéré de façon à peine voilée que Kenyatta a été élu à l'issue d'un processus en fin de compte pas entièrement démocratique.

« La Cour a maintenant parlé. Même si nous ne sommes pas d’accord avec certaines de ses décisions, et en dépit de toutes les irrégularités que nous avons pointé du doigt, notre foi en la Constitution reste plus forte. Exprimer des doutes sur le jugement de la Cour pourrait mener à plus d’incertitude sur le plan politique et économique et empêcher notre pays de progresser dans la bonne direction. Nous devons être déterminés à réformer notre politique et nos institutions.

Le respect pour la suprématie de notre Constitution pour résoudre les désaccords entre nos citoyens est une des fondations majeures de notre société démocratique. J’espère que le nouveau gouvernement respectera la Constitution et l’appliquera à la lettre pour le bénéfice de notre peuple. Je souhaite le meilleur au président élu Uhuru Kenyatta et à son équipe ».
Une élection «libre, équitable, transparente et crédible»
 
« La décision, à l'unanimité, de la Cour est que l'élection présidentielle tenue le 4 mars s'est déroulée de façon libre, équitable, transparente et crédible, conformément aux dispositions de la Constitution et des dispositions légales pertinentes », a déclaré solennellement le président de la Cour, Willy Mutunga.
La Cour a également décidé que Uhuru Kenyatta et son colistier William Ruto « avaient été valablement élus » président et vice-président de la République du Kenya.

La Commission électorale kényane (IEBC) avait proclamé le 9 mars Uhuru Kenyatta vainqueur avec 50,07% des suffrages au premier tour et 8 000 voix seulement au-dessus de la barre de la majorité absolue des votants exigée par la Constitution.

Le camp Odinga et les associations requérantes arguaient d'irrégularités dans la liste électorale lors du scrutin et de son dépouillement.

Entrée des Maï-Maï à Lubumbashi : Richard Muyej promet de poursuivre « les commanditaires »

 Ces enfants Katangais sont des vrais fils de ce pays que les M23, ils étaient de simples manifestants, ils réclamaient leurs droits de bénéficier aussi de la richesse de leur province. Ils doivent être aussi écoutés, traités bien que les M23. 

Kabila doit absolument trouvée Une solution politique  à leur égard et de tous les congolais dans l'ensemble qui souffrent de la mauvaise gestion de leur pays

Ces enfants Katangais surnommés des "Kata-Katanga", ont longtemps souffert, leurs droits violés par les dirigeants de Kinshasa, soumis à la pauvreté et pourtant leur sol enrichi les dirigeants qui passent au pouvoir en RDC et les pays extérieurs.
publié il y a 7 heures, | Denière mise à jour le 30 mars, 2013 à 1:45 |


Les miliciens Bakata Katanga, ce samedi 23 mars, au siège de la Monusco/Lubumbashi/Ph.Radio Okapi.Les miliciens Bakata Katanga, ce samedi 23 mars, au siège de la Monusco/Lubumbashi/Ph.Radio Okapi.




















Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, a déclaré, vendredi 30 mars, que les auteurs et les commanditaires de l’incursion des miliciens Bakata Katanga dans la ville de Lubumbashi le week-end dernier seront poursuivis et sanctionnés. 

C’était au cours de l’entretien que la délégation composée de ministres et de députés venus de Kinshasa a eu avec les autorités provinciales du Katanga. Le ministre a également promis des sanctions contre les forces de l’ordre « qui ont failli à leur mission ».

« Je dirai sans me gêner que la situation sécuritaire est fragile [au Katanga]. Il n’y a pas à faire de la diplomatie là-dessus.  Ce que nous avons vécu dernièrement est une grande humiliation », indiqué Richard Muyej.

Le ministre de l’Intérieur a annoncé que les enquêtes vont être ouvertes. 

« Ceux qui vont se révéler auteurs ou commanditaires [de l’incursion] seront poursuivis par la justice », a-t-il martelé, ajoutant que les responsables des forces de l’ordre qui n’ont pas bien fait leur travail seront également sanctionnés.

«  Ceux qui ont failli à leur mission  de maintenir l’ordre public doivent être interpellés et sanctionnés, selon l’importance de leurs responsabilités », a souligné Richard Muyej, assurant que « des dispositions ont été prises pour que cela ne se reproduise plus ».

Plus de deux cents miliciens Maï-Maï du groupe Bakata Katanga sont entrés à Lubumbashi le samedi 23 mars dernier. Ils avaient traversé quatre communes de la ville, armes à la main, avant de se rendre au siège local de la Monusco où ils ont déposé les armes.
Les combats qui les ont opposés aux forces de l’ordre dans certains endroits de la ville ont fait plus de vingt morts.

Deux cent trente parmi eux ont été transférés à Kinshasa à bord d’avions militaires. Ils sont actuellement auditionnés par l’auditeur militaire général.

