vendredi 23 mai 2014

RDC: KAGAME VIENT DE FABRIQUER UNE NOUVELLE REBELLION: La présence de Kabila et Kagame au pouvoir sont des dangers pour la région des Grands Lacs

Nord-Kivu : Une nouvelle rébellion voit le jour à Lubero
(Congo24 23/05/14)
http://fr.africatime.com/sites/default/files/styles/large/public/photo-articles/2014/mai/rebelles_congo2.jpg?itok=3SVkS60X

Fpph se bat pour la protection des Hutu et pour avoir une province autonome qui sera gérée par les financiers de cette rébellion, et qui devra comprendre les territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Walikale ainsi que la ville de Goma comme chef-lieu.
 
Une nouvelle rébellion vient de voir le jour à Lubero, dans la province du Nord-Kivu, à environ 250 km de la ville de Goma, signale la société civile de ce coin qui tire en même temps la sonnette d’alarme.” Force pour la protection du peuple Hutu “ (FPPH), selon la même source, est dirigée par un certain colonel Kasongo non autrement identifié. Sa vocation est, comme son nom l’indique, de protéger non pas le peuple congolais tout entier contre toute forme d’insécurité, mais seulement la communauté Hutu.
 
La formation militaire des éléments est organisée à Mwekwe, Munol, Buleusa, Busu et Kisavulo. Les échos en provenance de Lubero présentent Kasongo comme un grand coupeur de route. C’est lui qui ferait la liaison entre Kinshasa et le Nord-Kivu. Ce milicien est pourtant un ancien du Rcd, Ppd et Cndp qui a été démobilisé comme beaucoup d’autres combattants.
 
L’on renseigne que ce mouvement est financé par certains députés nationaux élus du Nord-Kivu qui siègent au Palais du peuple, et bien d’autres membres du gouvernement dont on citera les noms si cette aventure criminelle ne s’arrête pas.
 
Ces rebelles ont coalisé avec les Nande considérés comme étant des Hutu se trouvant déjà à Luhovo pour attaquer le territoire de Lubero et attendre l’attaque du territoire de Beni par les Adf-Nalu. Leur but est d’avoir une province autonome à eux qui sera gérée par les financiers de la rébellion. Cette province devra comprendre les territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, Walikale ainsi que la ville de Goma comme chef-lieu. Cette vision diabolique pourra être réalisée sans problèmes si les territoires de Beni et de Lubero sont anéantis par cette rébellion, indique la population locale.
 
Cette dernière signale que ce groupe vient d’installer sa capitale dans la forêt de Lubero, un territoire désormais miné par les Fdlr Hutu rwandais qui y procèdent systématiquement au recrutement des combattants, pillent les champs des villageois et exploitent des carrés miniers riches en or qui foisonnent dans ce territoire.
 
On apprend de la société civile de Lubero que le nouveau groupe pour la protection des Hutu a fait alliance avec les Maï Mai Nyatura, proches des Fdlr.
 
D’aucuns se demandent si, effectivement, les Hutu sont en danger dans le Nord-Kivu, pour nécessiter la création d’un groupe armé pour leur sécurisation. Bien au contraire, ce sont des Hutu rwandais qui sèment la mort et la désolation au sein de la population congolaise, et qui ont toujours servi de prétexte, depuis 1996, à la création des rébellions des Tutsi congolais. Le Rcd/ Goma, le Cndp et le M23 sont nés sous ce chapitre de la menace de mort que représentent les Fdlr. C’est tout de même curieux qu’aujourd’hui cette menace change de camp.
 
Ce nouveau groupe armé qui n’est ni plus ni moins qu’une force négative de plus, doit subir la foudre des FAR- DC dans le plus bref délai afin de l’étouffer dans l’oeuf, étant donné qu’il n’est encore qu’au stade embryonnaire.
 
Au cas contraire, dans l’avenir, la RDC aura des groupes armés pour la protection de chaque tribu. Tout compte fait, il y aura donc plus de 400 groupes armés pour l’ensemble du territoire national.
 
Dans le cadre du suivi de l’évaluation de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, il faudra désormais tenir compte de cette nouvelle rébellion qu’il faut à tout prix écraser pour la paix, la sécurité et la stabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo, et punir, conformément à la loi, les tireurs de ficelles.
 
Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
Montréal: Tél. (001) 438-994-6072

mercredi 7 mai 2014

LES CONGOLAIS DANS LA MERDE A BRAZZAVILLE, UNE CHASSE AUX CONGOLAIS EST ORGANISEE AU CONGO BRAZZA COMME DANS TOUS LES AUTRES PAYS VOISINS: Une haine liée à la mauvaise politique de Joseph Kabila en RDC

 Expulsions de Brazzaville, Kinshasa exige une réunion de défense et sécurité entre la RDC et le Congo

publié il y a 4 heures, 1 minute, | Denière mise à jour le 7 mai, 2014 à 2:08 | par radiookapi.net

Un groupe des femmes congolaises de la RDC manifestant  le 05/05/2014 devant l’ambassade de la République du Congo à Kinshasa contre le traitement  subi par des ressortant de la RDC refoulés au Congo. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Poursuite des expulsions  des Congolais  de la RDC vivant à Brazzaville : cinq mille personnes sont expulsées chaque jour selon l’Organisation Internationale de Migration (OIM). 

Le nombre d’expulsés, du 26 avril jusqu’à ce jour, atteint le chiffre de 72 000 parmi lesquels trois mille sont pour le moment hébergés à l’ex-stade 24 novembre, dont des enfants non accompagnés et de nombreux sans-papiers qui attendent leur évacuation vers leurs milieux d’origine.  

