kagame se croit terriblement plus malin que tous, il cherche à ce que les réfugiés hutu rwandais qui compose 80% de la population rwandaise cèssent d'être refugiés à l'étranger et de ne plus révandiquer aucun retour chez eux ou de retourner chez comme étrangers.
Les plans diaboliques du régime tusti de kigali ne finissent jamais et ne rameneront pas du tout la paix au Rwanda et dans le grand lac. Tant que kagame et son régime resteront au pouvoir.
Ce régime monoéthnique de kigali pourtant fabrique constamment des refugiés que Kagamé appele des "congolais rwandophones" qui ne connaissent aucune langue de la RDC et ne font même pas partis de 450 tribus qui composent la population congolaise. Kagame utilise ces pseudo-réfugiés congolais, il leurs donne des armes pour conquerir le Kivu, il les envois au Kivu pour aller revandiquer des terres qui appartiennent aux kivutiens.
(Radio Okapi 22/04/2013)
Le gouvernement Congolais a refusé le 18 avril à Pretoria de signer un accord sur la cessation de statut des réfugiés rwandais vivant sur son sol. Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, qui a participé pour le compte de la RDC à une réunion ministérielle sur le sujet, a déclaré dimanche 21 avril à Goma, que la RDC craint que le Rwanda ne puisse affirmer un jour qu’il n’y a plus de réfugié en RDC. Et que ces personnes revendiquent automatiquement la nationalité congolaise.
La réunion ministérielle de Pretoria a été organisée par le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR). Elle a réuni des représentants du Burundi, de la République démocratique du Congo, du Kenya, du Malawi, du Mozambique, du Congo, du Rwanda, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe.
Elle portait sur la clause de cessation du statut des réfugiés rwandais vivant en RDC. Une disposition de la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés et de la Convention de l’OUA de 1969 régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique. Cette clause permet de mettre fin au statut de réfugiés lorsque des changements à la fois fondamentaux et durables ont eu lieu dans le pays d’origine et que les circonstances qui ont entraîné la fuite des réfugiés n’existent plus.
La cessation du statut des réfugiés rwandais doit entrer en application le 30 juin 2013. La stratégie mise en place par le HCR prévoit qu’à cette date, les réfugiés rwandais qui avaient fui leur pays avant le 31 décembre 1998 perdent leur statut de réfugié parce que la situation qui les avait conduits en exil a changé au Rwanda.
La RDC n’est pas opposée à la signature de cette clause de cessation du statut de réfugié mais pose des préalables. Selon Julien Paluku, il faut d’abord réorganiser tous les réfugiés rwandais présents sur le territoire congolais dans les camps, les identifier et les enregistrer.
« La gestion des réfugiés rwandais en RDC ne se fait pas de la même manière que ça se fait dans d’autres pays. Comme il n’y a pas de camp de réfugiés [rwandais en RDC, ndlr], si on signe cette clause, on ne saura pas à qui elle est destinée », explique le gouverneur du Nord-Kivu.
selon lui, si cette première étape est accomplie, il faudra ensuite obtenir de ces réfugiés leur intention de rentrer au Rwanda. Si ces étapes ne sont pas franchies et que la RDC signe tout de même cette clause de cessation, estime Julien Paluku, le Rwanda peut à tout moment cesser de considérer ces personnes qui se trouveraient encore sur le territoire congolais comme ses ressortissants.
« Si on accède à cette clause de cessation avec le Rwanda, à un moment donné, le Rwanda peut dire donc il n’y a plus de réfugié rwandais dans notre pays et que donc tous ceux qui s’y retrouvent risquent d’être globalement pris d’office comme des Congolais alors que la nationalité congolaise ne peut pas s’acquérir de manière collective », affirme-t-il.
Le gouvernement congolais exige en outre l’évaluation de l’accord tripartite RDC-Rwanda-HCR signé en 2010 sur le retour des réfugiés. Cet accord définit les modalités pratiques du rapatriement des réfugiés rwandais vivant en RDC.
De son côté, le Rwanda estime que les conditions qui avaient conduit ses citoyens à s’exiler n’existent plus. Pour Kigali, il n’y a plus de raisons pour que ces réfugiés continuent de rester dans les pays d’asile.
Face aux réticences de la RDC, la signature de la clause de cessation du statut des réfugiés rwandais a été reportée à plus tard.
Le génocide au Rwanda en 1994 et les affrontements armés au nord-ouest de ce pays en 1997 et 1998 ont généré plus de 3,5 millions de réfugiés rwandais. La plupart des ces réfugiés sont rentrés au Rwanda.
Certains d’entre eux vivent encore en RDC. D’après le ministre congolais de l’Intérieur cité par Digital Congo, les chiffres provisoires indiquent qu’environ 127 537 réfugiés vivent sur le territoire congolais.
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Uhuru Kenyatta, le nouveau
président kenyan, sous le coup d’une inculpation de la Cour pénale
internationale, a prêté serment ce mardi lors d’une cérémonie
d’investiture à Nairobi.
"Moi, Uhuru Kenyatta, conscient du poids des
responsabilités qui m'incombent en tant que président de la République
du Kenya, je jure fidélité et allégeance à la République du Kenya", a
déclaré Uhuru Kenyatta sous les acclamations de quelque 60.000 de ses
partisans dans le stade de Kasarani.Le président ougandais Yoweri Museveni a félicité lors d’un discours le Kenya pour avoir "rejeté le chantage" de la CPI.
"Ils utilisent maintenant la CPI pour mettre en place les dirigeants de leur choix en Afrique et éliminer ceux qu'ils n'aiment pas", a estimé Yoweri Museveni sous les applaudissements de la foule.
Uhuru Kenyatta et son colistier William Ruto ont été inculpés par la CPI pour leurs rôles présumés dans les violences post-électorales au Kenya il y a 5 ans, posant un problème aux dirigeants occidentaux dans leurs rapports avec le nouveau chef de l’Etat kényan.
Ces dirigeants vont tenter de concilier leur intention de maintenir un contact minimum avec une personne inculpée par la CPI, et leur volonté de forger des liens plus étroits avec le Kenya, perçu comme un allié essentiel dans la lutte contre l’islamisme dans la régionn.
Jeune et riche
Agé de 51 ans, Uhuru Kenyatta devient le plus jeune président kenyan.La bible sur laquelle il a posé la main était la même que celle sur laquelle son père, Jomo Kenyatta, avait prêté serment en 1964 en tant que premier président du Kenya.
Il est l'héritier d’une des plus grandes fortunes du pays.
"Sous ma présidence, le Kenya s'efforcera de respecter ses obligations internationales, tant qu'elles sont fondées sur le principe du respect mutuel et de la réciprocité", a-t-il ajouté.
Kenyatta et Ruto se sont engagé à coopérer avec la CPI à La Haie.
Les diplomates occidentaux ont indiqué qu’ils adopteraient une ligne “pragmatique” avec le gouvernement de Kenyatta.
L’ambassadeur américain au Kenya a d’ors et déjà rencontré Kenyatta la semaine dernière.