Interrogé par Radio Okapi au sujet de cette incursion, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a admis qu’il y avait « des reproches à faire ».

« Mais on ne peut pas préjuger  pour l’instant des responsabilités des uns et des autres. C’est pourquoi le gouvernement a diligenté une enquête. Nous verrons qui a été responsable de quoi », a-t-il expliqué.
Le gouvernement a diligenté une enquête qui, à en croire le ministre de l’Intérieur, consiste surtout à chercher à «savoir ce que [ces miliciens] voulaient et comprendre comment ils ont fait pour arriver jusqu’au centre ville» de Lubumbashi.

Après cette incursion, plusieurs habitants de la ville avaient confié à Radio Okapi ne pas comprendre comment ces miliciens ont pu traverser toute la ville, armes en main, pour se rendre jusque dans le quartier général de la Monusco, certains évoquant une défaillance des services de sécurité.

Lire aussi sur radiookapi.net:

vendredi 29 mars 2013

VOICI LE NOUVEAU CHEF REBELLE QUI A PRIS LE POUVOIR A BANGUI

 Pourquoi l'Afrique et surtout l'Afrique centrale est toujours en proie des guerres, des agressions et des crimes humanitaires?

On signale le Tchad derrière la nouvelle rébellion et la France qui commandait le plan rebelle. On se posait la question de savoir pourquoi pas cette fois-ci et pourtant la France protégeait les régimes d'autre fois à Bangui. Quel était les rôles des contingents Français à l’aéroport de Bangui ??

Les rôles capital de la France et du Tchad dans la rébellion centrafricaine qui a chassée Bozize au pouvoir est bien clarifié. Les causes liées au pétroles et mines centrafricaines confiés aux Sud-africains et chinois au lien des français sont à la base de cette rébellion. 

Les liens qu'entretenait Bozize et Kadaffi lui a coûtait cher devant la France, qui nettoient l'Afrique des dirigeants récalcitrants à ses intérêts.

"La France devient la vedette des guerres en Afrique"

 

Michel Djotodia imprime ses marques

Dernière mise à jour: 29 mars, 2013 - 17:57 GMT
Le chef de l’Etat auto-proclamé n'a pas dit s'il sera candidat à la l’élection présidentielle prévue en 2016.

Le président auto-proclamé de Centrafrique promet de respecter l'esprit des accords de Libreville signés en janvier.
"Nous allons agir selon l'esprit des accords signés à Libreville ", a déclaré Michel Djotodia dans une conférence de presse, vendredi à Bangui,
Le chef de l’Etat auto-proclamé de Centrafrique ne dit pas s'il sera candidat à la l’élection présidentielle prévue en 2016.
La priorité dit-il c'est la sécurité.

Les accords de Libreville stipulent que ni le Premier ministre ni le président François Bozizé ne peuvent se présenter au scrutin présidentiel de 2016.

Michel Djotodia a également avertit que son gouvernement réexaminerait les contrats miniers et pétroliers signés par le précédent régime.

Les licences accordées à des sociétés chinoises et sud-africaines sont visées entre autres.

Le nouvel homme fort de Bangui a enfin demandé l'aide de la France pour assurer la formation de l'armée centrafricaine.
La sortie de Michel Djotodia intervient alors que le pays attend la formation du nouveau gouvernement de transition par le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
Il a été reconduit dans ses fonctions mercredi

RDC: résolution historique de l'ONU

Le peuple congolais n'a pas besoins d'une surmilitarisation de la RDC. L'ONU connait la cause des guerres en répétition qui déstabilisent le Congo. 

C'est le Rwanda et l'Ouganda qui fabriquent des guerres et milices à l'Est de la RDC. L'ONU doit plutôt condamner et juger ces dirigeants rwandais et ougandais qui sont à la base des crimes, au lien de faire semblant avec des résolutions multiples

(BBC Afrique 29/03/2013)

Pour la première fois, une brigade de l'ONU sera dotée d'un mandat offensif dans l'Est de la RDC.

La résolution 2098 du Conseil de Sécurité de l'ONU crée pour la première fois une brigade d'intervention rapide pour combattre les groupes armés en RDC

La brigade sera intégrée au sein de la Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo, la MONUSCO.

Elle sera composée de 3069 éléments.

Elle aura un mandat robuste qui lui permettra de combattre l'expansion des groupes armés en RDC.

Kinshasa attendait une telle décision depuis plusieurs mois.

"Nous avons la conviction qu'elle aidera à faire la différence, et que bientôt, les forces négatives et les groupes armés ne seront plus qu'un mauvais souvenir", a indiqué Raymond Tshibanda, le ministre des affaires étrangères de la RDC.

La 2098 dote en en effet la brigade d'intervention rapide d'un mandat offensif afin d'empêcher l'expansion des groupes armés, de les neutraliser et de les désarmer.