L’OIM/RDC se dit par ailleurs prête à  appuyer, avec d’autres agences humanitaires partenaires, les efforts du gouvernement dans la prise en charge et l’acheminement de ces expulsés, essentiellement vers le Bas-Congo et l’Equateur.

Le gouvernement de la RDC a pour sa part dénoncé mardi les conditions dans lesquelles se déroulent ces expulsions et la violation par la République du Congo des conventions internationales et régionales en la matière. 

Kinshasa exige aussi la convocation d’une réunion extraordinaire de la commission de défense et sécurité entre les deux pays.

mardi 6 mai 2014

CONGO EN DANGER : RDC EST PRISE EN OTAGE PAR LES TUSTI ET INFILTRES ETRANGERS SUR ORDRE DE JOSEPH KABILA: Voici la liste publiée des tusti qui commandent la Rdc

Le PPRD répond à Ruberwa: Les Tutsi mieux représentés que toutes les tribus du Kivu réunies ! 

Le vice-président de la RDC, Azarias Ruberwa, arrive sur l'aéroport de Goma, le 17 août 2004.(Photo: AFP)

 Ces statistiques des tusti infiltrés dans les fonctions publiques de la RDC, présentée ici de 2007 sont doublées jusqu'en 2013

"Un danger réel pour la nation: kabila a vendu le pays" 

Avec 9 Généraux dans le commandement des FARDC, 19 Colonels, plus de 300 Majors, 2 Sénateurs alors qu'ils n'ont aucun Député provincial issu de leur ethnie, 1 Député national pour le compte du MLC, des ADG et Directeurs dans les Entreprises Publiques, les Tutsi sont mieux représentés que toutes les tribus du Nord et Sud-Kivu réunies. Qui plus est, l'ex Vipi Ruberwa, qui crie à la discrimination de sa communauté, avait fait un score au delà de ses espérances sur toute l'étendue du territoire national au 1er tour de l'élection présidentielle. Au niveau national, la communauté Tutsi n'est pas rejetée par les autres Congolais. 
 

Les Sénateurs ont passé au crible, hier vendredi 19 octobre 2007, le rapport de la Mission d'information dépêchée dans les deux provinces du Nord et Sud Kivu. Les débats ont été très passionnés et l'ombre du Général dissident Laurent Nkunda a plané sur la Chambre haute du Parlement toute la soirée. La plénière du Sénat est intervenue dans un contexte politique très agité après les déclarations fracassantes de l'ancien Vice-président de la République, Me Azarias Ruberwa. Déclarations qui ont fait l'effet d'une bombe dans la ville haute. Ruberwa, en effet, a dit tout haut sur les antennes de RFI que les Tutsi congolais sont victimes de discrimination. «Ils sont au même titre que les noirs en Afrique du Sud ou les noirs dans le temps aux Etats-Unis. Les Banyamulenge sont obligés de vivre dans la peur, dans leur propre pays. Ils vivent dans l'humiliation». 

La réaction du PPRD ne s'est pas faite attendre. Secrétaire générale du PPRD, Marie Madeleine Mienze a lu et fait publier une déclaration politique dans laquelle on développe une argumentation qui vide pratiquement les affirmations du Vipi Ruberwa. Les Tutsi sont largement aux commandes dans les institutions et services publics de l'Etat congolais et ne soufrent d'aucune discrimination ou exclusion. On cite en exemple le score réalisé par le candidat Ruberwa à l'élection présidentielle du 30 juillet 2006. Le vote exprimé en sa faveur était éparpillé sur toute l'étendue du territoire national. Mais Ruberwa était arrivé en deuxième position au Nord et Sud Kivu. On cite aussi Moïse Nyarugabo qui avait réussi à se faire élire Sénateur pour le compte de la ville-province de Kinshasa. Une circonscription électorale dans laquelle aucun Tutsi n'était élu Député provincial. On parle également de Monsieur Edouard Mwanga Chuchu, un Tutsi qui s'était fait élire avec 13 voix Sénateur sur une liste indépendante au Nord-Kivu. Autre chose, sur près de 450 tribus répertoriées en RDC, seules 147 sont effectivement représentées à l'Assemblée nationale. Tout calcul fait, 203 y sont absentes ou non représentées. 


Toujours hier vendredi, une liste a circulé dans la ville. Une liste qui prouve à suffisance que les accusations de Ruberwa sont loin de tenir débout sur toute la ligne. La minorité Tutsi occupe effectivement des postes de responsabilité au niveau national. Dans l'armée, on recense pas moins de 9 Généraux Tutsi. Le Général Jean Bivegete est Auditeur Général de l'armée. C'est lui le Haut magistrat militaire. Le Général Masunzu est Commandant Adjoint à la 10ème région militaire/Bukavu. Le Général Malick Kijege a été nommé Inspecteur Général de l'armée (ex G4 –EMG) FARDC/Kinshasa. Le Général Obed Rwibasira commande la 5ème région militaire à Kananga au Kasaï Occidental. Il y a aussi le Général Mustapha Mukiza qui est Commandant de la Base militaire de Kitona au Bas-Congo. Le Général Charles Bisengimana qui est l'Inspecteur général adjoint de la police Nationale à Kinshasa. Le Général Jérôme Gagakwavu à l'EMG des FARDC à Kinshasa. Deux Généraux nommés par décret présidentiel sont en rébellion. C'est le cas de Laurent Nkunda et de son Chef d'Etat-major, le Général Bosco Ntaganda. Il y a au moins 19 colonels Tutsi dans le commandement des FARDC. 

