dimanche 30 septembre 2012

Affaire Chebeya: l’ONG VSV fustige les menaces du général John Numbi

publié il y a 6 heures, 15 minutes, | Denière mise à jour le 30 septembre, 2012 à 7:48 |
Floribert Chebeya, militant congolais des droits de l'homme assassiné à Kinshasa. Son corps a été découvert sans vie le 2 juin 2010.Floribert Chebeya, militant congolais des droits de l'homme assassiné à Kinshasa. Son corps a été découvert sans vie le 2 juin 2010.
Les parties civiles au procès sur l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana protestent contre les menaces et intimidations du général John Numbi, proférées à travers son conseiller juridique, à l’encontre de toute personne qui le diffamerait en le présentant comme commanditaire de cet assassinat. «Les parties civiles ne céderont nullement à ces menaces», a affirmé le secrétaire exécutif adjoint de l’ONG Voix de Sans Voix (VSV), Rostin Manketa, devant la presse ce dimanche 30 septembre à Kinshasa.
Rostin Manketa a condamné les menaces et intimidations du général John Numbi, estimant qu’elles constituaient une atteinte au droit à l’information, à la liberté de presse, d’expression et d’opinion:
«Les parties civiles fustigent aussi, avec la dernière énergie, les menaces du général John Numbi Banza, proférées contre les défenseurs des droits de l’homme et toute autre personne soucieuse de contribuer à la manifestation de la vérité sur les circonstances réelles de l’assassinat de Floribert Chebeya Bahizire
Il a, par ailleurs, réaffirmé leur détermination à faire éclater la vérité dans cette affaire:
«Les parties civiles préviennent qu’elles n’entendent nullement céder à un quelconque chantage ni aux menace et intimidations d’où qu’elles viennent. Et ce, jusqu’à ce que les circonstances réelles de l’assassinat de Floribert Chebeya Bahizire et Fidele Bazana soient élucidées.»
Dans une interview à Radio Okapi, le conseiller juridique du général Numbi, François Kande, avait mis en garde, mercredi 26 septembre, toute personne qui porterait atteinte à la personne du patron suspendu de la police congolaise, en le citant comme commanditaire dans l’assassinat de Floribert Chebeya.
 
« Je tiens à informer l’opinion tant nationale qu’internationale que John Numbi est une personne qui a ses droits que les uns et les autres ne doivent pas bafouer. Donc, il ne va plus tolérer toute diffamation », avait déclaré François Kande.
Il avait évoqué l’exemple du cinéaste belge Thierry Michel et la Société «les films de la passerelle», qui ont comparu mardi 25 septembre à Bruxelles (Belgique). Ils sont poursuivis pour avoir utilisé abusivement l’image de John Numbi sur la pochette du film «Affaire Chebeya, crime d’État ?»
Le général John Numbi avait été entendu comme témoin au premier degré du procès. Mais, des ONG et quelques membres de la société civile l’ont toujours considéré comme le principal suspect de l’assassinat de l’ancien directeur exécutif de la Voix des sans voix. Ils ont toujours exigé sa comparution comme prévenu, au second degré, devant la Haute Cour militaire.
Le corps de Floribert Chebeya a été retrouvé sans vie le 2 juin 2010 au quartier Mitendi, dans la périphérie de Kinshasa. Il avait été assassiné la veille, jour où il avait rendez-vous avec John Numbi, alors patron de la Police nationale congolaise (PNC).
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Uvira: Richard Muyej installe un cadre de concertation pour concilier 2 communautés

publié il y a 3 heures, 46 minutes, | Denière mise à jour le 30 septembre, 2012 à 10:18
Le ministre de l'Intérieur, Richard Muyej Mangez, passant les troupes en revue à Goma (Nord-Kiv).Le ministre de l'Intérieur, Richard Muyej Mangez, passant les troupes en revue à Goma (Nord-Kiv).
Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, a installé, samedi 29 septembre, un cadre de concertation pour mettre fin au conflit coutumier qui opposait, depuis des jours, la communauté de Bafulero à celle de Barundi, de la plaine de la Ruzizi, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu).
Cette structure a été mise sous la responsabilité du gouverneur de la province, Marcellin Chisambo, en présence des autorités traditionnelles de deux communautés qui ont signé un acte d’engagement, affirment des sources locales.
 
«Il faut comprendre, à travers cette décision, la volonté du gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’Etat, de semer la paix. Nous allons faire le suivi et inviter tout le monde à arroser pour que nous puissions récolter cette paix dans un délai bref», a déclaré le ministre de l’Intérieur.
 
Richard Muyej Mangez a également invité les deux communautés au respect des engagements, reconnaissant la dénomination de la chefferie de la plaine de la Ruzizi.
Le ministre de l’Intérieur a, par ailleurs, promis des sanctions sévères à l’encontre de tous ceux qui violeront les actes de cadre de concertation.
«Nous n’allons pas accepter des attitudes qui tendent à faire faillir l’autorité de l’Etat», a averti Richard Muyej Mangez.
Fin juillet dernier, cinq personnes avaient trouvé la mort et quatre autres blessées, dans la localité de Mutarule, au cours des affrontements entre les membres des communautés barundi et bafulero de la plaine de la Ruzizi, en territoire d’Uvira (Sud-Kivu), avait affirmé le chef de la chefferie de la plaine, Mwami Nidjembereda.
La population de la communauté Barundi de la plaine auraient été à la base de ces tensions après avoir barricadé la route, manifestant contre la libération de deux personnes soupçonnées d’avoir tué, en avril dernier, le Mwani Ndabagoye de la chefferie de la plaine de la Ruzizi.
Ces présumés assassins avaient été relâchés après la manifestation de leurs frères qui protestaient contre leur détention sans jugement.
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samedi 29 septembre 2012

Aucune avancée à l'ONU sur la crise dans l’est de la RDC

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon joint les mains des présidents Joseph Kabila et Paul Kagame, le 27 septembre 2012 à New York.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon joint les mains des présidents Joseph Kabila et Paul Kagame, le 27 septembre 2012 à New York.
REUTERS / Keith Bedford

Par RFI
Les présidents rwandais, Paul Kagame, et congolais, Joseph Kabila, se sont rencontrés jeudi 27 septembre, à l'ONU, lors d'une réunion à huis clos consacrée à la crise en République démocratique du Congo, sans parvenir à un communiqué commun.


Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
De cette réunion à huis clos tenue en marge de l'assemblée générale de l'ONU, on retiendra d’abord cette photo de la poignée de main entre Joseph Kabila et Paul Kagame réunis par Ban Ki-moon. Au-delà de ce symbole, les désaccords sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo sont nombreux et les positions de chacun n'ont quasiment pas évolué.
A l’issue de cette rencontre entre la plupart des acteurs régionaux, l'Union européenne, l'Union africaine et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, le Rwanda a bloqué l’adoption d’un communiqué final en refusant que soit mentionnées la condamnation des « soutiens extérieurs » du M23 ainsi que celle de cinq officiers de la rébellion.
Joseph Kabila a une nouvelle fois demandé le déploiement d’une force neutre pour sécuriser la frontière entre l’est de la RDC et le Rwanda. Un projet encore à l’étude, dit-on à l’ONU, et qui pourrait mobiliser des drones de surveillance.
Sur les trois heures qu’a duré la réunion, Paul Kagame n’est resté qu’un peu plus de 45 minutes. Il est sorti pendant l’intervention du ministre belge Didier Reynders au moment où ce dernier demandait au Rwanda de condamner publiquement la mutinerie et le M23. Joseph Kabila a réitéré dans son discours que son pays était « victime » d'ingérences extérieures, sans pour autant dénoncer explicitement le Rwanda

Faustin Munene: Biographie et historique



Le général Faustin Benoît Munene est un militaire et homme politique kino-congolais. Il a été vice-ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Salut Public du président Laurent-Désiré Kabila, de 1997 à 1998. Il a dirigé la chancellerie des ordres nationaux.

Biographie
Faustin Benoît Munene est né dans le Bandundu et est le neveu de Pierre Mulele. Il vit plusieurs années en en Angola où il est militaire et infirmier, et épouse une Angolaise. En 1997, il retourne dans la République du Zaïre redevenu République démocratique du Congo après la prise du pouvoir par Laurent Désiré Kabila. Munene tient le poste de vice-ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Salut Public du président Kabila, de 1997 à 1998. Par la suite, il s’occupe de la Fondation Pierre Mulele[1].
Il dirige la chancellerie des ordres nationaux quelques années et, en 2006, Munene quitte les FARDC[2].
En octobre 2009, sa résidence de Bandalungwa est attaquée la nuit par des hommes en uniforme, qui battent en retraite après quelques heures. Le 27 septembre 2010, sa résidence de la Gombe est attaquée par des militaires appartenant aux bataillon PM, selon la famille. Il est alors suspecté de vouloir préparer un coup d'État pour renverser le président Joseph Kabila[1],[2
].
Le 18 janvier 2010, Munene est arrêté au Congo-Brazzaville et emprisonné à Brazzaville. Le 4 mars 2011, Munene est condamné par défaut, par le tribunal militaire de garnison de Matadi, à perpétuité et au payement de 5 milliards de dollars USD sur des accusations selon lesquelles il a organisé un mouvement insurrectionnel dénommé Armée de résistance populaire (ARP) après avoir quitté les FARDC en 2006[2].
En mars 2010, le président congolais (Congo-Brazzaville), explique le refus de l'extradition de Faustin Munene dans un interview le magazine Jeune Afrique, en citant le cas de Pierre Mulele qui avait été extradé du Congo-Brazzaville en 1968, pour ensuite être exécuté au Congo-Kinshasa[3].

Ban Ki-moon appelle à agir de manière urgente pour mettre fin à la violence dans l'est de la RDC

(Xinhuanet 28/09/2012)
NEW YORK (Nations unies) -- Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-mon, a souligné jeudi l'urgence de trouver une solution pacifique à la question dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ou de nouveaux combats ont éclaté au cours des dernières semaines.

M. Ban a tenu ces propos lors d'une réunion de haut niveau sur la situation dans l'est de la RDC organisée en marge de l'Assemblée générale des Natios unies.

Il a souligné à cette occasion l'importance de prendre des actions concrètes pour trouver une solution pacifique fondée sur le dialogue renforcé, l'intégration approfondie et la construction de la confiance régionale dans l'est de la RDC.

"Je suis profondément préoccupé par les informations confirmant de graves violations des droits de l'homme par le M23", a dit M. Ban, affirmant qu'il n'y a pas de solution militaire à ce problème.

Le secrétaire général a encouragé par ailleurs la conférence internationale de la région des Grands lacs à poursuivre les efforts pour élaborer un pacte de paix, de stabilité et de développement en vue de résoudre les questions de l'exploitation des ressources naturelles, du retour des réfugiés et de l'intégration économique.

Les dirigeants de la région des Grands Lacs, qui se sont réunis le mois dernier en Ouganda, se sont mis d'accord sur la mise en place d'une force internationale neutre pour combattre les groupes armés rebelles dans l'est de la RDC.




© Copyright Xinhuanet

Mediaf : nécessité de former un front contre des conflits en Afrique

 (Le Potentiel 29/09/2012)

Le congrès des médias francophones s’est clôturé, hier vendredi 28 septembre à Kinshasa, sur une recommandation de s’organiser pour faire face aux enjeux des conflits en Afrique francophone et aux mutations dans le monde.

Le secrétaire général du Réseau des médias francophones (Mediaf), Freddy Mulumba Kabuayi, a procédé, hier vendredi 28 septembre, à la clôture des travaux du congrès des médias francophones.