Objectif: la stabilisation de l'Est du pays.


Le Rwanda a salué l'adoption de la résolution.

Mais il a insisté sur la nécessité de s'assurer de l'impartialité de la composante militaire de la MONUSCO.

Kigali a été accusé à plusieurs reprises par des experts de l'ONU d'aider et d'équiper le M23 dans l'Est de la RDC.

D'après les autorités rwandaises, la nouvelle dynamique de consolidation de la paix que suscitera la mise en oeuvre de la 2098 permettra au Conseil de se libérer des idées préconçues.

Dernière mise à jour: 29 mars, 2013 - 04:22 GMT


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Selon la Sûreté de l’Etat belge. Gisèle Mandaila au M23


(L'Avenir Quotidien 28/03/2013)



Gisèle Mandaila, députée bruxelloise FDF, ex-secrétaire d’Etat aux Familles et deux autres élus d’origine congolaise sont cités dans un rapport de la Sureté de l’Etat belge pour être en relation avec l’Eglise de Scientologie, soucieuse d’étendre son influence en Rd Congo. Le même rapport évoque le soutien de la Scientologie aux rebelles pro-rwandais du M23

Celle qui est désormais considérée comme traître à Matonge a intenté une action judiciaire contre la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom pour être rétablie dans ses droits. D’autant que ce rapport de la Sûreté lui aurait causé un préjudice grave et il ne vise qu’à la décrédibiliser

La Belge d’origine congolaise avoue qu’elle n’a jamais eu de contacts avec la Scientologie et rappelle qu’en novembre 2012, elle avait même demandé au ministre belge des Affaires étrangères de condamner fermement le M23 et ses alliés rwandais.

Au fur à mesure, les masques sont entrain de tomber quant aux soutiens extérieurs dont aurait bénéficié le mouvement rebelle M23 réputé très dangereux pour ses violations fragrantes des droits de l’homme en Rd Congo. Au-delà des révélations de certaines Ongs spécialisées dans la défense des droits de l’homme, c’est une enquête des experts des Nations Unies qui a mis à nu l’implication du Rwanda et de l’Ouganda dans le recrutement, le financement et l’utilisation des rebelles du M23 pour déstabiliser la Rd Congo.

Nombreux sont les Congolais qui n’ont cessé de dire que la guerre que connaissait la Rd Congo l’était par procuration, surtout que les rebelles devaient réaliser un agenda leur imposé par leurs maîtres à penser. Et ces maîtres se recrutent au Rwanda, en Ouganda et dans certaines multinationales accros au pillage des ressources et à l’exploitation illégale de celles-ci.

C’est dans ce contexte qu’intervient un rapport de la Sûreté d’Etat belge accusant Gisèle Mandaila Malamba, Belge d’origine congolaise, députée bruxelloise FDF, ex-secrétaire d’Etat aux Familles d’être en relation avec l’Eglise Scientologie, qui soucieuse d’étendre son influence en Rd Congo et qui apporterait son soutien aux rebelles pro-rwandais du M23.

Mandaila réclame réparation

Même s’il n’y a pas de fumée sans feu, la dépêche du journal Le Soir renseigne que c’est une femme meurtrie qui s’est finalement résolue à introduire une action judiciaire pour rétablir sa réputation. Gisèle Mandaila, députée bruxelloise FDF, ex-secrétaire d’Etat aux Familles, vient d’adresser à la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, une citation à comparaître, le 9 avril prochain, devant le tribunal de première instance de Bruxelles, apprend-t-on de la même source. Gisèle Mandaila réclame 15.000 euros de dommages et intérêts. « Ce prétendu rapport de la Sûreté m’a causé un préjudice grave… J’ai même reçu des menaces anonymes par téléphone : on m’annonçait qu’on allait enlever mon fils, âgé de 7 ans, pour que je comprenne ce qu’est la trahison »…

Il sied de souligner que tout est parti de la publication, le 17 janvier dernier, d’extraits d’un rapport de la Sûreté sur les sectes et leur lobbying auprès des responsables politiques. Trois élus d’origine congolaise, Gisèle Mandaila (FDF), Bertin Mampaka (CDH) et Pierre Migisha (CDH), étaient cités pour être en « relation » avec l’Eglise de scientologie, soucieuse d’étendre son influence en République démocratique du Congo (RDC). Le même rapport évoquait le soutien présumé de la Scientologie aux rebelles pro-rwandais du M23.