 


On tire la conclusion suivante : le nombre des officiers généraux et supérieurs de la seule tribu Tutsi dépasse le nombre des Généraux que possèdent toutes les tribus réunies du Nord et Sud Kivu. Sur cette liste, il faut ajouter 70 Majors et plus de 300 Capitaines au sein des FARDC. 


Au Sénat, si cela vaut la peine d'être rappelé, il y a deux Tutsi : Moïse Nyarugabo et Edouard Mwanga Chuchu. A l'Assemblée nationale, le MLC avait fait élire l'Honorable Duna Bakarni Député national.
Aux emplois civils, Déo Rugwiza Magera est promu Administrateur Directeur Général des Douanes (OFIDA) à Kinshasa. Jean-Jacques Ruhara travaille comme Directeur de l'Autorité de Régulation des Télécommunications à Kinshasa.
Albert Semana : Directeur de la Sécurité Matadi au Bas-Congo. Et Léon Muheto : Directeur à la SNEL et Administrateur de la Régideso à Kinshasa.
LP
" Ces soient disant tusti banyamurenge de la RDC sont tous des HORS LA LOI, des réfugiés rwandais de 1959 et de 1961, qui ne sont ni intégrés au Congo, et n'ont jamais demandés officiellement leurs naturalisation. Ils doivent absolument le faire. Si non !!!

La loi zaïroise à l'époque a rejetée leur naturalisation massive de tricherie que voulait passer Bisengimana, directeur de cabinet de Mobutu à l'époque. Chaque rwandais vivant en RDC devra demander sa naturalisation personnellement qui sera examiné au cas par cas. Sera la seule solution."
 
Postes de Responsabilité de la Minorité Tutsi (Banyamurenge) dans le Pouvoir de la RD-Congo

 
Niveau national

Armée : nommés par Décret du Président Joseph Kabila au sein des FARDC

N°:  Noms:  Fonctions des tusti en RDC

01 Général Jean BIVEGETE Auditeur Général de l'armée (Haut magistrat militaire)
02 Général MASUNZU Cmd Adjoint 10ème Région militaire/Bukavu
03 Général MALICK KIJEGE Inspecteur Général de l'Armée (ex. G4-EMG) FARDC/KINSHASA
04 Général OBED RWIBASIRA Cmd 5ème Région militaire à Kananga/Kasaï-Occidental
05 Général MUSTAPHA MUKIZA Cmd Base militaire de KITONA (Bas-Congo)
06 Général Charles BISENGIMANA Inspecteur Général Adjoint De La Police Nationale/Kinshasa
07 Général JEROME GAGAKWAVU EMG/FARDC-Kinshasa
08 Général BOSCO NTAGANDA Chef d'Etat Major Général De Laurent NKUNDA
09 Général Laurent NKUNDA En rébellion contre la République dans le Nord-Kivu
10 Colonel BONANE Cmd 4ème Brigade Ituri
11 Colonel MAKENGA SULTANI Cmd BRAVO/Nord-Kivu
12 Colonel KAMANZI François
13 Colonel MUNYARU GERERO Françoise Cmd de la Police de l'enfance/Nord-Kivu
14 Colonel MUHINDO François Cmd de la Brigade Delta à Kichanga/Masisi
15 Colonel François ZERO BRAVO EMG-Armée mixée de NKUNDA, (81ème Brigade FARDC)
16 Colonel MUTEBUTSI Jules En exil au Rwanda après la rébellion de Bukavu, Juin 2004
17 Colonel RORIMBERE Dispo/EMG-FARDC
18 Colonel GISHONDO ELIE Dispo/EMG-FARDC
19 Colonel PADIRI Jonas Cmd Brigade EQUO à Kimoka-Sake/Nord-Kivu
20 Colonel BOLINGO MATANE 10ème Région Militaire/Bukavu
21 Colonel BIRORI Benjamin Conseiller Militaire/Ruberwa (En Formation En Chine)
22 Colonel BOSOGO Venant Dispo/EMG-FARDC (en rébellion au Sud Kivu : G47)
23 Colonel WILSON Cmd adjoint de la brigade ALPHA à NYANZALE-MWESE
24 Lt Colonel MUNYAKAZI EMG-Armée Mixée de NKUNDA (83ème Brigade FARDC)
25 Lt Colonel Claude MUCHO ½ Cmd brigade Charly à Mushaki/Masisi
26 Lt Colonel INNOCENT Ex ½ G4 AFDL/RCD aujourd'hui G4 E.M-Armée mixée de NKUNDA
27 Lt Colonel KABUNDI ½ Cmd brigade EQUO à KIKOMA SAKE/Nord-Kivu
28 Lt Colonel BISAMAZA ½ Cmd brigade BRAVO/RUTSHURU au Nord-Kivu
29 Lt Colonel NIYIBIZI Cmd du Br. de la Brigade EQUO/Nord-Kivu


N.B : le nombre des officiers généraux et Supérieurs de la seule tribu des Tutsi (BANYAMULENGE) dépasse le nombre des Généraux et Colonels que possèdent toutes les tribus réunies du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Sur cette liste, ajouter le nombre de plus ou moins 300 Capitaines dans les FARDC réguliers.