Au cours d’une cérémonie organisée à l’hôtel Sultani, à Gombe, le secrétaire général de Mediaf a relevé l’urgente nécessité pour les médias francophones de s’organiser afin de mettre en place un réseau qui ferait face aux enjeux des conflits qui prévalent en Afrique francophone et aux mutations dans le monde. Une façon pour Freddy Mulumba d’inviter les participants à suivre de plus près les informations sur les conflits en Afrique, en décortiquer les contenus en vue de fournir aux francophones une information réelle et de qualité.

A l’ouverture des travaux, le secrétaire général de Mediaf a fait savoir que l’avenir de la Francophonie «se joue aujourd’hui en Afrique et au Congo. Dans quelques décennies, l’Afrique sera un continent où il y aura beaucoup de locuteurs de la langue française. Et c’est en République démocratique du Congo que sont concentrés la grande partie des Francophones. En d’autres termes, si le Congo est malade et la Francophonie handicapée ». Il a également attiré l’attention des participants sur le fait que ces conflits risquent hypothéquer l’avenir de l’Afrique et de la Francophonie.

De leur côté, les participants ont partagé des expériences vécues dans leurs pays respectifs sur les contributions apportées à la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique. Dans son témoignage, Hameye Cissé du Mali a expliqué comment la presse de son pays a réussi à jouer le double rôle d’anticipation et d’alerte contre les conflits internes.

A en croire cet intervenant, la presse malienne a prévenu le pouvoir sortant contre les dangers de l’actuelle rébellion.
Pour sa part, la représentante de l’Institut Panos Paris a démontré comment la presse peut arriver à se mettre à l’abri de tous les dangers quand il traite ses informations en toute responsabilité.

Mettre à profit les résolutions

Au travers des exemples probants, le secrétaire général de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), Tshilunde Kasonga, a conclu que la presse au Congo joue à la fois le rôle de sapeur-pompier et de médiateur des conflits.
Le professeur Musoko de l’Observatoire des médias congolais (OMEC) a, quant à lui, estimé que la place du journaliste n’est pas dans la prison, mais à l’extérieur. Il dénonce également la fermeture des maisons de presse en RDC par le ministre de tutelle, alors que cela relève de la compétence des instances de régulation des médias, selon la loi.

Le professeur Musoko a, dans ce contexte, indiqué que l’OMEC se bat bec et ongles pour la dépénalisation des délits de presse en République démocratique du Congo.

Directrice d’une chaîne de radio et télévision en République du Congo, Aurélie Ganga a, quant à elle, nuancé son propos. Elle attribue plutôt une part de responsabilité aux hommes des médias qui devront être rigoureux dans le traitement des informations, savoir toujours confronter les sources d’information. Ils ne devront pas tout publier au nom de la liberté de la presse. Cette patronne d’entreprise de presse souligne que surtout en temps de crise, le journaliste ne peut pas dire ni écrire n’importe quoi pour ne pas susciter des troubles dans le pays. Elle invite des journalistes à équilibrer leur tendance quand il y a des conflits.

A la fin de leurs échanges, les participants au congrès des médias francophones ont d’abord effectué une visite guidée d des sites sélectionnés pour le 14ème Sommet de la Francophonie prévu du 12 au 14 octobre à Kinshasa. Il s’est agi notamment du Centre de presse, village de la Francophonie, de la cité de l’Union africaine, du Palais du peuple, de l’immeuble CCIC et du stade des Martyrs.

Au demeurant, les participants au congrès des médias francophone n’ont plus qu’à mettre à profit les expériences partagées et les résolutions de ces assises de façon non seulement à faire face aux conflits, mais aussi et surtout à assurer effectivement l’avenir de l’Afrique francophone.

Écrit par BIM



© Copyright Le Potentiel

Centre de la Presse Francophone de New-York / M. Ousmane Paye : ‘‘Kinshasa est prête pour accueillir le 14e sommet de la Francophonie’’

(L'intelligent d'Abidjan 29/09/2012)
La salle de conférence de la représentation permanente de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) auprès des Nations Unies, sise à la 42e rue, sur la seconde avenue à New-York, a servi de cadre de rencontre entre les professionnels de la presse et le groupe des ambassadeurs francophones à New-York, le mardi 25 septembre 2012, aux environ de 18h, heure locale.

Cette rencontre dont le thème principal portait sur le 14e sommet de la francophonie, avait pour objectif de marquer le lancement officiel des activités du Centre de la Presse Francophone de New-York. A l’initiative de M. Christian N’Gallé, directeur du Centre de la Presse Francophone de New-York et de SEM Sawadogo, le panel de haut niveau qui a rassemblé autour d’une même table plusieurs ambassadeurs de pays africains partageant la langue française et des journalistes a permis à M. Ousmane Paye, Conseiller spécial du secrétaire général de la Francophonie, chargé de l’organisation des sommets, d’apporter des précisions sur l’organisation du 14e sommet de la francophonie qui aura lieu au Congo-Kinshasa les 12, 13 et 14 octobre 2012.

Dans son propos liminaire, M. Ousmane Paye a abordé deux points essentiels qui ont tourné autour du choix, de la justification et de l’aptitude technique de la RDC à organiser ce 14e sommet. Concernant le premier aspect, M. Paye a révélé que le choix du pays organisateur du sommet de l’OIF relève exclusivement de la compétence des chefs d’Etat et de gouvernement réunis à huis-clos. Et cela a été fait à l’unanimité. Il a, entre autre, justifié le choix de la RDC du fait de sa position du plus grand pays francophone d’Afrique.

En réponse aux griefs et reverses enregistrés contre le choix de la RDC, notamment le déficit démocratique et le non-respect des droits de l’homme et des libertés individuelles, le conseiller spécial a reconnu que ce sont des problèmes réels vis-à-vis desquels les autorités de Kinshasa ont donné des gages d’amélioration, et que l’OIF veille à ce que les améliorations nécessaires soient apportées au processus démocratique.