« Vu mon engagement, sur le terrain, auprès des jeunes d’origine congolaise, afin qu’ils ne finissent pas membres d’une bande urbaine, et mon implication aux côtés des femmes, qu’elles soient d’origine congolaise ou rwandaise, l’annonce de mes prétendus liens avec la Scientologie et le M23 ne visent qu’une chose : me décrédibiliser. Et cela a fonctionné : on m’a fait comprendre qu’il valait mieux que j’évite le quartier de Matonge, parce qu’on m’y considérait comme traître ! »

La Sûreté de l’Etat belge ne dément pas

« La Sûreté de l’Etat n’a pas démenti le contenu du rapport, relève Georges Henri Beauthier, avocat de la députée bruxelloise. Nous n’avions d’autre choix que d’assigner le Service public fédéral Justice, en la personne de la ministre Annemie Turtelboom. Si elle intervient pour dire que la Sûreté s’est trompée, ou qu’elle a été trompée, éventuellement, par un informateur mal intentionné, nous sommes prêts à interrompre l’action civile ».

« Je n’ai jamais eu de contacts avec la Scientologie, insiste Gisèle Mandaila. Et en novembre 2012, j’ai demandé au ministre belge des Affaires étrangères, M. Reynders, de condamner fermement le M23 et ses alliés rwandais. Les fréquentations qu’on me prête sont farfelues. Qu’attendent la Sûreté et sa ministre de tutelle pour les démentir ? ». Du côté de la Sûreté, on se contente, jusqu’à présent, de confirmer qu’une plainte pénale a été déposée pour tenter d’identifier l’auteur de la fuite du rapport controversé. L’affaire n’en restera pas là. Bertin Mampaka précisait, mardi après-midi, qu’il avait l’intention, lui aussi, avec Pierre Migisha, d’assigner la ministre de la Justice, au civil.

Selon le moteur de recherche Wikipédia, Gisèle Mandaila Malamba, née à Kinshasa, le 4 septembre 1969, poursuivant actuellement une licence en sciences du travail est une femme politique belge d’origine congolaise membre des Fédéralistes Démocrates Francophones (FDF). Elle a assumé au sein du gouvernement Verhofstadt II les fonctions de Secrétaire d’état aux Familles et aux Personnes handicapées, adjointe au Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sous la bannière du FDF (Front Démocratique Francophone), composante du MR.

Outre ses mandats, Gisèle Mandaila Malamba est active au sein de plusieurs associations culturelles et sociales, liées à la communauté congolaise de Belgique. Elle a été élue députée bruxelloise le 7 juin 2009.

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COMMENT KABILA ET SA FAMILLE POLITIQUE SOUFFRE DU CHAUD ET DU FROID

 
Joseph Kabila 
Quelle dernière carte est entrain de jouer Kabila et sa famille politique?? Entre la paix et la guerre; entre Fédéralisme et Unitarisme centralisée; entre Balkanisation et Nationalisme; entre Démocratie truquée et Dictature à la Mobutienne. 
Autant des questions qui explique tout un régime en RDC.

Cet homme et sa famille gère la RDC comme dans une jingle. Ils n'ont aucune vision d'avenir politique pour la RDC. Ils manipule la loi comme ils veulent sans tenir compte de la volonté des congolais. Ils manipulent la démocratie, les élections comme ils veulent. L'organisation et l'administration territoriale dans tout le pays est au point mort. Des révoltes populaires qualifiés des milices, dans tout le pays traduisent une malaise générale. 
 
Ce monsieur Kabila dont sa faiblesse et son incompétence était vite remarqué par Kagamé et Museveni, ils en profitent depuis dix ans. Alors Kabila tente par tout les moyens de se maintenir au pouvoir bafouant les règles de la démocratie et la constitution du pays, il oublie qu'il a dit à Kamerhe que les hommes passent même les plus puissants

   Voila Kabila cherche à maitriser les révoltes populaires par le découpage territoriale mais cela sera  vaine. Quand il y a accalmie ou paix précaire cette fameuse loi sur le découpage territoriale change du coup et quand il y a des guerres cette loi revient sur la table; donc le découpage n'est qu'une politique de se maintenir au pouvoir et non pour développer la RDC par décentralisation. Dans cet optique Kabila pourra risquer un sors identique à celui de Samuel Don.
 

Découpage territorial. Bientôt la Rd Congo va passer de 11 à 26 provinces(L'Avenir Quotidien 29/03/2013)

La question du découpage territorial reste d’actualité d’autant que l’article 226 de la Constitution du 18 février 2006 avait prévu les dispositions devant consacrer cet exercice. Des 11 provinces, la RD Congo va passer à 25, ajouter à celles-là la Ville de Kinshasa. C’est le sens de l’abrogation de l’article 75 de la loi n°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

En instituant le régionalisme politique, la Constitution du 18 février 2006 a modifié la structure politique et administrative du pays. Elle a crée en plus de la ville de Kinshasa, 26 provinces dotées de la personnalité juridique et jouissant de la libre administration ainsi que de l’autonomie de gestion de leurs ressources économiques, humaines, financières et techniques.

