Les présidents rwandais, Paul Kagame, et
congolais, Joseph Kabila
|
Revue
de presse du vendredi 28 septembre 2012
Forum des
as rapporte que l’homme fort de Kigali n’a eu d’autre choix que de
quitter la salle avant la fin des travaux, acculé par la plupart des
participants pour son soutien au M23, du reste condamné.
Là où Paul Kagame pensait brouiller les cartes aussi facilement pour amener
Kinshasa à négocier avec le mouvement dit M23 au rythme d’une affaire
congolo-congolaise, le revers de la médaille a contraint l’un de grands
créateurs des rébellions en RDC,
écrit le journal.
Déjà, dans son discours d’ouverture, le secrétaire général de l’ONU, Ban
Ki-Moon annonçait les couleurs en ces termes, relate le quotidien: »
Je
suis très préoccupé par les allégations régulières concernant un soutien
extérieur à la rébellion du M23. J’appelle tous les responsables à cesser ce
soutien « . Ce bout de phrase en disait suffisamment long sur la
détermination du Secrétaire général de l’ONU à faire revenir la paix en RD
Congo.
Forum des As
rappelle que le lundi 24 septembre 2012, à la
veille de l’ouverture de la 67eme session de l’Assemblée générale de l’Onu à New
York, la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton avait rappelé aux
chefs d’Etat congolais et rwandais
« la nécessité d’un dialogue honnête et
soutenu entre les deux pays «
. Ce qui ne semble pas avoir plu à Paul
Kagame car il n'aime jamais l'honnêteté et il l'a l'habitude de fonctionner avec des maguilles tel que: le génocide de 1994 devenu un fonds de commerce pour lui; l'attentât contre le Pdt Habyarimana qu'il avait ordonné dont il nie toujours; les agressions transformées en rebellions en RDC dont il créé et n'accepte pas facilemnet; les massacres et crimes contre les populations congolaises et les réfugiés Hutu en RDC dont il est responsable par la FPR/APR mais nie toujours. KAGAME EST UN HOMME INCREDIBLE ET CRIMINEL, qu'il faut mettre hors d'Etat de nuir" . On comprend pourquoi il avait préféré quitter la salle, conclut le
journal.
De son coté,
La Prospérité informe sur l’après New York : « Kabila-Kagamé : Ban
Ki-Moon dépêchera un envoyé spécial ! »
Le journal relève que dans le communiqué final publié à l’issue de cette
réunion, il ressort que les participants, parmi lesquels les représentants des
USA, de la Russie, de la France, de la Chine, du Royaume Uni, de l’UA et de
l’UE, de la SADC et de la CIRGL ont exprimé leurs inquiétudes quant à la gravité
de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC à cause de
groupes armés, particulièrement, le M23. Ils ont sévèrement condamné le M23 et
tout soutien extérieur, sans citer nommément Kigali.
C’est ainsi que les efforts de médiation sur le plan régional et
international ont été salués. Un accent particulier a été mis sur l’urgence d’un
engagement et d’un dialogue constructifs entre la RDC et le Rwanda.Le tabloïd
ajoute que Ban Ki-moon a affirmé, à cette occasion, qu’il est prêt à offrir ses
bons offices aux fins de soutenir les efforts diplomatiques de la CIRGL, y
compris, au besoin, par la nomination d’un envoyé spécial de l’UA et des Nations
Unies.
Saluant l’engagement de la RDC à ramener la paix à l’Est, les participants
ont souligné la responsabilité qui incombe en premier lieu à Kinshasa pour ce
qui est du renforcement de l’autorité de l’Etat dans l’est du pays, par une
reforme efficace du secteur de la sécurité, en particulier, la réforme de
l’armée, la fin de l’impunité pour les violations des droits de l’Homme et ont
encouragé le gouvernement de la RDC dans ses efforts visant à résoudre des
questions telles que l’exploitation illégale des ressources naturelles, conclut
La Prospérité.
A ce sujet, le quotidien du
groupe
L’Avenir
titre : «
Mini-sommet de New York sur la RDC, condamnation du
Rwanda : Vœu exprimé par tous les congolais ».
Le journal reprend ce qui peut être considéré comme une réponse de l’Union
Européenne au vœu des congolais. Pendant que certains pays de l’UE, ainsi que
les USA qui avaient suspendu l’aide au Rwanda, en raison de son implication
avérée dans le financement de la rébellion de M23, l’UE vient de durcir le ton,
en suspendant son aide au Rwanda, indique le journal.
Cette décision de l’UE va pousser tous ceux qui ont participé au mini-sommet
du jeudi à ne pas mâcher les mots et à demander la condamnation du Rwanda,
d’autant que c’est le Conseil de sécurité qui a dépêché une équipe d’experts à
l’Est de la Rd Congo et qui a constaté qu’effectivement, le Rwanda apporte son
soutien à la bande à Bosco Ntaganda.
Pour l’Avenir, cette mesure de l’Union européenne est un coup dur pour le
Rwanda. Le Journal affirme en effet que le Rwanda est un pays qui a assis sa
soi-disant bonne gouvernance sur les appuis budgétaires et sur l’exploitation
des ressources naturelles de la Rd Congo.
Le
Potentiel s’intéresse au prochain sommet de la francophonie avec ce
titre : « Gestion des fonds du sommet de la Francophonie : Matata s’implique
».
La pesanteur constatée dans la gestion de certains compartiments du
commissariat national d’organisation du 14ème sommet de la Francophonie a mis la
puce à l’oreille du Premier ministre, selon le journal.
D’ores et déjà, le spectre des sanctions plane sur d’éventuels vautours,
autrement dit, tous ceux qui se seront compromis de quelque manière que ce soit
et à quelque niveau que ce soit dans l’organisation de ce grand événement. Si le
chef du gouvernement tient à la transparence dans la gestion, il ferait en même
temps alléger les procédures pour éviter tout blocage dans la machine. La
réussite du sommet en dépend aussi, rappelled le tabloïd.
Comme pour faire voir l’imminence de la tenue du sommet de la francophonie,
Le Potentiel informe que les rencontres préliminaires ont démarré le jeudi 27
septembre avec l’organisation du Congrès des médias francophones. La réussite
de ces assises, qui réunissent, outre des journalistes de la RDC, une trentaine
d’autres de l’espace francophonie, servira de thermomètre pour juger de la
capacité de la RDC à réussir le sommet d’octobre prochain, estime le
journal.
Pour conclure, Le Potentiel établit un parallélisme. Comme lors des assises
du cinquantenaire, les vautours tentent à nouveau de grignoter l’enveloppe
allouée par le gouvernement au commissariat national de l’organisation du 14ème
sommet de la Francophonie. Matata Ponyo le sait. Raison pour laquelle, il a
promis d’ores et déjà de sévir. L’impunité doit cesser d’être érigé en système
de gouvernance tenue par des intouchables.