Concernant les aptitudes techniques de la RDC à organiser un sommet d’une telle envergure, M. Ousmane Paye, aidé en cela par l’Ambassadeur de la RDC, a affirmé que du point de vue technique, le Congo Kinshasa, qui dispose déjà des infrastructures adéquates, est bel et bien prêt à accueillir le 14e sommet de l’OIF.

Par ailleurs les deux interlocuteurs ont rassuré que les inquiétudes liées à l’aspect sécuritaire, du fait de la crise armée dans le Kivu, ont été dissipées. Abordant la substance du 14e sommet de l’OIF, M. Ousmane Paye a rappelé que le thème principal est Francophonie, Enjeux Environnementaux et Economiques face à la Gouvernance Mondiale.

Le thème principal sera décliné en quatre sous-titres : l’Afrique dans la francophonie et dans la gouvernance mondiale, Enjeux environnementaux et économiques, Gouvernance démocratique et droits de l’homme, et enfin Langue française, diversité culturelle et éducation. Madame la Première Dame du Burkina, Chantal Compaoré, accompagnée du Ministre Djibril Bassolé, a assisté à la rencontre.

A.Norene, correspondant permanent aux USA.


© Copyright L'intelligent d'Abidjan

Kigali confirme sa mauvaise foi

 (Le Potentiel 29/09/2012)

Le mini-sommet de New York sur la situation sécuritaire en RDC a accouché d’une souris. Ayant la conscience chargée, le président rwandais s’est arrangé pour quitter la salle des discussions, coupant ainsi court à toute initiative qui aurait pu amener les participants à le condamner et prendre à son encontre des sanctions pour le soutien qu’il apporte au M23, force négative à l’origine de la nouvelle guerre qui sévit dans l’Est de la RDC depuis avril dernier. Encore une fois, Kigali vient de confirmer sa mauvaise foi dans la résolution de la crise congolaise.

Pas de communiqué final, et partant, pas de mesure coercitive, encore moins une simple condamnation du Rwanda et de son protégé le M23. Voilà ce que la RDC a récolté du mini-sommet convoqué par le secrétaire général des Nations unies le 27 septembre 2012 à New York pour traiter de la crise congolaise. En lieu et place, c’est un compte rendu de la rencontre fait le président de séance et dans lequel il est repris une abondante littérature sur ce qui a été déjà décidé au niveau régional (CIRGL) et continental (UA).

Pour des observateurs avisés, il s’agit là d’un échec par rapport aux attentes de la population congolaise qui espérait voir la communauté internationale, à l’occasion de la 67ème Assemblée générale des Nations unies, établir la responsabilité du Rwanda dans la nouvelle insécurité qui sévit actuellement en RDC et le sanctionner pour son soutien avéré au M23. C’est le cas de Human Rights Watch qui, dans un communiqué, ne cache pas ses regrets : « Le sommet a échoué à reconnaître clairement le problème principal qui est la poursuite du soutien militaire du Rwanda au M23 ».

L’ONG internationale est d’avis que « Tant que le Rwanda continuera à soutenir la rébellion, les civils congolais supporteront les conséquences des combats, quel que soit le nombre de sommets que l’ONU tiendra ». Cette analyse tient debout et réduit l’excuse que tente de placer le secrétaire adjoint chargé des opérations de maintien de la paix en indiquant que « l’important et toutes les délégations ont insisté là-dessus est de se projeter dans l’avenir ». Une projection difficile quand on se reporte à la situation qui prévaut sur le terrain.

Il est de notoriété ce jour que ce groupe armé d’obédience rwandaise se comporte en force occupante dans le Nord-Kivu (Rutshuru) et n’attend plus que le moindre prétexte pour rentrer dans la ville de Goma. Aux dernières nouvelles, il nous revient que les combattants M23 infiltrés dans cette ville ont tué trois personnes.

Jouant à l’anticipation, le président Paul Kagame a créé un incident diplomatique en quittant la salle de la réunion au moment où le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, faisait son intervention axée sur l’implication du Rwanda dans la crise congolaise. Apparemment, le président rwandais redoute tout discours qui récuse son soutien militaire au M23.

L’autre regret vient de certaines personnalités congolaises qui sont étonnées que l’attitude de Paul Kagamé ne soit pas condamnée par les hauts responsables de l’ONU. On laisse faire et ce dernier continue à en faire à sa tête, sinon imposer ses schémas de paix, apparemment partiaux et truqués.

A tout prendre, qu’un chef de l’Etat, en l’occurrence, le président rwandais Paul Kagamé, brûle la politesse à ses pairs dans une réunion de haut niveau à New York, n’est pas de bon augure. Il se comporte en enfant gâté et ses protecteurs devraient en être gênés. Car, il s’agit d’un récidiviste. Il a boycotté un sommet de la CIRGL en pressentant que ses pairs allaient revenir sur son cas de conscience, le M23.

Cela s’appelle faire preuve de mauvaise foi vis-à-vis d’un voisin que l’on prétend aider dans la recherche des solutions à l’insécurité intérieure et au niveau de la sous-région. Et par conséquent, il sera difficile de restaurer la confiance entre les deux voisins ; de même les initiatives que l’on tient à mettre en œuvre pourront s’en ressentir sérieusement. Il s’agit, entre autres, du Mécanisme conjoint de vérification et de la Force internationale neutre.


Écrit par Le Potentiel



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Bain de sang en Afrique du Sud (vidéo)

Dernière mise à jour: 17 août, 2012 - 11:20 GMT

Media Pla yer

Plus de 30 personnes ont été tuées jeudi lorsque la police a ouvert le feu contre des mineurs grévistes armés à la mine de platine Lonmin de Marikana.
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Bain de sang en Afrique du Sud. Plus de 30 personnes ont été tuées jeudi lorsque la police a ouvert le feu contre des mineurs grévistes armés à la mine de platine Lonmin de Marikana. (commentaire: Olivier Weber)

RDC : polémique après l'exécution de quatre militaires suspectés de connivence avec le M23

 Les militaires exécutés étaient suspectés de vouloir faire défection pour rejoindre les rebelles du M23.