Cependant, l’entrée en vigueur de la nouvelle structure politique et administrative du pays devait initialement, aux termes de l’article 226 ancien de la Constitution, intervenir endéans les 36 mois qui suivaient l’installation des institutions politiques prévues par la Constitution, étant entendu que l’installation de la Chambre haute du parlement était considérée comme point de départ du délai de la mise en place effective de nouvelles provinces définies à l’article 2 de la Constitution, qui stipule : « la Rd Congo est composée de la Ville de Kinshasa et de 25 provinces dotées de la personnalité juridique… »

Toutefois, à la faveur de la révision constitutionnelle sanctionnée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011, l’article 226 de la Constitution a été modifié dans le sens de la suppression du délai constitutionnel initial, laissant au législateur le soin d’adopter une loi de programmation devant déterminer les modalités d’installation de nouvelles provinces.

En effet, la dite loi a pour objet l’application de la volonté du constituant. Elle fixe par ailleurs, un nouveau calendrier d’installation des provinces en deux phases : la première phase concerne la Ville de Kinshasa et les quatre provinces actuelles non démembrées (le Kongo Central, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema) ; la seconde phase, dont la durée ne peut excéder 12 mois à dater de la désignation des hauts commissaires, concerne les 6 provinces à démembrer.

Ces hauts commissaires qui seront désignés par le gouvernement central auront pour charges d’effectuer des tâches spécifiques d’installation, l’établissement de l’actif et du passif des anciennes provinces et l’obligation faite au gouvernement central d’adopter une stratégie nationale de transfert des ressources et des charges.


Intérêt et avantages du découpage territorial

Compte tenu de l’immensité de la RD Congo, soit 2.345.000 Km2, avec des provinces plus grandes que la France, la Belgique, le Luxembourg et l’Italie, le législateur a jugé bon, pour une bonne administration des provinces, de rapprocher les administrés des administrateurs, et que chaque province ait la libre administration et l’autonomie des ses ressources naturelles, économiques, financières, humaines et techniques. Ce démembrement n’est pas à sa première tentative. Le grand Kivu en est l’illustration parfaite de la réussite quant à ce.

Autre avantage, ce que le nombre de fonctionnaires de l’Etat va croitre selon les modalités fixées par chaque province, aussi bien que les nombres des gouvernements provinciaux et Assemblées provinciales. C’est dire que le nombre d’emplois va lui aussi croitre.

En outre, le démembrement des 11 provinces en 26 provinces va mettre fin aux menaces de balkanisation de la RD Congo et des velléités des tenants de l’autodétermination des provinces, car celle-ci ne veut pas dire détachement à la République. C’est un fédéralisme dans l’Unité de la Nation à l’instar des Etats Unis d’Amérique.

Difficultés de la mise en place des nouvelles provinces

Il est vrai que les élus des élus de la chambre basse du parlement ont été élus sur base de la nouvelle structure politique des 26 provinces. Cependant, la problématique reste à savoir si les nouvelles provinces disposent des infrastructures pouvant accueillir l’administration politique, c’est-à-dire, la fonction publique, l’Assemblée provinciale, le gouvernement provincial, les cours et tribunaux (parquets, tribunaux, etc.), DGM, douanes, etc.

Toutes ces questions sont d’une importance capitale peu avant de mettre en exécution cette loi organique portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

Pius Romain Rolland


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jeudi 28 mars 2013

RDC: l’ONU adopte la résolution sur la brigade d’intervention pour combattre les groupes armés

 

publié il y a 4 heures, 3 minutes, | Denière mise à jour le 28 mars, 2013 à 10:33 |

 
Bunagana, Nord Kivu, le 16 mai 2012, le commandant de la brigade de la Force onusienne au Nord Kivu, Arinder Singh, arrive par hélico après les affrontements armés entre FARDC et les mutins qui ont occasionné la fuite de la population vers l'Ouganda voisin © MONUSCO/Sylvain Liechti 
Bunagana, Nord Kivu, le 16 mai 2012, le commandant de la brigade de la Force onusienne au Nord Kivu, Arinder Singh, arrive par hélico après les affrontements armés entre FARDC et les mutins qui ont occasionné la fuite de la population vers l'Ouganda voisin © MONUSCO/Sylvain Liechti
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté jeudi 28 mars la résolution créant une brigade spéciale chargée de combattre les groupes armés opérant dans l’Est de la République démocratique du Congo.
 
Cette force devrait compter plus de deux mille cinq cents hommes.
 
La résolution ne donne cependant pas le chiffre précis des hommes des troupes qui la composeront.
Selon l’AFP, cette force sera formée de trois bataillons d’infanterie, assistés d’une compagnie d’artillerie et d’une compagnie de reconnaissance et de forces spéciales.

Cette résolution renforce la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco).

Désormais elle aura la tâche supplémentaire de mener des opérations offensives et ciblées, seule ou aux côtés de l’armée congolaise, dans le but de stopper le développement de tous les groupes armés, les neutraliser et les désarmer.