Parlement/Sénat

Moïse Nyarugabo (RCD)
Edouard Mwanga CHUCHU (Indépendant)

Parlement/Assemblée Nationale

DUNIA BAKARNI (MLC)

Autres Services publics de l'Etat
Déo RUGWIZA MAGERA : ADG des Douanes (OFIDA)/Kinshasa ;
Jean-Jacques RUHARA : Directeur de l'Autorité de Régulation des Télécommunications/ Kinshasa ;
Albert SEMANA : Directeur de la Sécurité MATADI/Bas-Congo ;
Léon MUHETO : Directeur à la SNEL et Administrateur de la REGIDESO/Kinshasa.

Ajouter à tout ceci le nombre des voix de vote obtenues par Azarias RUBERWA dans chaque Province sur l'ensemble du territoire National en tant que candidat Président de la République en 2006, montre que le peuple congolais TUTSI n'est pas sûrement rejeté par les autres Congolais. 
 
NB : contrôleur de douanes/OFIDA-Nord-Kivu plus ou moins 15, fondé des pouvoirs à l'OCC plus ou moins 10 ans.

Niveau provincial : à Goma et à Bukavu
Nord-Kivu :
- Chef de division du Travail : RWIYEREKA Pancrace
- Gouvernement provincial, ministre du Budget et Plan : Pierrot KAMBANDA
- Directeur provincial de l'OCC : GATAMBIYE ISSA
- Sous-Directeur OFIDA/Goma : RUSHUKURI
- Chef de Division de Contentieux des Impôts : Damas NDAGIJIMANA
- Directeur provincial des Postes et télécommunications : Alphonse SEBANANIRA

Sud-Kivu :
- Gouvernement provincial : Ministre de l'Agriculture : KIBIBI KAMANZI
- Commandant Adjoint de la 10ème Région militaire : Général MASUNZU

NB : le Parti Politique RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) dirigé par Azarias Ruberwa, ex Vice-Président de la République Démocratique du Congo occupe une place remarquable dans l'espace politique Congolais et dispose de 15 Députés Nationaux, de 8 Sénateurs, de 2 Gouverneurs de Province (KAPUKU NGOY du Kasaï-Occidental et Déo NKUSU du Bas-Congo), de 44 Députés Provinciaux dans toutes les Provinces du pays.

Le PPRD réagit aux propos de Ruberwa
République Démocratique du Congo
Parti du Peuple Pour la Reconstruction et la Démocratie
PPRD 

REACTION DU PPRD AUX DECLARATIONS GUERRIERES DE Me Azarias RUBERWA SUR LES ANTENNES DE RADIO France INTERNATIONALE (RFI) EN RAPPORT AVEC LE CAS DU GENERAL DECHU, LAURENT NKUNDA BATWARE.

Chers compatriotes Congolais,
Chers Camarades Militantes et Militants du PPRD,
Chers Camarades de la Majorité Présidentielle,
Chers Compatriotes de l'Opposition Politique,

Vous avez tous suivi le matin du 18 octobre 2007, sur les antennes de Radio France Internationale (RFI), les déclarations outrageusement tapageuses et guerrière du Président du RCD, ancien Vice-Président de la République, Me Azarias Ruberwa MANYUWA.
En séjour aux Etats-Unis d'Amérique où il écume les amphithéâtres des universités pour plaider une cause aux contours politiques les plus flous après sa débâcle aux dernières élections présidentielles et législatives, Me Azarias RUBERWA s'étonne du fait qu'il soit refusé aux seuls réfugiés Tutsi le retour en RD Congo. Il s'interroge aussi sur l'opportunité du désarmement forcé des forces fidèles à Laurent NKUNDA disposerait des forces capables de faire douter les Forces Gouvernementales au cas où elles décideraient d'une offensive généralisée. En effet, a-t-il affirmé, « une guerre, on sait quand elle commence, mais on ne sait quand elle se termine et qui la gagne ».

Ancien Vice-Président chargé de la Commission Politique, Défense et Sécurité pendant la transition, Me Azarias RUBERWA, devenu Président Mondial d'une Mutualité Tutsi, ne fait aucun cas des nombreux problèmes politiques et sécuritaires qui assaillent la RD Congo et ne s'intéresse qu'au seul sort de frères Tutsi que les 450 autres tribus du pays s'apprêteraient à massacrer.

Dans ses réponses au journaliste de la RFI, Me Azarias RUBERWA est en parfaite harmonie avec les thèses de Laurent NKUNDABATWARE qui passe en fait pour le dernier joker que le RCD, parti dont il est Président National, avait intentionnellement caché et qu'il est en train d'utiliser aujourd'hui pour terroriser les paisibles paysans congolais du Nord-Kivu et, comme toujours, crier fort par après pour rameuter la communauté nationale et internationale sur le sort des Tutsi qu'on discriminerait injustement alors qu'il n'ont pas réussi à gagner aux élections démocratiques et pour cela, il faudrait encore leur trouver un arrangement politique particulier malgré leur surreprésentation actuelle dans les institutions de la République ( Cfr tableau en annexe).

Une analyse lucide de ce tableau ci-haut référé révèle que les compatriotes qui se font simultanément appeler selon les besoins de la cause Tutsi, Banyamulege, Rwandophone, … sont largement aux commandes dans les institutions et services publics de l'Etat Congolais et ne souffrent pas particulièrement d'une quelconque discrimination ou exclusion. D'ailleurs, Me Azarias RUBERWA lui-même Tutsi n'a pas été du tout le dernier sur la liste de 33 candidats aux dernières présidentielles de 2006 ; et plus heureusement encore, il a été voté en deuxième position sur la liste de présidentiables au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
Que dire de Me Moïse NYARUGABO, un autre Tutsi, élu sénateur dans la tumultueuse ville de Kinshasa, par une Assemblée Provinciale dans laquelle ne siège aucun Député Provincial Tutsi ?