Les militaires exécutés étaient suspectés de vouloir faire défection pour rejoindre les rebelles du M23.
REUTERS/James Akena

Par RFI
En République démocratique du Congo (RDC), la communauté du Sud-Kivu, les Banyamulenge, réclame la restitution des corps de quatre de ses membres tués dans des circonstances floues. Il s'agit des militaires suspectés de connivence avec le M23. L'armée refuse. Les familles parlent d'exécutions sommaires.

Les quatre combattants avaient intégré l’armée régulière en 2009. Il y a quelques jours, ils avaient été arrêtés dans la contrée de Walungu en tenue de cantonniers. Suspectés de vouloir faire défection afin de rejoindre le mouvement rebelle de l'est congolais, le M23, dans le Nord-Kivu, ces militaires devaient être conduits à Bukavu pour y être présentés devant la justice militaire et c’est en cours de route que l’irréparable s’est produit.

« Exécutions sommaires », affirment les parents des victimes qui réclament la restitution des corps pour les enterrer dans des cimetières familiaux et peut-être aussi, pour demander une autopsie afin de vérifier les allégations de l’armée.

Selon le colonel Delphin Kahimbi, commandant des opérations dans le Sud-Kivu, alors qu'ils tentaient de fuir, les quatre militaires ont été abattus à dix kilomètres de l’endroit où ils ont été arrêtés. Le colonel Delphin Kahimbi se dit également prêt à conduire les familles sur place. Mais, en ce qui concerne l’exhumation des corps, l’officier précise que ce n’est pas de la compétence de l’armée et que cela relève de la justice.

A l'ONU, Joseph Kabila et Paul Kagamé s'évitent soigneusement

Un rebelle du M23 dans la zone de Bunagana le 21 juillet 2012.
Un rebelle du M23 dans la zone de Bunagana le 21 juillet 2012.
REUTERS/James Akena


Par RFI
Les présidents du Rwanda et de RDC, Paul Kagamé et Joseph Kabila se sont tous les deux exprimés à la tribune de l’ONU ce mardi 25 septembre 2012. Mais chacun a évité de parler du conflit qui les divise au Kivu.

Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
On attendait une passe d’armes sur la question du Kivu à la tribune de l’ONU entre les présidents Paul Kagamé et Joseph Kabila, mais les deux hommes ont soigneusement évité de s’adresser l’un à l’autre.
Le président rwandais s’est contenté d’un discours très général sur la résolution des conflits. Paul Kagamé n’a pas évoqué la situation au Congo, ni les relations tendues avec l’ONU après le rapport d’experts qui accuse Kigali de soutenir les rebelles du M23.
Joseph Kabila de son côté a parlé des «ennemis de la paix» et de leurs «soutiens extérieurs» qui agissent au Kivu, mais il s’est bien gardé de prononcer le nom du Rwanda.
Paul Kagamé et Joseph Kabila se verront jeudi pour un mini-sommet sur la RDC à l’initiative de Ban Ki-moon. Le secrétaire général veut profiter de la présence des deux présidents à New York pour les faire s’asseoir à la même table et dialoguer.

RDC : l'opposition dénonce «la faiblesse» de Kabila face à Kagame

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon joint les mains des présidents rwandais Paul Kagame et congolais Joseph Kabila, lors d'une réunion à huis-clos au siège de l'ONU le 27 septembre.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon joint les mains des présidents rwandais Paul Kagame et congolais Joseph Kabila, lors d'une réunion à huis-clos au siège de l'ONU le 27 septembre.
REUTERS / Keith Bedford

Par RFI
A Kinshasa, l’opposition tire à boulets rouges sur le président Joseph Kabila au lendemain du mini-sommet sur la crise dans l'est de la RDC. Sommet à New York aux Nations unies, qui a mis face-à-face le président congolais et son homologue rwandais Paul Kagame. Le sommet a en quelque sorte avorté, le président Kagame ayant quitté la salle sans vouloir signer une déclaration commune. Le débat bat son plein dans la capitale congolaise.



« Les Congolais apparaissent comme des faibles, on a d’un côté le maître, Kagame, et son élève, Kabila, qui n’ose rien lui dire » , affirme Serge Mayamba, élu du groupe UDPS. Selon lui, « il n’y a pas de leadership dans ce pays, pas d’autorité, pas de volonté d’imposer le point de vue des Congolais ».
Les Forces acquises au changement, ont déclaré le 28 septembre dans une conférence de presse que « Kabila s’est retrouvé en mission de service aux Nations unies pour blanchir et dédouaner le Rwanda ». L’opposition veut toujours une procédure pour mettre en accusation le président Kabila pour haute trahison.

Face à ces accusations, le député de la majorité Christophe Lutundula tire la sonnette d’alarme : « Evitons de tomber dans le piège malien, dit-il. Il y a danger, la nation doit faire face au lieu de désarticuler les institutions ». Pour lui, le résultat de New York n’est pas si négatif ; en refusant de signer Kagame a avoué, dit l’élu pro-Kabila. Il reconnaît cependant que rien de concret n’a été décidé. Il en appelle à une force d’imposition de la paix.
Allant dans le même sens, Hervé Ladsous, chef du département des opérations de maintien de la paix de l'ONU, pense que cette rencontre n'a pas été pour autant inutile.