Jusque là son mandat était essentiellement basé sur la protection des civils.
La brigade est créée pour une période initiale d’un an. Elle sera basée à Goma et reste sous l’autorité du commandant en chef de la Monusco.
La résolution des Nations condamne fermement la présence continue du M23 dans les environs immédiats de l’Est de Goma et réclame que tous les groupes armés déposent les armes. Mise au point par Paris, elle s’inspire des résultats de l’accord régional d’Addis-Abeba du 24 février. Cet accord interdit aux pays étrangers de soutenir les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC.
Depuis deux décennies, l’Est de la RDC est en proie aux rebellions. La dernière en date est celle menée par le Mouvement du 23 mars (M23) depuis mais 2012. Ce mouvement-dont la plupart des membres sont issus du CNDP de Bosco Ntaganda-réclamait l’application de l’accord du 23 mars signé entre le gouvernement congolais et le CNDP.

Au mois de novembre, le M23 a pris le contrôle de la ville Goma et a exigé ds négociations directes avec le gouvernement. La Monusco qui est composée de plus de dix-sept mille hommes, dont la majorité est basée dans l’Est et principalement à Goma-a été la cible de toutes les critiques. C’est le cas du président ougandais, Yoweri Museveni, qui a qualifié les casques bleus des touristes.

Les rebelles vont finalement obtenir des pourparlers avec Kinshasa. Les deux parties se retrouvent à Kampala sous la médiation de l’Ouganda. A ce jour, les négociations sont suspendues. Aucun accord n’a été signé. Et pour cause : la scission du M23 en deux factions. Une dirigée par Sultani Makenga et l’autre commandée par Runiga, proche de Bosco Ntaganda.
Les deux groupes vont s’affronter pendant quelques jours avant que l’aile Makenga ne prenne le dessus sur l’aile Runiga et Bosco Ntaganda. Ce dernier se retrouve présentement à la CPI après s’être rendu de gré à l’ambassade des Etats-Unis à Kigali.

Lire aussi sur radiookapi.net:

mercredi 27 mars 2013

RDC : Bosco Ntaganda sera transféré à la CPI « dans les deux jours », affirme Fatou Bensouda

publié il y a 55 minutes, | Denière mise à jour le 20 mars, 2013 à 10:26 | sous Actualité, Justice, La Une, National, Sécurité. Mots clés: , , ,


Bosco Ntaganda, le général déchu, recherché par la CPI/ Ph. droits tiers
Bosco Ntaganda, le général déchu, recherché par la CPI/ Ph. droits tiers
Le général rebelle Bosco Ntaganda sera transféré à la Cour pénale internationale (CPI) « dans les deux jours »[ vendredi 22 mars]. La procureur de la Cour, Fatou Bensouda citée par l’AFP, l’a annoncé mercredi 20 mars dans la soirée au cours d’une conférence de presse à Paris (France).

« Nous travaillons étroitement avec ceux qui peuvent faciliter son transfert dans le délai le plus court possible », a affirmé Fatou Bensouda.

Bosco Ntaganda recherché par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis entre septembre 2002 et septembre 2003 dans l’Ituri en Province Orientale.
Les Etats-Unis ont déjà accepté de transférer Bosco Ntaganda à la CPI. Depuis  Washington, le sous-secrétaire d’Etat américain pour les affaires africaines, Johnnie Carson, avait aussi assuré que le gouvernement rwandais avait donné l’assurance qu’il n’entraverait pas le transfert de Bosco Ntaganda.
« Les prochaines 48 heures seront décisives », avait-il ajouté, indiquant que les Etats-Unis avaient demandé la coopération totale du gouvernement rwandais, des autorités de la CPI et du gouvernement néerlandais pour que ce transfert soit effectué dès que possible.
Fatou Bensouda avait déjà déclaré en novembre 2012 que Bosco Ntaganda était l’un des « principaux instigateurs de l’instabilité qui prévaut sur l’ensemble de la région des Grands Lacs » depuis de longues années.
De son côté, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, a qualifié la reddition de Bosco Ntaganda de « grand moment pour les victimes du conflit en RDC » et appelé à un transfert « rapide » vers la CPI.
Lire aussi sur radiookapi.net:
Transfèrement de Bosco Ntaganda à la CPI. Le feu vert des Etats-Unis
(L'Avenir Quotidien 20/03/2013)



Les Etats-Unis d’Amérique acceptent finalement de livrer Bosco Ntaganda à la Cour pénale internationale (CPI) afin qu’il y soit jugé pour les graves crimes internationaux dont il est accusé. Et ce, à la demande de la CPI qui a exigé un transfert immédiat à la Haye pour juger le suspect surnommé « Terminator » pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre

Pour beaucoup d’observateurs, la présence de Ntaganda sur le banc des accusés lors d’un procès équitable et crédible devant la CPI, enverrait un message fort aux autres criminels qui, eux aussi, pourraient bien un jour se retrouver face à la justice

Dans le contexte des pourparlers de paix avec le M23 qui se déroulent actuellement à Kampala, en Ouganda, le gouvernement congolais devrait honorer son engagement à ne pas réintégrer dans les rangs de son armée des violateurs notoires des droits humains

Enfin, le gouvernement américain accepte de livrer le dirigeant rebelle congolais Bosco Ntaganda à la Cour pénale internationale (CPI) afin qu’il y soit jugé pour les graves crimes internationaux dont il est accusé, a déclaré hier l’Ong Human Rights Watch. Et ce, d’autant que Ntaganda s’est rendu à l’ambassade des États-Unis à Kigali, au Rwanda, le 18 mars 2013. Le Département d’État américain a confirmé que Ntaganda se trouvait bel et bien à son ambassade et a indiqué être en train de consulter d’autres gouvernements afin de faciliter son transfert à La Haye, où siège la CPI, précisant que Ntaganda lui-même en avait fait la demande.

Il sied de souligner que c’est depuis plusieurs années que les États-Unis réclamaient l’arrestation de Ntaganda et son transfert à la CPI. Au début de 2013, ils ont ajouté Ntaganda à leur « Programme de primes pour la capture de criminels de guerre » (“War Crimes Rewards Program”), qui offre des récompenses financières aux personnes qui fournissent des informations pouvant mener à l’arrestation de suspects faisant l’objet de mandats d’arrêt de la CPI ou d’autres tribunaux internationaux.« Cela fait plus de dix ans que Ntaganda commande des troupes qui ont assassiné, violé et pillé dans l’Est de la République démocratique du Congo », a déclaré Ida Sawyer, chercheuse sur la RD Congo à Human Rights Watch, ajoutant que les États-Unis réclament sans relâche l’arrestation de Ntaganda depuis des années.

La CPI réclame Bosco

Saluant la reddition surprise du général rebelle congolais Bosco Ntaganda à l’ambassade des Etats-Unis au Rwanda, la CPI cherchait mardi à obtenir son transfert « immédiat » à La Haye afin de juger le suspect, surnommé « Terminator », pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre en République démocratique du Congo en 2002 et 2003. « La CPI salue la nouvelle de la reddition de Bosco (Ntaganda, ndlr), c’est une grande nouvelle pour la Rdc qui a souffert des crimes d’un fugitif de la CPI pendant trop longtemps », a indiqué le bureau du procureur de la Cour pénale internationale dans un courriel.

La fédération d’ONG Société civile du Nord-Kivu (Est de la RDC) a pour sa part estimé que le transfert de Bosco Ntaganda à la CPI serait un « tournant décisif vers la paix, la sécurité et honorera les victimes de crimes perpétrés par Ntaganda, des victimes toujours en attente d’une justice et d’un signal fort dans la lutte contre l’impunité ».

Pour la « Voix des sans voix pour les droits de l’homme » (VSV), le transfert rapide à la CPI de ce seigneur de guerre contribuera non seulement à la lutte contre l’impunité, mais constituera également un motif de soulagement pour les victimes de pires atrocités et crimes commis en Rd Congo.

L’ONU se félicite de la reddition de Bosco Ntaganda

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) s’est félicitée mardi de la reddition du chef rebelle congolais Bosco Ntaganda et de son transfert prochain à la Cour pénale internationale (CPI).

« La reddition de Bosco Ntaganda et son transfert prochain à la CPI permettront de faire avancer le processus de paix en République démocratique du Congo », a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays, Roger Meece, qui est également le patron de la MONUSCO. « C’est également un message fort adressé aux autres auteurs de violations des droits de l’homme, leur signifiant qu’ils ne peuvent échapper à la justice », a-t-il ajouté.

La Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), Navi Pillay, s’est elle aussi félicitée de cette annonce : « La Haut Commissaire s’est régulièrement exprimée au sujet de M. Ntaganda, notamment en juin 2012, où elle avait publié un communiqué de presse qui mentionnait spécifiquement les différents leaders du M23 avec une mention particulière de M. Ntaganda. Elle avait rappelé que la CPI l’avait inculpé dès 2006 pour les crimes commis en Ituri en 2002 et 2003 et le recrutement d’enfants soldats », a précisé la porte-parole du HCDH, Cécile Pouilly lors d’une conférence de presse donnée aujourd’hui à Genève. « Nous avons dit de manière répétée que les auteurs de ces crimes devaient être traduits en justice et tenus pour responsables de leurs actes. Tout ce qui peut faire avancer la justice internationale est une bonne nouvelle », a ajouté la porte-parole du HCDH.