Toujours au Nord-Kivu, le PPRD est tête de liste à l'Assemblée Provinciale avec 9 députés Provinciaux sur 24 sièges. Il se fait que le Compatriote Edouard MWANGA CHUCHU, Tutsi et Candidat Indépendant, a été élu premier sénateur avec 13 voix alors qu'il n'y avait que 3 Députés Provinciaux Indépendants Censés l'élire.

Il est à noter que sur près de 450 tribus répertoriées en RD Congo, seules 147 sont effectivement représentées à l'Assemblée Nationale, cela veut dire que 203 en sont absentes ou non représentées. Doivent-elles prendre aussi des armes pour se faire valoir et protéger en marchant, armes et munitions en mains, contre l'ordre établi ? Et que deviendra la RD Congo que tous (Majorité, opposition, Société Civile), veulent unie, prospère et forte ?
Me Azarias RUBERWA fait état aussi de 4.000 soldats FARDC massés dans le territoire de MINEMBWE où ils s'illustreraient par des actes de violence, tout comme il rappelle les massacres de GATUMBA en territoire Burundais où des Tutsi auraient été massacrés en juillet 2005 tentant, par ce fait, d'incriminer la RD Congo, son pays, sur des faits relevant de la compétence exclusive de la République du Burundi. Curieusement, notre ancien Vice-Présidebt RUBERWA ignore superbement de relever les cérémonies rituelles de remise des lances, machettes et haches à des nombreux Tutsi qu'il avait personnellement présidées en 2004 à MINEMBWE jurant d'arracher et de protéger « leur terre » contre « les envahisseurs congolais », comme si MINEMBWE était en dehors de l'espace national de la RDC.

Pour faire bon prince, Me Azarias RUBERWA prodigue quelques sages conseils à son joker NKUNDABATWARE à qui il recommande la souplesse. 

Me Azarias RUBERWA recourt abondamment à la vieille stratégie de victimisation de la Communauté Tutsi tendant à créer un conflit intercommunautaire au Nord-Kivu alors qu'il n'en est rien. Il s'agite, comme toujours, le spectre d'un prétendu génocide des Tutsi au Congo. Cette thèse, pour tout esprit précis, est une fabrication qui n'existe que dans l'imagination fertile de Me Azarias RuBERWA

A la lumière de ce sui précède, le PPRD rend publique sa position officielle ci-après. 

1.1. Le PPRD proteste énergiquement contre les déclarations de Me Azarias RUBERWA, lesquelles ne constituent qu'un odieux tissu de mensonges et de grossiers montages politiques dont la finalité, non déclarée, consiste à faire des Tutsi de la RD Congo une classe de privilégiés qui n'ont que des droits et jamais de devoirs. C'est autant dire que la fameuse idéologie de la haine et de la fameuse exclusion de Tutsi n'est qu'une véritable machination de mauvais goût qui vise réellement à distraire l'opinion tant nationale qu'internationale et de détourner la RD Congo vers l'accomplissement de son destin en tant que Peuple, en tant que Nation. 


1.2. Le PPRD soutient et encourage les FARDC dans l'opération de désarmement forcé de tous les terroristes à l'Est du pays, telle qu'ordonnée à la 8è Région basée à Goma par le Commandant Suprême des FARDC , Joseph KABILA. 


1.3. Le PPRD encourage le Gouvernement de la République à protéger, défendre et sécuriser de manière équitable, toutes les tribus vivant dans l'espace national.

1.4. Le PPRD en appelle à la fibre nationale et patriotique de tous les Congolais de ne jamais perdre de vue que la Mosaïque des peuples que constitue aujourd'hui la RD Congo est une richesse et une force et qu'elle ne pourra jamais ouvrir la porte aux divisionnistes, aux balkanistes et autres aventuriers de tout bord qui font de la stabilisation de la RD Congo leur fonds de commerce. 


1.5. Le PPRD invite la communauté internationale et tous les peuples du Monde épris de paix à considérer le général déchu NKUNDABATWARE comme ce qu'il est en réalité : criminel de guerre et terroriste par excellence dans la sous région des Grands Lacs et le traiter comme tel. Fait à Kinshasa, le 18 octobre 2007
Marie-Madeleine Mienze
Secrétaire Générale Adjointe

La Prospérité
20-10-2007 - 09:51:13

© Congo Vision



Azarias Ruberwa préconise une solution à la guerre du Nord-Kivu ! (Rfi)

(La Prospérité 19/10/2007)

Ancien vice-président de la RDC et président actuel de la RCD Azarias Ruberwa, c'est avec lui qu'on va parler de la situation à l'Est du Congo.

Y-a-t-il de solution pour éviter la guerre au Nord-Kivu ?

« Absolument, il y a une solution politique. Il est légitime au gouvernement de mettre de l'ordre. Mais ce n'est pas à chaque fois qu'on veut mettre de l'ordre qu'on fait la guerre. On peut discuter avec un agenda clair.
Le gouvernement n'a pas exprimé de volonté politique pour résoudre le problème des refugies, les refugies tutsis congolais.
Les tutsis congolais sont victimes de discrimination. Ils sont au même titre que les noirs en Afrique du Sud ou les noirs dans le temps aux Etats-Unis. Les banyamulenges sont obligés de vivre dans la peur. Dans son propre pays, ils vivent l'humiliation».