Hervé Ladsous
Chef du Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU
La réunion a permis l'expression d'un sentiment très fort au sein de la communauté internationale : le refus de la poursuite des violences , et une forte volonté de voir cesser les ingérences dans les affaires intérieures du Congo

Goma : le meurtre d’un homme d’affaire inquiète la population

publié il y a 2 heures, 4 minutes, | Denière mise à jour le 29 septembre, 2012 à 1:13 |
Vue de la ville de Goma.al
Vue de la ville de Goma.al
Un opérateur économique du secteur pétrolier a été tué par balle la nuit de vendredi 28 septembre vers 18h30, à son domicile en plein centre ville de Goma, dans le Nord-Kivu. Ce meurtre s’ajoute à une série d’autres qui sème la panique au sein de la population de cette ville du Nord-Kivu. Le député national Muhindo Nzangi appelle les responsables des services de sécurité à prendre leurs responsabilités afin de rassurer la population.
La dernière victime, monsieur Kambale Nzereka Mutinga, revenait de sa station d’essence à Mabanga nord, un quartier de Goma, quand il est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés devant son domicile.
En réaction à cet assassinat, d’autres propriétaires de stations d’essence ont fermé boutique. Déjà, le prix du transport a légèrement grimpé.
Pour le député national élu de Goma, Muhindo Nzangi, cette série d’assassinat relève d’un terrorisme urbain planifié, selon lui, par les rebelles du M23.
« Je vais demander à mes électeurs de rester vigilents, de dénoncer auprès des services encore fiables, tout mouvement, toute infiltration. La panique fait partie des résultats recherchés par l’ennemi », a-t-il affirmé.
Selon des responsables de la police, la victime était suivie par quatre motocyclistes lorsqu’il regagnait son domicile.
Ils indiquent en outre que deux suspects ont déjà été interpellés par l’armée, et que des patrouilles mixtes ont été renforcées pour faire face à cette situation.

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vendredi 28 septembre 2012

RDC: la croissance accélère

Dernière mise à jour: 28 septembre, 2012 - 20:00 GMT

Une usine à Lubumbashi, dans la province minière du Katanga.
 
La croissance économique de la République démocratique du Congo devrait atteindre 8,2% en 2013, selon le Fonds monétaire international, après une croissance attendue de 7,2% en 2012.
Dans son bilan annuel de la situation économique de la RDC, le FMI souligne cependant que la hausse de l’endettement et la mauvaise gouvernance dans les industries minières devrait freiner la performance économique.
La RDC dépend largement de l’industrie du cuivre et du cobalt pour alimenter la croissance de son PIB.
Riche en ressources minières, mais handicapé par des décennies de mauvaises gestion, et deux guerres, dont la dernière s’est achevée en 2003, le pays a graduellement attiré des investisseurs.
“Des efforts doivent être réalisés pour améliorer la gouvernance et la transparence dans les industries d’extraction”, a souligné le FMI.
L’organisation avertit également des risques d’une hausse de l’endettement, qui pourrait à nouveau pousser la dette du pays à un niveau ingérable.
La RDC a bénéficié d’un allègement de dette extérieure de l’ordre de 8 milliards de dollars en 2010.

Forum des As : « les retombées du mini-sommet sur la RDC hier à New York : Paul Kagame pris à son propre piège »

publié il y a 47 minutes, | Denière mise à jour le 28 septembre, 2012 à 9:49 |

Les présidents rwandais, Paul Kagame, et congolais, Joseph KabilaLes présidents rwandais, Paul Kagame, et congolais, Joseph Kabila
 
Revue de presse du vendredi 28 septembre 2012
Forum des as rapporte que l’homme fort de Kigali n’a eu d’autre choix que de quitter la salle avant la fin des travaux, acculé par la plupart des participants pour son soutien au M23, du reste condamné.
Là où Paul Kagame pensait brouiller les cartes aussi facilement pour amener Kinshasa à négocier avec le mouvement dit M23 au rythme d’une affaire congolo-congolaise, le revers de la médaille a contraint l’un de grands créateurs des rébellions en RDC, écrit le journal.

Déjà, dans son discours d’ouverture, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon annonçait les couleurs en ces termes, relate le quotidien: » Je suis très préoccupé par les allégations régulières concernant un soutien extérieur à la rébellion du M23. J’appelle tous les responsables à cesser ce soutien « . Ce bout de phrase en disait suffisamment long sur la détermination du Secrétaire général de l’ONU à faire revenir la paix en RD Congo.

Forum des As rappelle que le lundi 24 septembre 2012, à la veille de l’ouverture de la 67eme session de l’Assemblée générale de l’Onu à New York, la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton avait rappelé aux chefs d’Etat congolais et rwandais « la nécessité d’un dialogue honnête et soutenu entre les deux pays « . Ce qui ne semble pas avoir plu à Paul Kagame car il n'aime jamais l'honnêteté et il l'a l'habitude de fonctionner avec des maguilles tel que: le génocide de 1994 devenu un fonds de commerce pour lui; l'attentât contre le Pdt Habyarimana qu'il avait ordonné dont il nie toujours; les agressions transformées en rebellions en RDC dont il créé et n'accepte pas facilemnet; les massacres et crimes contre les populations congolaises et les réfugiés Hutu en RDC dont il est responsable par la FPR/APR mais nie toujours. KAGAME EST UN HOMME INCREDIBLE ET CRIMINEL, qu'il faut mettre hors d'Etat de nuir"  . On comprend pourquoi il avait préféré quitter la salle, conclut le journal.

De son coté, La Prospérité informe sur l’après New York : « Kabila-Kagamé : Ban Ki-Moon dépêchera un envoyé spécial ! »
Le journal relève que dans le communiqué final publié à l’issue de cette réunion, il ressort que les participants, parmi lesquels les représentants des USA, de la Russie, de la France, de la Chine, du Royaume Uni, de l’UA et de l’UE, de la SADC et de la CIRGL ont exprimé leurs inquiétudes quant à la gravité de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC à cause de groupes armés, particulièrement, le M23. Ils ont sévèrement condamné le M23 et tout soutien extérieur, sans citer nommément Kigali.

C’est ainsi que les efforts de médiation sur le plan régional et international ont été salués. Un accent particulier a été mis sur l’urgence d’un engagement et d’un dialogue constructifs entre la RDC et le Rwanda.Le tabloïd ajoute que Ban Ki-moon a affirmé, à cette occasion, qu’il est prêt à offrir ses bons offices aux fins de soutenir les efforts diplomatiques de la CIRGL, y compris, au besoin, par la nomination d’un envoyé spécial de l’UA et des Nations Unies.

