KABILA DEGAGE, DEGAGE, DEGAGE, NOUS SOMMES FATIGUE DE TOI,
Trop des tuéries, trop de pillages, trop de souffrance du peuple congolais
La Dynamique de l’opposition et le G7 désapprouvent la démarche de l’Union africaine (UA) qui, depuis cinq jours, a désigné l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo pour mener des consultations en vue du dialogue national.
Ces deux plates-formes de l’opposition ont exprimé leur position dans une lettre, adressée jeudi 21 janvier, à la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.
Le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, avait annoncé, fin novembre dernier, la convocation d’un dialogue politique inclusif «avec pour objectif de trouver des solutions consensuelles aux questions majeures qui minent le processus électoral, ouvrant la voie à des élections crédibles et apaisées».
La Dynamique et le G7 disent également ne pas souscrire à la facilitation initiée par Madame Zuma qui, selon eux, ne fait pas une bonne lecture de la situation politique actuelle en RDC.
«Nous nous sommes rendus comptes que Madame Zuma est très mal renseignée parce qu’en réalité, il y a en RDC ni crise institutionnelle, ni crise constitutionnelle. C’est une crise artificiellement créé par Monsieur Kabila parce qu’il a envie de rester au pouvoir aussi longtemps qu’il voudrait», a indiqué le modérateur de la Dynamique de l’opposition, Jean-Lucien Busa Tongba.
Ce cadre de l’opposition s’étonne également que la présidente de l’UA n’ait pas fait, dans son communiqué, allusion au respect de la constitution en RDC.
A (re) Lire: RDC: la Dynamique de l’opposition ne participera pas au dialogue politique
Pour la Dynamique de l’opposition et le G7, Nkosazana Dlamini-Zuma a pris une option qui ne facilite pas de réponses pertinentes aux problèmes qui se posent en RDC.
Hostile au dialogue annoncé par le chef de l’Etat, la Dynamique de l’opposition avait déclaré, lundi dernier, qu’Edem Kodjo n’est pas le bienvenu en RDC.
Cette plate-forme estime par ailleurs que ce n’est pas le dialogue qui intéresse les Congolais maintenant, mais plutôt les élections de 2016.