Les désastreuses aventures d’Ernesto Che Guevara au Congo,
C'était la première trahison des certains congolais dont le Caporal Mobutu, contre le destin patriotique des peuples congolais et du grand lac. Une grave erreur en soutenant les impérialistes colonisateurs.
Dans le petit appartement secret de Dar es-Salaam, en Tanzanie, un homme est assis à sa table de travail. Il ne prête aucune attention au mobilier, spartiate, n’entend pas les bruits de la rue, devant l’ambassade de Cuba. Seul élément de confort de la pièce, les pales du ventilateur tournent en vrombissant, jour et nuit. La chaleur lui est indifférente. Il ne sort jamais. Il s’appelle Ernesto Che Guevara.
C’est la fin de l’année 1965. Le Che n’est pas censé se trouver dans cette safe house, où il va passer près de trois mois. Il n’est même pas supposé être dans cette partie du monde. C’est « l’année où nous n’étions nulle part », écrira-t-il plus tard. On le cherche partout. On l’a donné pour mort. En vérité, il a bien failli être tué, au terme d’une longue débâcle de sept mois dans l’est du Congo, au bord du lac Tanganyika, où il était venu, espérait-il, contribuer à la marche victorieuse des rebelles simba (lions) de Pierre Mulele, d’obédience marxiste.
Mais tout est allé de travers. En avril, les Cubains débarquaient dans cette région du Sud-Kivu congolais. De quatorze combattants, le contingent allait monter à une centaine. Des armes sont acheminées par la Tanzanie. Les rebelles cèdent malgré tout du terrain. Le Che et ses hommes tentent de renverser le courant de cette histoire de plus en plus confuse. En vain. Bientôt, il risque même d’être capturé par « les forces impérialistes ». Il semble perdre pied, plonge dans une sorte d’aboulie. Lire la suite… (Par le Monde)
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