Saluant l’engagement de la RDC à ramener la paix à l’Est, les participants ont souligné la responsabilité qui incombe en premier lieu à Kinshasa pour ce qui est du renforcement de l’autorité de l’Etat dans l’est du pays, par une reforme efficace du secteur de la sécurité, en particulier, la réforme de l’armée, la fin de l’impunité pour les violations des droits de l’Homme et ont encouragé le gouvernement de la RDC dans ses efforts visant à résoudre des questions telles que l’exploitation illégale des ressources naturelles, conclut La Prospérité.

A ce sujet, le quotidien du groupe L’Avenir titre : « Mini-sommet de New York sur la RDC, condamnation du Rwanda : Vœu exprimé par tous les congolais ».
Le journal reprend ce qui peut être considéré comme une réponse de l’Union Européenne au vœu des congolais. Pendant que certains pays de l’UE, ainsi que les USA qui avaient suspendu l’aide au Rwanda, en raison de son implication avérée dans le financement de la rébellion de M23, l’UE vient de durcir le ton, en suspendant son aide au Rwanda, indique le journal.
Cette décision de l’UE va pousser tous ceux qui ont participé au mini-sommet du jeudi à ne pas mâcher les mots et à demander la condamnation du Rwanda, d’autant que c’est le Conseil de sécurité qui a dépêché une équipe d’experts à l’Est de la Rd Congo et qui a constaté qu’effectivement, le Rwanda apporte son soutien à la bande à Bosco Ntaganda.

Pour l’Avenir, cette mesure de l’Union européenne est un coup dur pour le Rwanda. Le Journal affirme en effet que le Rwanda est un pays qui a assis sa soi-disant bonne gouvernance sur les appuis budgétaires et sur l’exploitation des ressources naturelles de la Rd Congo.

Le Potentiel s’intéresse au prochain sommet de la francophonie avec ce titre : « Gestion des fonds du sommet de la Francophonie : Matata s’implique ».
La pesanteur constatée dans la gestion de certains compartiments du commissariat national d’organisation du 14ème sommet de la Francophonie a mis la puce à l’oreille du Premier ministre, selon le journal.
D’ores et déjà, le spectre des sanctions plane sur d’éventuels vautours, autrement dit, tous ceux qui se seront compromis de quelque manière que ce soit et à quelque niveau que ce soit dans l’organisation de ce grand événement. Si le chef du gouvernement tient à la transparence dans la gestion, il ferait en même temps alléger les procédures pour éviter tout blocage dans la machine. La réussite du sommet en dépend aussi, rappelled le tabloïd.

Comme pour faire voir l’imminence de la tenue du sommet de la francophonie, Le Potentiel informe que les rencontres préliminaires ont démarré le jeudi 27 septembre avec l’organisation du Congrès des médias francophones. La réussite de ces assises, qui réunissent, outre des journalistes de la RDC, une trentaine d’autres de l’espace francophonie, servira de thermomètre pour juger de la capacité de la RDC à réussir le sommet d’octobre prochain, estime le journal.
Pour conclure, Le Potentiel établit un parallélisme. Comme lors des assises du cinquantenaire, les vautours tentent à nouveau de grignoter l’enveloppe allouée par le gouvernement au commissariat national de l’organisation du 14ème sommet de la Francophonie. Matata Ponyo le sait. Raison pour laquelle, il a promis d’ores et déjà de sévir. L’impunité doit cesser d’être érigé en système de gouvernance tenue par des intouchables.

Le mini-sommet sur la RDC s’achève à l’Onu sans une déclaration commune

publié il y a 2 heures, 2 minutes, | Denière mise à jour le 28 septembre, 2012 à 8:55 |
Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu.Radio Okapi/ Ph. John BompengoBan Ki-moon, secrétaire général de l'Onu.Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La réunion de haut niveau convoquée, jeudi 27 septembre à New-York, par le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon sur la rébellion du M23 qui sévit au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, s’est achevée sans une déclaration commune des participants . L’ONG internationale Human Rights Watch a estimé que « le sommet a échoué à reconnaitre clairement le problème principal qui est la poursuite du soutien militaire du Rwanda au M23 ».

« L’important et toutes les délégations ont insisté là-dessus est de se projeter dans l’avenir. De ce point de vue là, il y a bien sûr des chantiers des fonds manifestés par l’engagement du gouvernement congolais à restaurer la paix et la stabilité dans l’est de son pays. Et donc, pour cela à renforcer et à accélérer la réforme du secteur de la sécurité », a déclaré à la presse le secrétaire général adjoint de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous au sortir de la réunion à huis clos qui réunissait une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement.
« Il y a aussi les efforts des pays de la région et d’abord de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs qui, dans le cadre de trois sommets successifs, a formulé toute une série de propositions. Concrètement, le mécanisme conjoint de vérification qui est déjà en train de se déployer sur le terrain. Et puis la force internationale neutre, un concept qui a encore besoin d’être approfondi. Les Nations unies sont en appui pour aider à tous ces travaux », a poursuivi le haut responsable onusien.
La RDC, l’Onu et les ONG accusent le Rwanda de soutenir la rébellion du M23. Ce que nie le Rwanda. Dans leurs discours lors de la réunion à huis clos, les présidents Joseph Kabila et Paul Kagame n’ont pas infléchi leurs positions, M. Kabila réitérant que son pays était victime d’ingérences extérieures, et M. Kagame demandant que le Rwanda ne soit pas pris pour le bouc émissaire, a déclaré à l’AFP une source proche du dossier.
Le président rwandais Paul Kagame a quitté la réunion pendant l’intervention du chef de la diplomatie belge Didier Reynders. Selon la délégation rwandaise, le geste ne doit pas être interprété comme un incident diplomatique. Le président Kagame a quitté la salle parce qu’il avait un rendez-vous urgent, a souligné la même source.
D’autre part, l’ONG Human Rights Watch qui a publié récemment un rapport sur les exactions commises par le M23 sur les populations du Nord-Kivu a estimé que « le sommet a échoué à reconnaître clairement le problème principal qui est la poursuite du soutien militaire du Rwanda au M23″.
« Tant que le Rwanda continuera à soutenir la rébellion, les civils congolais supporteront les conséquences des combats, quel que soit le nombre de sommets que l’ONU tiendra », indique Human Rights Watch dans un communiqué.
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Rébellion du M23 : la Belgique appelle Kabila et Kagame à « travailler ensemble»