Comme réponse à la question, si Laurent Nkunda ne doit pas être plus souple, Azarias Ruberwa pense que Laurent Nkunda doit être plus souple. Il pense aussi qu'il faut considérer la possibilité d'une solution politique. Il appelle à la conscience du gouvernement.

Si Nkunda risque de se faire écraser car il n'a pas la logistique que le gouvernement a, Ruberwa répond :
« On ne sait pas quand on commence la guerre et on ne sait pas quand on la termine. On ne sait pas si on va la gagner ».

LPM
19-10-2007 - 09:48:14

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A propos de l'interview de Ruberwa

PPRD – RCD : escalade verbale

Par  Le Potentiel 


Le ton est monté d'un cran, entre le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, PPRD, et le Rassemblement Congolais pour la Démocratie, RCD. Pomme de discorde : la dernière interview que le président national du RCD a accordée à Radio France Internationale. Chaque parti est sorti de ses gongs pour tirer à boulet rouges sur l'autre. Une véritable escalade verbale qui rappelle les temps forts de la guerre de 1998 -2003.
Le 18 octobre, Me Azarias Ruberwa était l'invité de Radio France Internationale. Au cours de cette tranche d'émission, il s'est prononcé sur la situation qui prévaut au Kivu, et plus particulièrement sur l'attitude de Nkunda et du Gouvernement.
Réagissant à cette interview, le PPRD qualifie de « guerrières » les déclarations de Me Azarias Ruberwa Manywa. Dans sa réaction, le PRD fait ressortir que dans ses réponses « aux questions du journalistes de RFI, Me Azarias Ruberwa est en parfaite harmonie avec les thèses de Laurent Nkundabatware qui passe en fait pour le dernier joker que le RCD, parti dont il est président national, avait intentionnellement caché et qu' il est en train d'utiliser aujourd'hui pour terroriser les paisibles paysans congolais du Nord - Kivu et, comme toujours, crier fort par après pour rameuter la communauté nationale et internationale sur le sort des Tutsis qu'on discrimine injustement alors qu'ils n'ont pas réussi à gagner aux élections démocratiques et pour cela, il faudrait encore leur trouver un arrangement politique particulier malgré leur surreprésentation actuelle dans les institutions de la République. »
Toujours dans cette même réaction que nous publions en page 17, le PPRD signale «qu'en séjour aux Etats-Unis d'Amérique où il écume les amphithéâtres des universités pour plaider une cause aux contours politiques des plus floues après sa débâcle aux dernières élections présidentielle et législatives, Me Azarias Ruberwa s'étonne du fait qu'il soit refusé aux réfugiés Tutsis le retour en RDCongo. Il s'interroge aussi sur l'opportunité du désarmement forcé des forces fidèles à Laurent Nkundabatware, un général déchu, et insinue par ailleurs, que Nkunda disposerait des forces capables de faire douter les Forces gouvernementales au cas où elles décideraient d'une offensive généralisée. En effet, a-t-il affirmé, une guerre, on ne sait quand elle commence, mais on ne sait jamais quand elle se termine et qui la gagne »
Le PPRD termine ses propos en appelant « à la fierté nationaliste et patriotique de tous les Congolais de ne jamais perdre de vue que la mosaïque des peuples qui constitue aujourd'hui la RD Congo est plus une richesse et une force et qu'elle ne pourra jamais ouvrir la porte aux divisionnistes, aux balkanistes et autres aventuriers de tout bord qui font de la déstabilisation de la RD Congo leur fonds de commerce ». 

LA REPLIQUE DU RCD
Déclarations suffisantes pour que le RCD monte sur ses grands chevaux. Dans sa réplique contenue dans un communiqué de presse remis à la presse, le Comité exécutif du Rassemblement congolais pour la démocratie qui s'était réunie en une séance extraordinaire le samedi 20 octobre 2007, n' y va pas avec le dos de la cuillère. Il qualifie le ton utilisé par le PPRD de « outrancièrement et inutile grossier ». Et ce avant d'accuser le PPRD de monter des mécanismes et stratégies pour « évincer le RCD et son président afin que le PPRD reste seul maître à abord après avoir réussi à empêcher l'UDPS à participer aux élections, évincer le MLC en tenant en exil forcé son président national, le vice-président honoraire Jean-Pierre Bemba ».
Le RCD insiste sur la nécessité du dialogue, confirme l'existence des réfugiés au Rwanda et au Burundi, l'occupation du pays par les FDLR avant de relever que « le régime en place, d'une part négocie avec Nkunda à Kigali, conclut des accords, organise des défilés militaires à Mweso le 20 janvier 2007, à Kitshanga le 22 mars 2007 et à Kimoka le 23 mars 2007, où tous les officiers Fardc y compris Nkunda et Numbi, avec galons à l'épaule, co-président les manifestations, ce même gouvernement d'autre part, le déclare criminel et le colle au Rcd pour diaboliser ce dernier. Pourtant, au cours de toutes les négociations, le RCD n'a pas été ni témoin ni partie prenante ».
Dans sa déclaration que nous publions en page 24, le « RCD réitère sa demande de mettre fin à la guerre, de trouver des solutions politiques à la crise de l'Est, de neutraliser les groupes armés étrangers, d'organiser la réconciliation et la promotion de la coexistence pacifique intercommunautaire gage d'une paix durable et d'un développement harmonieux ».
Comme on peut le constater à travers cette escalade verbale, le ton est monté d'un cran entre le PPRD et le RCD. Les observateurs espèrent que ces deux partis ne chercheront pas à prêter le flanc aux tireurs de ficelle au moment où l'option levée est d'allers vers l'apaisement dans le but de rétablir la paix et la sécurité sur toute l'étendue du pays. La guerre à l'Est étant une affaire nationale, il est temps que les institutions de la République passent en première ligne pour trouver une solution satisfaisante dans l'immédiat. Car, une fois de plus, une catastrophe humaine pointe à l'horizon et affectera, non pas seulement la RDC, mais toute la région des Grands Lacs.