Pas de réintégration pour les violateurs des droits humains

Les pourparlers de Kampala entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23 ne sont pas encore clos. Mais selon des sources crédibles, les délégués du gouvernement sont rentrés dimanche 17 mars à Kinshasa. François Muamba, l’expert du gouvernement à ces pourparlers, a même indiqué à Radio Okapi que sa délégation est rentrée sur demande du chef de l’Etat pour une consultation afin de déterminer une nouvelle feuille de route des négociations. D’après François Muamba, les pourparlers de Kampala ont eu comme retombées positives, notamment le fait que les rebelles du M23 ne progressent plus dans l’Est de la Rdc.

D’après une dépêche de l’AFP, Crispus Kiyonga, ministre ougandais de la Défense et médiateur de ces pourparlers, a affirmé que les négociations entre les rebelles congolais du M23 et les autorités de Kinshasa pourraient reprendre d’ici une semaine. Pour lui, les discussions, entamées depuis le 9 décembre 2012 vont se tenir entre la faction du chef militaire du M23 Sultani Makenga et le gouvernement de la Rdc. « En dépit des développements au sein du M23, aussi bien le gouvernement congolais que le M23 restent engagés au dialogue », a-t-il assuré.

Dans le contexte des pourparlers de paix avec le M23 qui se déroulent actuellement à Kampala, en Ouganda, le gouvernement congolais devrait honorer son engagement à ne pas réintégrer dans les rangs de son armée des violateurs notoires des droits humains. « La présence de Ntaganda sur le banc des accusés lors d’un procès équitable et crédible devant la CPI, enverrait un message fort aux autres criminels qui, eux aussi, pourraient bien un jour se retrouver face à la justice », a conclu Ida Sawyer. « Le gouvernement congolais doit jouer le rôle qui lui revient en enquêtant sur les crimes de guerre commis par son armée et en poursuivant les responsables en justice de manière équitable ».

Une reddition suspecte

Les Etats-Unis doivent maintenant s’assurer qu’il soit enfin traduit en justice, car les victimes de ces crimes attendent depuis trop longtemps. « Les raisons pour lesquelles Ntaganda s’est soudain rendu à l’ambassade des États-Unis et a demandé à être déféré devant la CPI ne sont pas claires », a déclaré Human Rights Watch. De récents affrontements armés, dans l’Est de la République démocratique du Congo(RDC), entre deux factions du groupe rebelle M23, dirigé par Ntaganda et d’autres commandants ont apparemment tourné à l’avantage de la faction opposée à Ntaganda.

La CPI avait émis en 2006 un mandat d’arrêt à l’encontre de Ntaganda pour crimes de guerre, spécifiquement pour avoir recruté et enrôlé comme soldats des enfants de moins de 15 ans et les avoir utilisés dans des combats, alors qu’il commandait des opérations militaires pour le compte de l’Union des patriotes congolais (UPC), un autre groupe rebelle, dans le district de l’Ituri, dans le Nord-Est de la Rdc, en 2002-2003. Son ancien allié Thomas Lubanga a fait l’objet des mêmes accusations et a été la première personne déclarée coupable par la CPI. En juillet 2012, la CPI a émis un second mandat contre Ntaganda pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, dont des meurtres, des viols, des faits d’esclavage sexuel, des pillages et des persécutions, qui auraient été commis pendant la même période.

Dans les années ayant suivi le conflit de 2002-2003, Ntaganda a rejoint d’autres groupes armés et a continué à mener des troupes responsables de graves violations des droits humains dans les provinces des Kivu, dans l’Est de la Rdc. En janvier 2009, aux termes d’un accord de paix qui mettait fin à une précédente rébellion, le gouvernement congolais l’a promu général dans l’armée nationale.

Il a occupé ce poste jusqu’en avril 2012, lorsqu’il a pris la tête d’une mutinerie, avec d’autres officiers, et créé un nouveau groupe rebelle, le M23. Depuis sa création, ce groupe armé a reçu un appui substantiel de la part de responsables militaires rwandais, selon des recherches effectuées par Human Rights Watch. Au cours de l’année écoulée, les rebelles du M23 se sont rendus coupables de nombreux crimes de guerre, parmi lesquels des meurtres, des viols et le recrutement d’enfants soldats.

Pour rappel, la CPI ne dispose pas d’une force de police et dépend entièrement de la coopération des gouvernements pour exécuter les mandats d’arrêt qu’elle émet. Les États-Unis ne sont pas signataires du Statut de Rome créant la CPI et, de ce fait, ne sont pas tenus légalement de coopérer à l’exécution des décisions de la cour. Toutefois, ils sont libres de le faire. L’intégration dans l’armée congolaise d’anciens chefs de guerre, dont beaucoup sont connus pour avoir commis des violations des droits humains, a généré une culture qui encourage les graves exactions, au lieu de les empêcher, a affirmé Human Rights Watch.

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