publié il y a 13 heures, 16 minutes, | Denière mise à jour le 27 septembre, 2012 à 11:09 |
De gauche à droite: Le présidents du Rwanda, Paul Kagame et celui de la RDC, Joseph Kabila au sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, le 15 juillet 2012. Photo Droits tiers.De gauche à droite: Le présidents du Rwanda, Paul Kagame et celui de la RDC, Joseph Kabila au sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, le 15 juillet 2012. Photo Droits tiers.
Dans une interview accordée jeudi 27 septembre à la radio des Nations unies à New-York, à quelques heures de la tenue du mini-sommet des Grands lacs au siège de l’ONU, le premier ministre belge, Elio Di Rupo a invité les présidents rwandais et congolais à travailler ensemble pour mettre fin à la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) déclenchée depuis le mois de mai dernier dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Il a déclaré que son gouvernement est prêt à travailler à la restauration de la confiance entre les pays de la région pour sortir le plus rapidement possible de cette situation «dramatique pour les populations locales.»
La Belgique appelle aussi les pays de la région des Grands lacs à intensifier leurs efforts pour mettre fin à la rébellion du M23 et à respecter la souveraineté du Congo.

« L’intégrité territoriale de la RDC doit être respectée et tout soutien extérieur aux mutins doit cesser », a affirmé Elio Di Rupo.

A l’ouverture du mini-sommet des pays des Grands lacs, le patron de l’ONU, Ban Ki-Moon a aussi réaffirmé sa volonté de voir « la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo être respectées par tous ses voisins. »
Les pays membres de la région des grands lacs se réunissent à New-York, en marge de la 67è assemblée générale de l’Onu, autour du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon pour discuter de la situation sécuritaire en RDC. Joseph Kabila et Paul Kagame prennent aussi part à ce mini-sommet.
Plaidant pour la résolution des causes profondes de l’instabilité de la région des Grands lacs, Elio Di Rupo encourage les autorités congolaises à mettre en œuvre les réformes nécessaires dans l’armée et la police, afin de rétablir l’État de droit sur l’ensemble du territoire dont l’est du Congo.
Ecouter l’intégralité de l’interview avec Maha Fayek:
À la veille de l’ouverture de la 67e Assemblée générale de l’Onu à New York, Hillary Clinton, chef de la diplomatie américaine, s’est réunie avec les chefs d’Etat congolais et rwandais et a rappelé aux deux dirigeants « la nécessité d’un dialogue honnête et soutenu entre les deux pays ».
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jeudi 27 septembre 2012

Division I: Mazembe bat Muungano (1-0) et totalise 43 points

publié il y a 5 heures, 15 minutes, | Denière mise à jour le 27 septembre, 2012 à 10:07 |
 
Un moment de joie immense pour les joueurs du TP Mazembe (Ph. Arch.)Un moment de joie immense pour les joueurs du TP Mazembe (Ph. Arch.)
OC Muungano de Bukavu (Sud-Kivu) s’est incliné, jeudi 27 septembre, face au TP Mazembe de Lubumbashi sur le score étriqué d’un but à zéro, en match comptant pour la 16è journée du championnat national de football de la RDC.
Le but de Mazembe a été marqué à la 30è minute par le Tanzanien Bwana Ali Samantan.
Avec cette victoire au stade de la Concorde de Kadutu, le club cher au président Moïse Katumbi Chapwe totalise 43 points pour 15 matches joués et garde sa troisième place à la Division I.
Le maillot jaune de ce championnat le plus prestigieux de la RDC est gardé par l’As VClub de Kinshasa qui compte 49 points, en dix-sept matches joués et elle est talonnée par son éternel rival, le DCMP de Kinshasa, qui a 46 points, en dix-huit sorties.
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Kinshasa : HRW demande à la Banque mondiale de revoir son aide au Rwanda

Septembre 26, 2012, | Denière mise à jour le 26 septembre, 2012 à 11:07 |

Siège de la Banque mondialeSiège de la Banque mondiale
Siège de la Banque mondiale
Dans un courrier adressé au vice-président pour l’Afrique de la Banque mondiale, le 5 septembre dernier, l’ONG des droits de l’Homme Human rights Watch (HRW) demande à cette institution de revoir son aide au Rwanda. Pour cette ONG internationale, le pays dirigé par Paul Kagame ne devrait plus bénéficier de l’aide de la Banque Mondiale à cause des atteintes aux droits humains commises sur son territoire et de son soutien aux rebelles du M23 qui commettent des violences dans l’Est de la RDC.

Selon HRW, le Rwanda a connu une croissance économique importante depuis le génocide de 1994, en partie grâce à l’assistance de la Banque Mondiale.
La Banque mondiale apporte une aide de plus de 100 millions de dollars chaque année pour soutenir le budget général du Rwanda, explique cette ONG.
Cependant, ces acquis sont sapés par la répression politique, les violations systématiques des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion de la part du gouvernement Rwandais, regrette HRW.
Plus graves encore, toujours selon cette ONG, l’armée rwandaise continue à soutenir des groupes rebelles armés auteurs d’exactions en RDC.
Cette ONG accuse également le Rwanda de soutenir Bosco Ntaganda, un ancien rebelle congolais intégré au sein des Forces armées de la RDC (FARDC) qui a fait défection, et est actuellement visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale.
Human Rights Watch demande donc à la banque Mondiale de revoir tous ses programmes de financement destinés au Rwanda, afin de s’assurer que les fonds qui lui sont accordés ne contribuent pas aux atteintes aux droits humains.
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