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Five arrests over SA star's death

Police in South Africa hunting the killers of reggae star Lucky Dube say they have arrested five suspects.

Spokesman Eugene Opperman told a news agency they also seized two unlicensed guns and four cars, including one thought to have been used in the crime.
Dube, one of Africa's biggest selling artists, was shot dead on Thursday in a suspected botched car-jacking.
The death of the musician, who sang about his country's crime problem, prompted a torrent of grief among fans.
"I can confirm that five suspects were arrested this morning," Superintendent Opperman told the news agency AFP on Sunday.
"We also confiscated two unlicensed firearms, and four cars including the blue VW Polo that is believed to have been used on the night the crime was committed. The cars are believed to have been stolen," he added.
'Need answers'
Dube, 43, was killed on Thursday night in a Johannesburg suburb as he dropped off his two teenage children at a relative's home.
Over his career he had devoted much of his musical attention to social problems.
His death was lamented by President Thabo Mbeki and by thousands of fans who emailed or texted their tributes to this website.
Senegalese singer Youssou N'Dour said his murder posed "a big question which South African authorities must provide answers to", reported AFP.

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RDCongo: accrochages au Nord-Kivu avec les insurgés, des villageois en fuite


GOMA (AFP) - 21/10/2007 21h49


La situation au Nord-Kivu (est de la République démocratique du Congo) demeurait volatile dimanche soir après deux séries d'accrochages entre soldats ralliés à l'ex-général Laurent Nkunda et l'armée congolaise, jetant sur les routes des milliers de villageois désemparés.

Dimanche après-midi, des accrochages ont opposé, pour la seconde fois de la journée, les troupes ralliées au général déchu tutsi congolais à la 9e brigade intégrée dans les environs de Rugari et Rumangabo, à environ 35 kilomètres de la capitale provinciale Goma, a-t-on appris auprès de la mission de l'ONU en RDC (Monuc).

"La Monuc a envoyé sur place une force d'intervention rapide", a indiqué Sylvie van den Wildenberg, porte-parole de la Monuc au Nord-Kivu, avertissant que les Casques bleus ne laisseraient pas les insurgés prendre position sur la route reliant Goma à Rutshuru, plus au nord.

Les soldats ralliés au général déchu tutsi congolais Nkunda étaient déjà parvenus dans la nuit de samedi à dimanche à Rugari et avaient coupé brièvement cet important axe routier avant de se replier vers 07H30 (05H30 GMT) dans les collines avoisinantes devant l'arrivée d'une force d'intervention rapide de la Monuc.

"Nous relançons notre appel à tous les miliciens pour qu'ils déposent les armes et aux insurgés pour qu'ils saisissent le délai qui leur a été accordé par le gouvernement pour rendre les armes", a ajouté la porte-parole de la Monuc.

Aucun bilan fiable n'était pour le moment disponible sur les accrochages de dimanche qui se poursuivaient à la nuit tombée.

"Nous sommes en plein combats. Il y a des tirs à l'artillerie lourde", a déclaré à l'AFP le commandant des Forces armées de RDC au Nord-Kivu, le général Vainqueur Mayala vers 20H00 (18H00 GMT), faisant état de "deux morts dans nos rangs", tandis que le camp Nkunda affirme avoir tué des dizaines de FARDC.

Les affrontements de la nuit de samedi à dimanche ont jeté sur la route de Goma plusieurs milliers de villageois, tandis que des soldats des FARDC lourdement armés faisaient route depuis Goma en direction de Rugari, a rapporté un journaliste de l'AFP.

Les circonstances de l'arrivée des insurgés à Rugari, tôt dimanche matin, restent floues, le général Mayala expliquant à l'AFP qu'ils s'étaient "infiltrés par des sentiers".

A Rugari, un photographe de l'AFP a vu un camion de transport de troupes des FARDC criblé de balles, tombé dans une embuscade des insurgés, selon le porte-parole militaire de la Monuc au Nord-Kivu.

Des premiers combats avaient éclaté plus au nord-est dans la nuit de vendredi à samedi entre miliciens locaux Maï Maï et troupes de Laurent Nkunda dans la zone de Jomba et de Bunagana, non loin de la frontière avec l'Ouganda.

Le général Mayala a indiqué qu'un ultimatum avait été adressé au chef d'une milice locale Maï Maï, Kibamba Kacereka, lui enjoignant de déposer les armes d'ici lundi.

Toutes les parties en présence revendiquaient dimanche après-midi le contrôle de Bunagana mais selon le porte-parole militaire de la Monuc Prem Kumar Tiwari, les hommes de Nkunda tenaient la localité samedi en fin d'après-midi.

Ces combats avaient provoqué l'afflux de milliers de déplacés dans le centre-ville de Rutshuru (environ 50 km au nord de Goma) dont les camps de déplacés sont déjà saturés.

Foyer de rébellions qui ont déjà plongé le pays dans la guerre à deux reprises (1996-1997 et 1998-2003), le Nord-Kivu est depuis fin août le théâtre d'affrontements entre FARDC et soldats dissidents ralliés à Nkunda.

Nkunda se pose depuis des années en défenseur de sa minorité, tutsie, contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Certains de ces rebelles ont participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre les Tutsis.
© 2007 AFP

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NORD-KIVU: INFORMATIONS CONTRASTANTES AUTOUR D'UNE OPÉRATION CONTRE NKUNDA

Des nouvelles encore confuses et contrastantes arrivent du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu, où il semblerait qu'une opération lancée par les Forces armées congolaises (Fardc) aujourd'hui pour capturer le général dissident tutsi congolais Laurent Nkunda ait échoué. Selon une source de la société civile de la MISNA, dont l'anonymat sera préservé pour raisons de sécurité, Nkunda, se sachant traqué par les Fardc, se serait réfugié dans une église à Nyakariba, où il aurait été attaqué par les militaires. Les affrontements auraient fait quatre morts, dont peut-être trois civils, selon uns source proche de la sphère militaire contactée par la MISNA à Goma. Laurent Nkunda aurait réussi à prendre la fuite avec un petit groupe de personnes. La Mission de l'Onu dans le pays (Monuc) contactée par notre agence à Kinshasa, n'a pas confirmé l'information. Ce qui semble certain, c'est que de plus en plus de soldats qui étaient restés fidèles à Nkunda dans la dissidence ont décidé de se rendre et d'aller au brassage avec les Fardc. Quelque 24 000 militaires des Fardc sont déployés dans le Nord-Kivu pour tenter de mettre fin à la rébellion déclenchée par Nkunda le 26 août dernier. Ils bénéficient du soutien logistique de la Monuc. Les hommes de Nkunda étaient estimés à environ 4000.

MISNA
19/10/2007
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dimanche 4 mai 2014

RDC : Washington demande à Kabila de ne pas se représenter en 2016

4 mai 2014

Kabila avec son entourage corrompu, ils fabriquent toutes sorte des stratagèmes pour se maintenir au pouvoir en 2016, en torpillant la constitution de la RDC, tel qu'il a fait en 2011.

 
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avec des responsables de l'organisation des élections à Kinshasa, le 4 mai 2014 ©AFP
Kinshasa (AFP)

Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, doit respecter la Constitution de son pays qui lui interdit de briguer un nouveau mandat en 2016, a déclaré dimanche à Kinshasa le secrétaire d’Etat américain John Kerry.

Le ministre des Affaires étrangères américain a également annoncé que Washington avait décider de débloquer immédiatement 30 millions de dollars d’aide supplémentaires destinés à soutenir le processus électoral congolais et la reconstruction dans l’Est du pays ravagé par vingt ans de conflits. 

"Je crois que (le président Kabila) a clairement en tête le fait que les Etats-Unis d’Amérique sont intimement convaincus [...] que le processus constitutionnel doit être respecté", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères américain, John Kerry à l’issue d’une rencontre avec le président congolais.

"C’est ainsi que l’on renforce un pays.Je n’ai aucun doute sur le fait que l’héritage du président Kabila sera défini par les progrès qu’il a fait, en particulier l’année dernière, en vue de la résolution de la question sécuritaire dans l’Est du pays, et sur le plan économique", a dit M. Kerry, faisant référence à la victoire de l’armée congolaise sur les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) fin 2013, et à la stabilisation de l’économie nationale, notamment grâce à une maîtrise de l’inflation.

"C’est un homme jeune qui dispose encore d’un temps considérable pour apporter sa contribution à son pays", a estimé le secrétaire d’Etat.
"Les Etats-Unis d’Amérique pensent qu’un pays est renforcé, que son peuple éprouve du respect pour sa nation et son gouvernement quand le processus constitutionnel est mis en oeuvre comme il convient et qu’on s’attache à le faire respecter", a encore dit M. Kerry.

"Comme signe de notre engagement" au soutien du gouvernement et du peuple congolais, "les Etats-Unis vont débloquer immédiatement 30 millions de dollars de financement supplémentaires destinés à soutenir des élections transparentes et crédibles de même que des programmes de reconstruction dans l’Est du Congo", a-t-il ajouté.

"Il va sans dire, évidemment, que les échéances et le processus (électoral) doivent être fixés et parfaitement définis, et le plus tôt sera le mieux", a précisé M. Kerry.
Le secrétaire d’Etat est aussi revenu sur la situation dans l’Est, où l’armée congolaise, soutenue par les Casques bleus de la Mission de l’ONU au Congo (Monusco) poursuit son travail de pacification."Nous devons maintenir la pression sur les FDLR (rebelles hutu rwandais) et les autres groupes armés" (une cinquantaine) qui sont encore actifs dans la moitié est du pays, a-t-il dit.
Arrivé au pouvoir par voie successorale à la mort de son père, Laurent-Désiré Kabila, en 2001, Joseph Kabila est âgé de 42 ans.
Elu chef de l’Etat en 2006 à l’occasion des premières élections libres du Congo indépendant, il s’est maintenu au pouvoir pour cinq années de plus en 2011 à l’issue d’un scrutin contesté par l’opposition et la communauté internationale.

La Constitution lui interdit de se présenter pour un nouveau mandat en 2016, mais nombre d’opposants soupçonnent son clan de vouloir modifier la loi fondamentale pour lui permettre de se maintenir au pouvoir.